LĂ©on Girod
Léon Girod (1871-1919), missionnaire français de la Congrégation du Saint-Esprit, est le troisième vicaire apostolique de Loango, nommé en 1915.
LĂ©on Girod, CSSp | ||
Biographie | ||
---|---|---|
Nom de naissance | LĂ©on-Charles-Joseph Girod | |
Naissance | Bonnefontaine (France) |
|
Ordre religieux | Congrégation du Saint-Esprit | |
Ordination sacerdotale | ||
Décès | Mayumba |
|
Évêque de l'Église catholique | ||
Ordination Ă©piscopale | Ă Libreville par Mgr Louis Jean Martrou | |
Dernier titre ou fonction | Évêque titulaire de Obba | |
Vicaire apostolique du Vicariat de Loango | ||
– | ||
Autres fonctions | ||
Fonction religieuse | ||
Vicaire apostolique émérite du Vicariat de Loango | ||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||
Biographie
Léon Girod est né le à Bonnefontaine dans le département du Jura.
Après ses études secondaires au petit séminaire de Nozeroy, il entre au grand séminaire de Lons-le-Saunier puis accomplit une année de service militaire. En 1894, à Chevilly, il complète ses études théologiques et fait ensuite son noviciat à Orly.
Il est ordonné prêtre le et fait profession le . Il reçoit son obédience pour le vicariat apostolique de Libreville et s'embarqua à Marseille pour le Gabon, le de la même année.
Il est affecté par Mgr Jean Martin Adam, à Sainte-Croix des Eshiras, mission récemment fondée, à l'ouest de Fernan-Vaz. Il passe son second séjour à Libreville, comme vicaire général de Mgr Adam. En 1911, il reprend la direction de la mission des Eshiras. Le père Léon Girod avait alors passé 18 ans comme missionnaire au Gabon.
Le , survient la mort inattendue de Mgr Dérouet[1]. C'est là , que le , une lettre vint lui annoncer sa nomination comme vicaire apostolique du Loango. Le sacre a lieu dans la cathédrale Sainte-Marie de Libreville par Mgr Louis Jean Martrou.
Il meurt prématurément le à la mission de Mayumba.
Notes et références
- Jean Ernoult, Les Spiritains au Congo : de 1865 à nos jours, Paris, CONGRÉGATION DU SAINT-ESPRIT, coll. « Mémoire Spiritaine Études et Documents » (no 3), (lire en ligne), p. 53