LĂ©on Flameng
Marie LĂ©on Flameng nĂ© le Ă Paris[1] et mort pour la France le Ă Ăve (Oise) est un coureur cycliste français.
LĂ©on Flameng
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LĂ©on Flameng aux Jeux olympiques de 1896 Ă AthĂšnes. | |||||||||
Contexte général | |||||||||
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Sport | Cyclisme | ||||||||
Biographie | |||||||||
Nom dans la langue maternelle | LĂ©on Flameng | ||||||||
Nationalité sportive | Française | ||||||||
Nationalité | France | ||||||||
Naissance | |||||||||
Lieu de naissance | Paris 17e | ||||||||
DĂ©cĂšs | |||||||||
Lieu de dĂ©cĂšs | Ăve (Oise) | ||||||||
PalmarĂšs | |||||||||
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Il fut champion olympique en 1896, licencié à l'Association vélocipédique internationale (AVI).
Biographie
LĂ©on Flameng est le fils du peintre Marie-Auguste Flameng (1843-1893).
Il devient champion olympique en 1896 sur le 100 km en 3 h. 08 min. 19 s. avec 14 tours de piste d'avance sur le deuxiÚme. La performance est d'autant plus remarquable que Flameng chuta lourdement pendant la course. Grùce à ce succÚs indiscutable, Flameng est porté en triomphe par les spectateurs, et quand le drapeau français est hissé au mùt en l'honneur de sa victoire, la foule se découvre en marque de respect. Jamais jusque-là , la levée du drapeau en l'honneur d'un vainqueur n'avait été salué ainsi par les spectateurs. On ne comptait pas moins de 20 000 spectateurs au vélodrome, dont la famille royale grecque.
AprÚs ce succÚs, Léon Flameng prend part à trois autres épreuves et remporte deux nouvelles médailles, une d'argent et une de bronze.
Il rĂ©sida au 162, boulevard Malesherbes Ă Paris[2]. Lors de la PremiĂšre Guerre mondiale, il est sergent pilote spĂ©cialiste des bombardements de nuit Ă lâescadrille 25 ; son avion chute mortellement cette fois Ă Ăve dans l'Oise le [3], aprĂšs que son pilote a Ă©tĂ© une premiĂšre fois blessĂ© Ă la tĂȘte le , et criblĂ© de onze balles de mitrailleuses dans son appareil le de la mĂȘme annĂ©e.
Il est décoré de la Croix de guerre avec deux citations.
PalmarĂšs
- Jeux olympiques :
- médaille d'or sur 100 km en 1896 ;
- médaille d'argent sur 10 km en 1896 ;
- médaille de bronze du sprint (2 km) en 1896 ;
- 5e du tour de piste (333 m) en 1896.
Notes et références
- Archives de lâĂ©tat civil de Paris en ligne, acte de naissance no 17/1029/1877.
- Fiche de décÚs militaire sur mémoire des hommes.
- Stéphane Gachet, Le dictionnaire des médaillés olympiques français, Litie éd., .
Annexes
Bibliographie
- Serge Laget, « Masson, Flameng : Vive la France ! », in: Les Jeux Olympiques, t. 1, 1896-1960, Paris, L'Ăquipe, 2003, pp. 34-35.
- Jean Grégoire, « Les héros disparus », La Guerre aérienne illustrée, , p. 837 (en ligne sur Gallica).
Liens externes
- Ressources relatives au sport :
- CIO
- MĂ©moire du cyclisme
- (en) Olympedia
- (en) Site du Cyclisme