LĂ©on-Benoit-Charles Thomas
LĂ©on Benoit Charles Thomas, dit Thomas le Magnifique[1], nĂ© le Ă Paray-le-Monial et mort le Ă Rouen, est un homme d'Ăglise français qui fut Ă©vĂȘque, puis archevĂȘque et cardinal.
LĂ©on Benoit Charles Thomas | ||
Biographie | ||
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Naissance | Paray-le-Monial (France) |
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Ordination sacerdotale | ||
DĂ©cĂšs | Rouen (France) |
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Cardinal de l'Ăglise catholique | ||
Créé cardinal |
par le pape LĂ©on XIII |
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Titre cardinalice | Cardinal-prĂȘtre de S. Maria Nuova e S. Francesca Romana al Foro |
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ĂvĂȘque de l'Ăglise catholique | ||
Ordination Ă©piscopale | par Jean-François Landriot, archevĂȘque de Reims |
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ArchevĂȘque de Rouen (Primat de Normandie) | ||
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ĂvĂȘque de La Rochelle et Saintes | ||
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« Nil fortius, nil dulcius » « Rien de plus fort, rien de plus doux » |
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(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||
Biographie
DĂ©but de carriĂšre
LĂ©on-Benoit-Charles Thomas naĂźt le Ă Paray-le-Monial[1].
Il entre au petit sĂ©minaire de Semur-en-Brionnais oĂč il fait ses humanitĂ©s. Il poursuit ensuite ses Ă©tudes grand sĂ©minaire d'Autun en philosophie, puis au sĂ©minaire Saint-Sulpice en thĂ©ologie. Il obtient un doctorat de thĂ©ologie Ă Rome en [1].
Il est ordonnĂ© prĂȘtre le Ă Autun. Vicaire de la cathĂ©drale d'Autun en , il est responsable des missions diocĂ©saines en . Il devient en - vicaire gĂ©nĂ©ral du diocĂšse d'Autun et archidiacre de la cathĂ©drale[1].
L'Ă©vĂȘque Thomas le Magnifique
Ălu Ă©vĂȘque de La Rochelle le , il est consacrĂ© le Ă la cathĂ©drale d'Autun par Jean-François Landriot, archevĂȘque de Reims, assistĂ© de FrĂ©dĂ©ric-Gabriel-Marie-François de Marguerye, Ă©vĂȘque d'Autun et Jean-SĂ©bastien Devoucoux, Ă©vĂȘque d'Ăvreux. Il est le plus jeune Ă©vĂȘque de France de son temps. Il est reçu membre de la sociĂ©tĂ© des archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis en .
Il passe archevĂȘque de Rouen le [1].
Il est surnommé « Thomas le Magnifique » par la splendeur de ses célébrations et la qualité de ses Oratories[1].
Le cardinalat
Il est crĂ©Ă© cardinal par LĂ©on XIII au consistoire du . Il reçoit le le chapeau rouge et le titre de cardinal-prĂȘtre de S. Maria Nuova e S. Francesca Romana al Foro[1].
Mort et monument funéraire
Il meurt le d'une congestion pulmonaire Ă Rouen. Il est enterrĂ© dans la chapelle Sainte-Marguerite de la cathĂ©drale de Rouen[1]. La somme de 50 000 francs est rapidement rĂ©unie pour Ă©lever un monument. Le cardinal avait choisi comme sculpteur Louis-Ernest Barrias. Le ministre refuse le placement du tombeau dans la chapelle de la Vierge ou devant le portail des Maçons. Barrias meurt sans que l'affaire soit rĂ©glĂ©e. C'est grĂące Ă l'archevĂȘque FrĂ©dĂ©ric Fuzet que le projet aboutit. Barrias est remplacĂ© par son Ă©lĂšve Albert Guilloux et le tombeau rĂ©alisĂ© est finalement placĂ© dans la chapelle Sainte-Catherine, dans le collatĂ©ral sud de la cathĂ©drale. Le tombeau est inaugurĂ© en , pendant les fĂȘtes du MillĂ©naire de la Normandie[2]. Le bombardement du endommage son tombeau. Ses restes sont transfĂ©rĂ©s dans la crypte des archevĂȘques dans la cathĂ©drale de la Vierge[1]. Seule une pierre gravĂ©e marque au sol son emplacement dans la chapelle Sainte-Marguerite.
Distinctions
Armes
ĂcartelĂ© : au 1er et 4e de gueules, Ă la croix ancrĂ©e de sable, bordĂ©e d'argent ; au 2e et 3e d'azur, Ă la marguerite d'argent ; sur le tout : d'or, au cĆur de gueules enflammĂ© du mĂȘme, entourĂ© d'une couronne d'Ă©pines de sable[3].
Notes et références
- The Cardinals of the Holy Roman Church: Consistory of January 16, 1893 (XVIII)
- Léon Alfred Jouen (chanoine) (préf. André du Bois de La Villerabel), La cathédrale de Rouen, Rouen et Paris, Defontaine / Aug. Picard, , LXXIV Pl. - 166, « XI - De la Révolution à nos jours (1791-1931) », p. 147.
- Comte de Saint Saud, Armorial des prélats français du XIXe siÚcle, Paris, 1906, H. Daragon, 415p., p. 173-174. Consultable sur Gallica.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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