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LĂ©gende des mille grues

La lĂ©gende des mille grues (ćƒçŸœé¶Ž, せんばいる, senbazuru ou zenbazuru) est une lĂ©gende originaire du Japon, oĂč l’origami est trĂšs pratiquĂ©[1], qui raconte que si l’on plie mille grues en papier dans l'annĂ©e, retenues ensemble par un lien, on peut voir son vƓu de santĂ©, de longĂ©vitĂ©, d'amour ou de bonheur exaucĂ©. Pour que le vƓu, la chance ou la santĂ© se rĂ©alise, on doit fabriquer le senbazuru pour une personne bien particuliĂšre et faire une priĂšre Ă  chaque grue achevĂ©e. Une seule personne doit conserver le senbazuru, celle pour laquelle il a Ă©tĂ© fait. Moins nombreuses sont les personnes Ă  avoir fabriquĂ© la guirlande, plus le vƓu sera fort car il aura demandĂ© beaucoup plus de patience et de persĂ©vĂ©rance
 En gĂ©nĂ©ral, on offre un senbazuru Ă  une personne trĂšs proche, souvent malade (depuis Sadako Sasaki), ou plus culturellement pour une naissance ou un mariage. La guirlande des 1 000 grues est devenue un symbole mondial de paix et les gens peuvent en laisser dans les temples ou jardins de priĂšres (notamment Ă  Tokyo et Hiroshima). La guirlande est alors laissĂ©e Ă  la merci des Ă©lĂ©ments et symbolise des messages. Elle a alors le mĂȘme sens que les drapeaux de priĂšres tibĂ©tains.

1 000 grues en origami (7115811393)

Symbole de paix

Sadako Sasaki
Senbazuru Ă  Hiroshima

Cette lĂ©gende a inspirĂ© l'histoire de Sadako Sasaki[2], survivante des bombardements atomiques, dĂ©signĂ©e par le terme hibakusha[3]. Cette fillette japonaise atteinte de leucĂ©mie Ă  la suite de l’explosion de la bombe atomique d’Hiroshima avait entrepris de rĂ©aliser, sous l'impulsion de sa meilleure amie Chizuko, mille grues en origami afin de rĂ©aliser son vƓu de guĂ©rison. Malheureusement, elle est morte avant d’avoir pu achever sa tĂąche en ayant rĂ©alisĂ© seulement 644 grues. Les Ă©lĂšves de sa classe ont terminĂ© ce qu'elle avait commencĂ© et son histoire a fait de la grue en papier un symbole de la paix[4]. Son histoire est racontĂ©e dans le livre Sadako and the Thousand Paper Cranes, Ă©crit par Eleanor Coerr en 1977, traduit en plusieurs langues [5].

En 1958, un monument de la paix des enfants a Ă©tĂ© inaugurĂ©, immortalisant en son sommet, Sadako tenant une grue en or dans ses mains. L'Ă©vĂ©nement a eu lieu le jour de la fĂȘte des enfants, le . Son piĂ©destal porte l'inscription « Ceci est notre cri. Ceci est notre priĂšre. Pour construire la paix dans le monde ».

Influences

Cette lĂ©gende a inspirĂ© Mademoiselle Maurice une artiste plasticienne française. Elle est connue pour ses Ɠuvres rĂ©alisĂ©es Ă  partir d'origamis et a reconnu, lors d'une interview, avoir Ă©tĂ© influencĂ©e, dĂšs sa premiĂšre Ɠuvre, par la lĂ©gende des mille grues lors de son installation au Japon [6].

Bibliographie

Référence

  1. « Qu’est-ce que l’origami ? » (consultĂ© le )
  2. « SadakoLegacy », sur ç‰čćźšéžć–¶ćˆ©æŽ»ć‹• SadakoLegacy (consultĂ© le )
  3. Super User, « L'Histoire de Sadako Sasaki », sur www.1000grues.ch (consulté le )
  4. Philippe Mesmer, « Sadako, victime de la bombe devenue symbole d'espoir », sur Le Monde, (consulté le ).
  5. En France sous le titre Les Mille Oiseaux de Sadako, Ă©ditions Milan.
  6. « Street art : les surprenants origamis Ă©colos de Mademoiselle Maurice », TĂ©lĂ©rama.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
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