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L'Assaut (film, 2011)

L'Assaut est un film d'action français réalisé par Julien Leclercq et sorti en 2011. Il revient sur la prise d'otages du vol Air France 8969 en décembre 1994, notamment sur l'assaut mené par le GIGN.

L'Assaut
Description de cette image, également commentée ci-après
Avant-première au cinéma UGC de Saint-Quentin-en-Yvelines
RĂ©alisation Julien Leclercq
Scénario Julien Leclercq
Simon MoutaĂŻrou
Musique Jean-Jacques Hertz
François Roy
Acteurs principaux
Sociétés de production Labyrinthe Films
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Action, thriller, historique
DurĂ©e 90 minutes
Sortie 2011

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis
L'Airbus A300 F-GBEC, assurant le vol Air France 8969, à l'aéroport de Londres-Heathrow en 1982.

En dĂ©cembre 1994, quatre terroristes du Groupe islamique armĂ© (GIA) prennent en otage le vol 8969 d'Air France Ă  l'aĂ©roport d'Alger - Houari-BoumĂ©diène, avec 227 personnes prĂ©sentes Ă  bord. Les terroristes revendiquent la libĂ©ration de leurs camarades d’armes et exigent le dĂ©collage immĂ©diat de l’avion. Ce n’est cependant qu’après de longues nĂ©gociations diplomatiques tendues entre les gouvernements français et algĂ©rien et l’exĂ©cution de trois passagers que l’avion quitte Alger et atterrit Ă  l’aĂ©roport Marseille-Provence.

Trois personnages sont au cĹ“ur de l'intrigue tout au long du film : Thierry Prungnaud, membre du GIGN ; Carole Jeanton, technocrate du ministère des affaires Ă©trangères et Yahia Abdallah, djihadiste dĂ©terminĂ©. Devant 21 millions de tĂ©lĂ©spectateurs, l'assaut du GIGN met finalement un terme Ă  la prise d’otages.

Fiche technique

Distribution

Accueil

Critique

L'Assaut reçoit une majorité de critiques positives[2] ; plusieurs d'entre elles mettant en évidence que le film est plus réussi dans les scènes d'action qu'intimistes. Quant aux critiques négatives, elles visent à la fois la forme et le fond : - par souci de réalisme du film, les terroristes parlent dans leur langue avec des sous-titres en français passant trop vite et dont les caractères sont plus petits que la normale. - la compréhension de l'assaut final est difficilement perceptible une fois le contact établi dans l'avion, les protagonistes étant filmés en très gros plans, sur les têtes (une tête à la fois) au point qu’on ne sait pas s’ils sont dans le cockpit ou dans la cabine. Les scènes successives manquant totalement de recul, deviennent lassantes au bout de 10 minutes car elles obturent complètement les déplacements des personnages dans l’avion et lorsque l’un est abattu, on ne sait pas dans quelle partie de l’appareil il s’est écroulé[3].

Box-office

Pour un budget de 4 millions d'euros[4], L'Assaut a totalisé 515 936 entrées en France[5].

Distinctions

RĂ©compenses

Analyse

Dans un souci de réalisme, une bonne partie des figurants n'apparaissant que cagoulés étaient de vrais gendarmes du GIGN. En revanche, si le déroulement des opérations à l'intérieur de l'avion a été globalement respecté, de grosses différences peuvent être notées dans les événements se déroulant hors de l'avion :

  • le premier gendarme Ă  rentrer n'Ă©tait pas Thierry Prungnaud mais Éric Arlecchini (qui dĂ©cĂ©dera deux ans plus tard dans un accident de plongĂ©e) ;
  • Thierry Prungnaud, tĂ©moigne : « Je suis rentrĂ© en deuxième dans l'Airbus car un coĂ©quipier me couvrait, j'ai tuĂ© deux terroristes, blessĂ© un troisième avant qu'un quatrième, cachĂ© dans le poste de pilotage, ne me tire une rafale de sept balles, dont une qui me frappa au niveau de la visière du casque. Elle m'a complètement sonnĂ©, je me suis effondrĂ©, ensuite j'ai vu une grenade atterrir Ă  cĂ´tĂ© de moi, j'ai rĂ©ussi Ă  me tourner sur le flanc, mon gilet m'a protĂ©gĂ© le dos mais le reste de mon corps fut criblĂ© d'Ă©clats… » [6]
  • Alain Pustelnik, chef de groupe de la passerelle avant qui entre en troisième en position Ă  cĂ´tĂ© d'Éric Arlecchini (le film le montre lorsqu'il prend une première balle dans la cuisse, une autre lui sectionnant les tendons du genou droit), dĂ©clare : « La partie intervention dans l’Airbus est bien fidèle Ă  la rĂ©alitĂ© surtout avec les opĂ©rationnels actuels qui jouent notre propre rĂ´le »[7] ;
  • il y avait des blindĂ©s en soutien prĂŞts Ă  barrer la piste[8] ;
  • il n'y avait pas non plus d'hĂ©licoptère en soutien.

Notes et références
  1. « L'Assaut », sur telerama.fr (consulté le )
  2. « L'Assaut > Critiques Presse », sur allocine.fr, AlloCiné, (consulté le )
  3. « Fiche du film », sur Allociné (consulté le )
  4. « L/'Assaut (2011) », sur jpbox-office.com (consulté le ).
  5. « L/'Assaut (2011) », sur jpbox-office.com (consulté le ).
  6. « Rencontre avec Thierry P. », sur GIGN.ORG (consulté le )
  7. « Interview d'une figure du GIGN », sur GIGN.ORG (consulté le )
  8. Pierre Montagnon, Histoire des commandos 1939-2011, Paris, Pygmalion, (ISBN 978-2-7564-1110-1, OCLC 893773451)

Annexes

Articles connexes

Liens externes
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