Ali Touchent

Si son rôle supposé est clair, sa personnalité reste trouble comme l'écrit Libération : « est-il l'un des chefs [du] GIA en Europe ou un islamiste « retourné » par les services algériens et qui aurait instrumentalisé le réseau [du] GIA de Chasse-sur-Rhône pour l'inciter à commettre ces attentats »[1] - [2] ? La première version est soutenue par le gouvernement algérien, tandis que la seconde fait suite aux déclarations de membres présumés du réseau au cours d'un procès qui s'est ouvert à Paris le 26 novembre 1997[1] - [3], et à une enquête de journalistes français[4]. La réponse à cette question permet cependant de définir qui sont les commanditaires des attentats[2] et leur rôle dans la guerre civile algérienne[4].

Il aurait posé personnellement plusieurs bombes[5].

Avant son implication dans les attentats de 1995 en France, cet ancien du Front islamique du salut (FIS)[5] manque d'être arrêté lors de coups de filets par les polices française et belge[1] - [2] - [6], alors que ses connaissances sont attrapées[2].

Recherché, il serait mort le 23 mai 1997 à l'hôtel El Djezaïr[2], à Alger[1] - [5] - [6], dans une zone cependant sécurisée où il ne se cachait pas[2]. Sa mort n'est annoncé officiellement qu'en février 1998[2].