Accueil🇫🇷Chercher

Kurt Eberhard

Kurt Eberhard (, Rottweil - , Stuttgart) est un militaire de l'Empire allemand, de la République de Weimar et du Troisième Reich[1].

Kurt Eberhard
Kurt Eberhard

Naissance
Rottweil
Décès 8 septembre 1947 (à 72 ans)
Stuttgart
Origine Allemagne
Allégeance Empire allemand
République de Weimar
Troisième Reich
Arme Deutsches Reichsheer
Reichswehr
Wehrmacht, Heer
Grade Generalmajor
SS-Brigadeführer
Années de service 1892 Deutsches Reichsheer - 1925 Reichswehr, 1939 – 1942 Wehrmacht
Commandement Feldkommandatur 195 (Stadtkommandatur Kiev)
Conflits Première Guerre mondiale,
Seconde Guerre mondiale

Jeunesse et Première Guerre mondiale

Il s'engage dans le 13e régiment d'artillerie de campagne (de) le comme Fahnenjunker[2]. Lors du déclenchement de la Première Guerre mondiale il est affecté dans un régiment d'artillerie.

Le il est promu major. Il est commandant du régiment de l'artillerie de campagne no. 501[3].

Carrière durant la République de Weimar 1919-1933

Du jusqu'au il commande la garnison à Ulm[4].

Le il est nommé Generalmajor[5] et quitte la Reichswehr le [6].

De 1926 à 1928, le colonel (Oberst a.D.) Kurt Eberhard vit à Ulm au numéro 3 de la König-Wilhelm-Strasse[7].

Période du national-socialisme

Avant-guerre

Il entre au NSDAP en 1938[8] et reçoit le numéro de membre 5 645 459 (entrée avec effet rétroactif au ).

Le il entre dans la SS (numéro de membre 323 045) avec le grade de Standartenführer (colonel) et, en 1940, est nommé Oberführer.

Le il est rappelé au sein de la Wehrmacht.

Seconde Guerre mondiale : Wehrmacht

De 1940 jusqu'en il est affecté à l'État-major du commandant de l'unité Rückwärtiges Armeegebiet 550 placée en 1940 en France[1].

Le premier il est nommé Generalmajor z.V. (zur Verfügung)[9].

Du 41 au il est commandant de la Feldkommandatur 195[10] - [11]. En 1941-42 l'unité est transférée comme Stadt-Kommandantur à Kiev. De par sa fonction, il est impliqué dans l'élimination des juifs restés à Kiev (enfants, femmes et personnes âgées). Le il participe à une rencontre durant laquelle est décidé et planifié le massacre de Babi Yar.

Du premier au il est mis en réserve (Führer-Reserve OKH) ; le il part de la Wehrmacht.

Seconde Guerre mondiale : Schutzstaffel (SS)

Le [12] il est promu chef de brigade de la Allgemeinen SS[13](en allemand Brigadeführer)[14]. Le il intègre l'État-Major du SS-Oberabschnitt Sud-Ouest à Stuttgart[15] - [16].

Après-guerre

Ayant été fait prisonnier par les États-Unis en , il se suicide à Stuttgart en captivité le [15].

Distinctions et signes honorifiques

Distinctions et signes honorifiques national-socialistes

  • SS-Zivilabzeichen no 176176[19] : Le SS-Zivilabzeichen est une petite épingle à cravate et représente l'adhésion à la SS quand l'uniforme n'est pas de mise. Les épingles SS pour personnes civiles étaient numérotées par ordre d'entrée, le no. 1 était porté par Adolf Hitler et le no. 2 par Heinrich Himmler[20].
  • SS-Totenkopfring (anneau à tête de mort)[16] - [21]

Notes et références

  1. (en) Axis History Forum, Georges Jérôme, Metz, France, 22 avril 2003
  2. (de) Keilig, Wolf, Das deutsche Heer 1939-1945, Gliederung, Einsatz, Stellenbesetzung, Bad Nauheim, Verlag Podzun, 3 volumes (classeurs à feuilles amovibles), 2e volume, livraison 211, page 70
  3. (de) Ernst Kabisch, Die Führer des Reichsheeres 1921 und 1931, Zur Erinnerung an die 10jährige Wiederkehr der Reichsheergründung vom 1. Januar 1921. Mit 800 Porträts, Stuttgart: Verlag Dieck & Co., 1931, 52 pages
  4. (en) Axis History Forum, Doug, Parsippany, New Jersey, États-Unis, 10 semptembre 2003
  5. (de) Forum der Wehrmacht | Personen und Biographien | Helfen Sie es Forum der Wehrmacht, Rox69 (né le 30 août 1969, profession pompier), France, 6 septembre 2009
  6. (de) Keilig, Wolf, op. cit. page 70
  7. (de) Amtliches Fernsprechbuch für den Oberpostdirektionsbezirk Stuttgart, 1926. Stuttgart, Deutsche Reichs-Postreklame GmbH, 1926, pp. 468 et 659
  8. (de) Browsereigenschaften, Hartmut Rüss, Kiev/Babij, 1941, pages 102-113, cité dans Orte des Grauen, Verbrechen im 2. Weltkrieg, Gerd R. Ueberschär (Hg.), 2003, Darmstadt, Primus Verlag, (ISBN 978-3-89678-232-8), page 106
  9. (en) Wehrmacht (Heer), Chart 1 - Killed by enemy's action or died of wound, Russie
  10. (de) Lexikon der Wehrmacht
  11. (de) Klaus Jochen Arnold, Die Eroberung und Behandlung der Stadt Kiew durch die Wehrmacht im September 1941: Zur Radikalisierung der Besatzungspolitik in Militärgeschichtliche Mitteilungen, N° 58, vol. 1, mai 1999, page 23, revue éditée par le Militärgeschichtlichen Forschungsamt, Munich, éditeur: Oldenbourg Wissenschaftsverlag, (ISSN 0026-3826)
  12. (pl) lista 324 - SS-Brigadeführerów, lista 324 - SS-Brigadeführerów w Allgemeine SS i Waffen-SS, Waldemar "Scypion" Sadaj, Gdańsk, Pologne, 2009-2010
  13. (de) Andreas Schulz, Günter Wegmann, Dieter Zinke: Die Generale der Waffen-SS und der Polizei, Die militärischen Werdegänge der Generale, sowie der Ärzte, Veterinäre, Intendanten, Richter und Ministerialbeamten im Generalsrang, Band 2 (Hachtel-Kutschera), 2005, Biblio-Verlag, Bissendorf, (ISBN 3-7648-2592-8), S. 349, Fussnote 17 (in Porträt Friedrich August Jeckeln, S. 343-357)
  14. (en) Axis History Forum, All-Seeing Eye, Russie, 6 septembre 2004
  15. (en) SS-Brigadeführer (A-E), Michael D. Miller, Redding, Californie, mai 1999
  16. (en) Janssen Militaria SS and Waffen-SS research, « SS-Brigadeführer on 9. November 1944 », 2006-2007 Janssen-Militaria
  17. Rangliste des Deutschen Reichsheeres, Hrsg.: Ministère de la Défense du Reich, Mittler & Sohn Verlag, Berlin 1924, S.116
  18. Otto von Moser: Die Württemberger im Weltkriege, 2. erweiterte Auflage, Chr. Belser AG, Stuttgart 1928, S.112
  19. (fr) Forum der Wehrmacht, Thierry Tixier, Tassin-la-Demi-Lune, France, 6 septembre 2009
  20. (de). Forum der Wehrmacht, Tom, 20 août 2009
  21. (en).Janssen Militaria SS and Waffen-SS research, Some abbreviations used on these pages: R = SS death skull ring, SS Totenkopfring (when awarded marked with *), Janssen-Militaria

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.