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Kuluna (gang)

Le mot Kuluna signifie Ă  la fois une bande de hors-la-loi et jeune incontrĂŽlable identifiĂ© comme tel. Étymologiquement, ce mot tire son origine du portugais-angolais[1].

Kulunas
Nombre de membres Incertain
Activités criminelles

Le Kuluna est une forme de menaces qui se vit dans la ville de Kinshasa et qui avait premiĂšrement pris pour ses victimes les jeunes de 5 Ă  17 ans; et aujourd'hui, on assiste Ă  une chronologie d'Ăąges des personnes et on parle mĂȘme des vieux de 30 Ă  35 ans d'Ăąge, auteurs de ce mal[2].

Un Kuluna est un personnage catĂ©gorisĂ© de menaçant, comme tout malfaiteur dont son objectif est de voler, faire du mal avec des armes blanches (la manchette, le couteau, la pierre) Ă  des personnes faibles, non armĂ©es, souvent entre eux et voir mĂȘme Ă  des personnes de troisiĂšme Ăąge (les grands parents) et mĂȘme les autoritĂ©s publiques tombent victimes de leurs forfaits[3].

Les Kulunas succÚdent aux Pombas, ancienne appellation des délinquants qui, depuis le milieu des années 2000 à Kinshasa, volent, rackettent et blessent avec facilité ou coupent de préférence les bras de leurs victimes au moyen des machettes dont ils sont armés, ou sinon les tuent carrément face à une résistance[4].

Causes

Parmi les causes à l'origine du phénomÚne, on peut citer : le chÎmage, les drogues, l'abandon familial à la suite d'une accusation de sorcellerie, l'instrumentalisation politique des jeunes et la pauvreté des parents.

Le manque d'occupation rémunératrice

Le constat montre qu'en RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo , les riches deviennent de plus en plus riches et les pauvres deviennent de plus en plus pauvres , rendant inĂ©vitable la rĂ©volte des pauvres victimes de cette injustice Ă©conomique. Une cause principale de la vulnĂ©rabilitĂ© de la jeunesse congolaise, le chĂŽmage est le facteur du phĂ©nomĂšne "Kuluna". Plusieurs Kulunas affirment s'ĂȘtre lancĂ© dans la criminalitĂ© pour des raisons Ă©conomiques. Ils ont Ă©tĂ© contraint de chercher Ă  gagner leur vie en semant la souffrance dans la population, sans quoi ils ne peuvent survivre. Certains d'entre eux sont des vĂ©ritables ayant des femmes et des enfants Ă  supporter Ă  tout prix. En dehors de ces voies de faits, les Kulunas n'ont pas une autre possibilitĂ© de gagner de vie[5].

De ces faits, les Kulunas apparaissent comme des victimes d'un apartheid économique qui caractérise la République Démocratique du Congo (RDC)[6]. La répartition non équitable de la richesse nationale , conduit à la frustration de la majorité de la population qui sent en marge du pays sans espoir. Dans l'histoire des pays, la confiscation de la richesse nationale, a toujours conduit à la révolte des victimes de cette injustice sociale[7]. C'est dire que, le problÚme est la bonne gouvernance qui doit éradiquer la ségrégation économique dont les jeunes sont majoritairement victime.

De ce sens, on peut affirmer que l'État lui-mĂȘme crĂ©e un environnement favorable Ă  l'insĂ©curitĂ© grĂące Ă  son mauvais systĂšme Ă©conomique. La ville de Kinshasa est l'une des villes africaines oĂč les immeubles poussent comme des champignons et dont les derniĂšres marques de vĂ©hicules de luxe augmentent chaque jour davantage alors que le budget de l'Etat est le plus faible d'Afrique. Cela veut dire que les richesses de l'État se partagent entre un groupe d'individus bĂ©nĂ©ficiaires des privilĂšges du pouvoir public et ayant adoptĂ© la malversation financiĂšre comme mode de gouvernement, se comportant en vĂ©ritables affairistes. Le phĂ©nomĂšne Kuluna constitue une rĂ©action des citoyens lĂ©sĂ©s par la sociĂ©tĂ© injuste. C'est ainsi que mĂȘme dans leur mode opĂ©ratoire, les Kulunas ne s'attaquent Ă  une personne de l'apparence misĂ©rable. Ils doivent remarquer les signes de richesse (bijoux, gonflement des poches, le change en public des devises Ă©trangĂšres, etc.) sur un individu avant de l'attaquer[8].

Consommation des drogues

À cĂŽtĂ© des Kulunas Ă  motivation Ă©conomique, on retrouve une autre catĂ©gorie des Kulunas par fait d'entraĂźnement. C'est le cas de ceux qui, sans nĂ©cessairement ĂȘtre contraint de se radicaliser dans la criminalitĂ© pour survivre, ont intĂ©grĂ© le groupe par la consommation des drogues avec les Kulunas. À force de frĂ©quenter les criminels, on fini soi-mĂȘme Ă  devenir criminel. Cette carterie se constitue des jeunes disposant des parents capables de les prendre en charge, mais lĂšvent l'option de se mettre hors la loi. Ils sont mĂȘme recherchĂ©s par leurs parents qui, parfois les font arrĂȘter pour une rĂ©Ă©ducation carcĂ©rale en vue de leur insertion sociale. Il s'agit en quelque sorte des enfants prodiges ayant quittĂ© les toits familiaux sans raison valable. Pour cette carterie, la criminalitĂ© est considĂ©rĂ©e une distraction, un passe-temps et non un mĂ©tier.

Pauvreté des parents

La pauvretĂ© des parents est l'une des principales causes de l'abandon familial, conduisant les responsables de famille (pĂšres) Ă  dĂ©serter de leurs obligations familiales d'assurer l'encadrement et l'Ă©ducation de leurs enfants. Encore une fois, c'est la mauvaise gouvernance Ă©conomique qui est responsable de la pauvretĂ© des parentale galopante des parents congolais. Depuis l'Ă©poque de la ZaĂŻrianisation[9] qui donna lieu Ă  l'expropriation des entreprises aux expĂ©rimentĂ©s gestionnaires blancs, pour donner aux novices ZaĂŻrois ; plusieurs entreprises tombĂšrent en faillite mettant plusieurs parents dans le chĂŽmage. Le pillage des annĂ©es 1990 acheva le reste de ce qu'on pouvait qualifier de l'Ă©conomie nationale, faisant de plusieurs parents dĂ©sƓuvrĂ©s, sans emploi, susceptible de leur permettre d'assurer la prise en charge de leurs enfants. Ceci montre que les Kulunas sont des victimes de l'État, lui-mĂȘme victime d'une gestion prĂ©datrice.

Il est importe de souligner par ailleurs la contribution des Ă©glises dites de rĂ©veil dans la dĂ©stabilisation des familles Ă  Kinshasa. Faisant une vĂ©ritable concurrence avec les dĂ©bits des boissons dans l'augmentation en nombre, les Ă©glises de rĂ©veil sont Ă  la base de la dislocation de plusieurs fam de sorcellerie illes, Ă  travers des accusations gratuites Ă  l'Ă©gard des enfants, amenant les parents Ă  se dĂ©barrasser de ces derniers. Parmi elles, l'apport du MinistĂšre de Combat spirituel de « Maman Olangi » peut ĂȘtre soulignĂ© avec son fameux examen de l'Ă©tat d'Ăąme. Cette pratique a conduit de centaines de milliers d'enfants dans les rues et qui ont finis par se transformer en Kulunas dans la quĂȘte de leur survie[10]. L'on devrait donc lutter contre cette pratique des Ă©glises, Ă©tant donnĂ© que la loi sur la protection de l'enfant garantie la protection des droits de l'enfant.

Composition et comportement

Sous l'ordre d'un chef, ces jeunes agressent, arrachent, violent et ne craignent plus les militaires et encore moins les policiers qui font aussi les frais de leurs vols et violences[11].

Les Kulunas sont diffĂ©rents des enfants de la rue (SheguĂ©s) mais ils peuvent ĂȘtre qualifiĂ©s des Pombas, jeunes du Congo-Kinshasa qui pratiquent les arts martiaux et qui se font passer pour hommes forts. Les Pombas sont distincts des sheguĂ©s et souvent assimilĂ©s Ă  des dĂ©linquants parce qu'ils se regroupent en bandes et que certains rĂ©alisent des exactions. À la diffĂ©rence des sheguĂ©s, les Kulunas comme les Pombas habitent dans des familles dont certaines sont complices de leurs mĂ©faits, ce qui fait qu'ils s'organisent respectivement dans leurs clubs sportifs ou dans leurs quartiers oĂč ils sĂšment la terreur, ce qui d'ailleurs favorise la pĂ©rennisation de ces bandes dans tous les quartiers des communes de la Ville-province Kinshasa. Les diffĂ©rents gangs se livrent parfois Ă  de vĂ©ritables guerres de territoire[12]. Certains quartiers et communes, comme Ngaba, Selembao, Yolo-Sud ou Yolo-Nord de la commune de Kalamu sont demeurĂ©s inaccessibles un moment, surtout durant les heures tardives[13].

Méthodes de lutte contre le phénomÚne

Opération tolérance zéro

En arrivant Ă  la tĂȘte du ministĂšre de la justice, Luzolo Bambi lance l'opĂ©ration « TolĂ©rance zĂ©ro » pour mener le combat de l'intolĂ©rance face aux autoritĂ©s congolaises qui jadis dĂ©tournaient sans remords les deniers publics. Cette opĂ©ration ne s'est pas seulement occupĂ© de personnalitĂ©s politiques et administratifs mais elle visait Ă  lutter Ă©galement contre les actes barbares des Kulunas.

L'opĂ©ration consistait Ă  arrĂȘter l'acteur ou les acteurs des barbaries, les juger en audience publique dans leur lieu du crime, et aprĂšs condamnation, ils sont transfĂ©rĂ©s vers les prisons qu'on leur choisissait Ă  l'intĂ©rieur du pays (dans les provinces).

AprÚs son départ de ce ministÚre en 2012, son successeur ne suit pas les choses sur cet angle. Ainsi aprÚs ces périodes, les « Kulunas » reprennent leurs activités[14] - [13] - [15].

Opérations Likofi 1 et 2

Deux opérations menées entre fin 2013 et début 2014 par la police congolaise s'appuient sur les services de renseignements congolais. Une opération appelée « Likofi » (coup de poing) contre les Kulunas, réclamée par la population, permet à la police de contenir le mouvement[16]. Cette opération fait cependant l'objet de vives critiques qui pousse le gouvernement congolais à réformer la police de la République Démocratique du Congo.

Opération similaire en république du Congo

Début 2014, la police de la République du Congo mÚne à son tour une opération dénommée « Mbata ya bakolo » à Brazzaville (à ne pas confondre à la Kata-kata[17]), à l'instar de l'opération Likofi pour pourchasser les Kulunas qui ont franchi le fleuve Congo l'année précédente pour fuir Kinshasa[18].

Service national

AprĂšs plusieurs critiques et bavures reprochĂ©es par certaines organisations des droits de l’homme Ă  la mĂ©thode opĂ©ratoire de Likofis lancĂ©e par la police congolaise, avec un peu de latence, le phĂ©nomĂšne Kuluna refait surface dans la ville de Kinshasa[19].

En 2020, le rĂ©gime successeur du rĂ©gime initiateur des prĂ©cĂ©dentes opĂ©rations semble trouver une mĂ©thode mais cette fois-ci de maniĂšre un peu douce sans Ă©coulement de sang contre ce phĂ©nomĂšne barbare[20]. Le prĂ©sident Tshisekedi (RDC) trouve Ă  travers les Kulunas une main d’Ɠuvre nĂ©cessaire pour le service national. Au lieu de les exterminer, il prĂ©fĂšre les affecter dans les activitĂ©s d’intĂ©rĂȘt national. C’est ainsi qu’il instruit le gouvernement de dĂ©velopper le service national crĂ©Ă© depuis 1997, en multipliant le nombre de ces centres. Afin de trouver un moyen plus calme pour rĂ©Ă©duquer sĂ©vĂšrement ces jeunes Kulunas par le travail communautaire[20].

Fin 2020, la police embarque quelques centaines de Kulunas, premier groupe qui dĂ©barque Ă  Kaniama Kasese dans la province de Lualaba, afin d’ĂȘtre imprĂ©gnĂ©s du patriotisme et travailler dans les plantations pour le compte du service national[21] - [22].

Échec de l'action policiùre anti-kuluna

Le manque des moyens logistiques et stratégiques

La Police nationale congolaise (PNC) est l'une des polices archaĂŻques et les moins Ă©quipĂ©es de l'Afrique de grands Lacs. Elle manque les moyens matĂ©riels et financiers nĂ©cessaires pouvant la permettre accomplir sa mission. Les pickups devant assurer la mobilitĂ© policiĂšre, sont Ă  ces jours Ă  compter au bout de doigts et en mauvais Ă©tat . En outre, les zones opĂ©rationnelles des Kulunas et leurs lieux de refuges sont parfois inaccessibles par vĂ©hicules et exigent des motos pour y accĂ©der, que la police ne dispose presque pas, en dehors de quelques motards qui accompagnent les cortĂšges des autoritĂ©s. Les matĂ©riels d'Ă©quipement personnel ne sont rĂ©guliĂšrement mis Ă  la disposition de ces derniers pour permettre une action. La logistique de la police congolaise va jusqu'au salaire qui est les plus dĂ©sarrois des fonctionnaires de l'État. C'est dire que le policier Ă©tant misĂ©rable, ne peut-ĂȘtre efficace dans l'exĂ©cution de sa mission avec motivation nĂ©cessaire pour traquer les semeurs de troubles dont les Kulunas et assurer la sĂ©curitĂ© de la population avec d'abnĂ©gation. Sans une logistique adĂ©quate et une motivation suffisante. Une chose est de confier la mission de sĂ©curisation des personnes et de leurs biens, une autre est d'y mettre les moyens nĂ©cessaires[23]. Il est Ă©galement important de rappeler le dĂ©fi stratĂ©gique de la politique dans la lutte contre le Kuluna. Elle manque le professionnalisme suite Ă  l'insuffisance de formation dans le chef de plusieurs policiers. La plupart des policiers n'ont pas fini leurs Ă©tudes primaires et ne sont pas probablement bien formĂ©s Ă  cette profession. Par ailleurs, il n'est pas exclu de retrouver parmi les policiers, les anciens Kulunas, ne disposant aucune dĂ©ontologie policiĂšre. La remise Ă  niveaux des policiers est donc un prĂ©alable Ă  la modernisation d'une police capable de faire face aux Ă©ventualitĂ©s de la sociĂ©tĂ© qu'est appelĂ©e Ă  protĂ©ger[23].

La complicité des policiers avec les Kulunas

Il s'observe paradoxalement que certains policiers sont des mĂšches des Kulunas, en agissant de concert eux et en assurant leur protection lors des opĂ©rations[24]. Lors des opĂ©rations nocturnes officiellement qualifiĂ©es patrouilles, les policiers qui croisent les Kulunas revenant de leurs forfaits ou qui les surprennent en action ne les arrĂȘtent pas, mais partagent avec eux les butins. De ce point de vue, la police est en quelque sorte contributrice Ă  la montĂ©e en puissance du phĂ©nomĂšne. Conscients de cette complicitĂ©, les Kulunas n'ont aucune crainte de la police dont ils savent qu'ils sont des oiseaux de mĂȘme plumage, mais Ă  qui la faute ? Sans aller en quatre chemins, on peut dire l'État est Ă  la base de ce paradoxe, du fait de n'avoir pas assurĂ© un traitement digne pouvant assurer la dignitĂ© des policiers l'exĂ©cution de sa mission honorable[25].

Corruption de certains magistrats instructeurs des dossiers mettant en cause les Kulunas

La police et la population se dĂ©noncent souvent les cas des Kulunas transmis aux parquets pour ĂȘtre instruits et fixĂ©s devant les juges, mais ne connaissant pas une suite satisfaisante du fait dans moins de 48 heures, les dĂ©linquants arrĂȘtĂ©s circulent dans les mĂȘmes quartiers oĂč ils avaient commis les forfaits. Le clientĂ©lisme et la corruption de certains magistrats instructeurs alourdissent le travail de la police qui apparaĂźt comme faisant du surplace dans un cercle vieux et donc sa capacitĂ© opĂ©rationnelle s'affaiblit davantage face Ă  la montĂ©e en puissance du phĂ©nomĂšne Kuluna. De mĂȘme, ceux qui exceptionnellement peuvent ĂȘtre condamnĂ©s et emprisonnĂ©s, ne s'inquiĂštent pas, car les conditions de centres pĂ©nitentiaires congolais n'ont rien d'intimidant ou de rĂ©eduquant et les Kulunas y sortent plus dĂ©linquants qu'avant l'incarcĂ©ration[26].

Récupération politique du phénomÚne Kuluna

ConsidĂ©rĂ©s au dĂ©part comme un phĂ©nomĂšne social, les Kulunas ont finis par devenir des vĂ©ritables acteurs[27], recrutĂ©es dans les lignes de jeunes des partis politiques, ils sont politiquement utiles Ă  plusieurs titres : ils assurent la sĂ©curitĂ© de certains hauts placĂ©s de leurs partis, et lors des compĂ©titions Ă©lectorales, ils sont envoyĂ©s pour troubler les manifestations des adversaires politiques. Dans la province du Congo central , le gouverneur les avait utilisĂ© pour attaquer l'assemblĂ©e Provinciale afin d'empĂȘcher les DĂ©putĂ©s Nationaux de voter une motion contre lui et son gouvernement. À Kinshasa, ils sont Ă©galement utilisĂ©s pour perturber les revendications des syndicats et des autres fonctionnaires qui dĂ©rangent les leaders politiques, membres du gouvernement contre qui les syndicalistes voudraient s'adresser . À ce titre, le phĂ©nomĂšne Kuluna bĂ©nĂ©ficie d'une forte protection politique et son dĂ©mentuellement ne pourra pas ĂȘtre effective sans une vĂ©ritable volontĂ© politique de ceux qui l'entretien aprĂšs l'avoir rĂ©cupĂ©rĂ© pour l'utiliser dans les combats politiques.

Cette protection se manifeste souvent lors des arrestations, les pressions politiques sont parfois exercées sur les Officiers de la Police nationale congolaise (OPJ) et magistrats instructeurs de leurs dossiers, pour leur libération[28].

MĂ©dias et TĂ©moignages

  • Le film Kuluna de Rabby Bokoli, sorti le 25 juillet 2019, traite du conflit entre kulunas dans un quartier kinois.
  • Dans la nuit du 10 au , le centre de santĂ© RĂ©volution de Kisenso, Ă  Kinshasa, a Ă©tĂ© attaquĂ© par des individus armĂ©s qui ont violĂ© malades et infirmiĂšres, emportant divers matĂ©riels, une importante somme d’argent aurait aussi Ă©tĂ© emportĂ©e. Les criminels ont Ă©galement vandalisĂ© la banque de sang[29].
  • Dans la soirĂ©e du , alors qu'il se dirige vers son domicile dans la commune de Limete en venant de son boulot, Yan Mambo le rĂ©alisateur congolais et directeur de programme Ă  Univers groupe tĂ©lĂ©vision a Ă©tĂ© sauvagement agressĂ© Ă  coups de machettes par un groupe de Kulunas non identifiĂ©[30] - [31].
  • En 2022, Que faut-il pour mettre fin du phĂ©nomĂšne Kuluna dans la ville de Kinshasa, s'est interrogĂ© Radio Okapi. En effet, le phĂ©nomĂšne refait surface dans plusieurs communes de Kinshasa au grand dĂ©sarroi des paisibles citoyens. Dans certains quartiers de la commune de Makala , Lemba Page d'aide sur l'homonymie, ou Kisenso par exemple, des bagarres Ă  la machette sont enregistrĂ©s de nouveau entre les gangs de diffĂ©rentes communes[32].

Notes et références

  1. « 06.12.11 L'Observateur - Société : Les origines du phénomÚne " Kuluna " et son évolution dans la société », sur Congoforum.be, (consulté le ).
  2. David BAMWANYA, « METHODES SIMPLE POUR ERADIQUER LA DELINQUANCE DITE « KULUNA » », Magazine,‎ , C’est une forme de menace qui sĂ©vie en dans la Ville Province de Kinshasa, et qui a premiĂšrement pris pour ses victimes les jeunes en Ăąge allant de 5 Ă  17 ; et maintenant, nous assistons Ă  une chronologie d’ñges des personnes et on parle mĂȘme des vieux de 30 Ă  35 ans d’ñge, qui de fois sont Ă  la base de ce mal. (Www.sites.google.com AccĂšs limitĂ© [doc]).
  3. « METHODES SIMPLE POUR ERADIQUER LA DELINQUANCE DITE « KULUNA » - dbamw-infos », sur sites.google.com (consulté le ).
  4. MILOLO NSENDA Martin, « L’ECHEC DE L’ACTION POLICIERE ANTI-KULUNA ET LA TENTATIVE D’UNE NOUVELLE APPROCHE ERADICATRICE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO », Revue scientifique,‎ , p. 322 (www.homo-elibrary.de AccĂšs limitĂ© [PDF]).
  5. « Les Kuluna, gangs de jeunes qui sĂ©vissent Ă  Kinshasa – RDC », Journal,‎ (www.congoforum.be AccĂšs limitĂ© [doc]).
  6. Isaac MAYELE, « Les principales cause et perspectives de dĂ©veloppement pour la lutte contre la pauvretĂ© urbaine Ă  Kinshasa », Revue scientifique,‎ , p. 74 (www.congoforum.be AccĂšs limitĂ© [PDF]).
  7. MALUNGILA Christian, « La rĂ©pressions actes commis par la personne dit Kuluna au regard de la procĂ©dure pĂ©nale congolaise », Revue scientifique,‎ , p. 28.
  8. MILOLO NSENDA Martin,, « L’ECHEC DE L’ACTION POLICIERE ANTI-KULUNA ET LA TENTATIVE D’UNE NOUVELLE APPROCHE ERADICATRICE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO », Revue scientifique,‎ , p. 323 (www.homo-elibrary.de AccĂšs limitĂ© [PDF]).
  9. « De la décolonisation à la Zaïrianisation » AccÚs limité [doc], (consulté en ).
  10. « PhénomÚne Kuluna « Banditisme urbain » » AccÚs limité [doc], (consulté le ).
  11. Habibou BangrĂ©, « OpĂ©ration coup de poing contre les "kulunas" de Kinshasa », Jeune Afrique,‎ (ISSN 1950-1285, lire en ligne).
  12. TrĂ©sor Kibangula, « RDC : Gangs of Kinsasha », Jeune Afrique,‎ (ISSN 1950-1285, lire en ligne).
  13. RDC : gangs of Kinshasa, la loi des Kuluna
  14. « RDC : gangs of Kinshasa, la loi des Kuluna – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consultĂ© le ).
  15. AfricaNews, « RDC : les "kuluna", enjeu de sécurité majeur », sur Africanews, 2018-12-17cet20:58:52+01:00 (consulté le ).
  16. « Les Kuluna, gangs de jeunes qui sévissent à Kinshasa » - RDC - RFI, 28 novembre 2013
  17. « Crimes rituels : au Congo, la cata « kata-kata » – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consultĂ© le ).
  18. TrĂ©sor Kibangula, « Comprendre l'opĂ©ration Mbata ya bakolo », Jeune Afrique,‎ (ISSN 1950-1285, lire en ligne).
  19. AfricaNews, « RDC : les "kuluna", enjeu de sécurité majeur », sur Africanews, 2018-12-17cet20:58:52+01:00 (consulté le ).
  20. « RDCongo: la difficile rééducation des « kulunas » », sur La Libre Afrique, (consulté le ).
  21. « Arrivée des Kulunas à Kaniama Kasese : la province du Lualaba interpelle le gouvernement central », sur Radio Okapi, (consulté le ).
  22. « RDC : Des « Kulunas », nouveaux cultivateurs du service national », sur Matininfos.NET - Information de la RDC en toute impartialité, (consulté le ).
  23. MILOLO NSENDA Martin, « L’ECHEC DE L’ACTION POLICIERE ANTI-KULUNA ET LA TENTATIVE D’UNE NOUVELLE APPROCHE ERADICATRICE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO », Revue scientifique, 2020, p. 323 (www.homo-elibrary.de [PDF])
  24. Les Kuluna, gangs de jeunes qui sĂ©vissent Ă  Kinshasa – RDC – RFI [archive], 28 novembre 2013.
  25. MILOLO NSENDA Martin, « L’ECHEC DE L’ACTION POLICIERE ANTI-KULUNA ET LA TENTATIVE D’UNE NOUVELLE APPROCHE ERADICATRICE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO », Revue scientifique, 2020, p. 325 (www.homo-elibrary.de [PDF])
  26. MILOLO NSENDA Martin, « L’ECHEC DE L’ACTION POLICIERE ANTI-KULUNA ET LA TENTATIVE D’UNE NOUVELLE APPROCHE ERADICATRICE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO », Revue scientifique, 2020, p. 326 (www.homo-elibrary.de [PDF])
  27. Héritier BAHATI MUJANGI, Le phénomÚne « Kuluna » ou la violence des jeunes, un défis pour la gouvernance sécuritaire de la ville de Kinshasa, CODESRIA, 2011, p. 8.
  28. Raoul KIENGE-KIENGE et Sara LIWERANT (dir), Violence urbaine et rĂ©action po‐ liciĂšre Ă  Kinshasa (Rd. Congo). Sens et non-sens, Academia l’Harmattan, Louvain-laïżœNeuve, 2017, p. 145.
  29. Insécurité à Kinshasa : des malades et des infirmiÚres violées au centre de santé Révolution de Kisenso
  30. webmaster, « RDC/Insécurité : Le Réalisateur Yan Mambo attaqué par des Bandits à Kinshasa », sur Kin24.info Magazine, (consulté le ).
  31. « Agressé par les kulunas, Werrason apporte son soutien à Yan Mambo », sur MBOTE, (consulté le ).
  32. « Que faut-il faire pour mettre fin au phénomÚne Kuluna à Kinshasa? », sur Radio Okapi, (consulté le ).

Lien externe

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