Kuda Padi
Le Kuda Padi est une race de petits chevaux de selle, originaire de Malaisie. D'origine méconnue et d'assez petite taille, elle constitue la seule race équine indigène malaisienne. Cette race est réputée pour sa rusticité et sa résistance aux parasites.
Kuda padi
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Attelage hippomobile à Kuala Lumpur | |
Région d’origine | |
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Région | Malaisie |
Caractéristiques | |
Morphologie | Cheval de selle |
Robe | Bai ou bai-brun, marques blanches possibles |
Histoire
Le nom malais « Kuda Padi » se traduit littéralement par « cheval-riz » en français, kuda signifiant « cheval », tandis que le mot padi est employé en référence à la petite taille de la race[1]. Cependant, son nom est généralement traduit par « poney », en raison de sa taille[2]. L'origine de la race reste méconnue, ses ancêtres ayant peut-être été importés depuis la Chine ou le Viêt-Nam.
Il s'agit de la race de chevaux indigène et locale de la Malaisie[1]. Elle ne dispose pas de stud-book[1]. Elle a fait l'objet d'une étude éditée par le ministère de l'agriculture et le département des services vétérinaires malais en 1994[3].
Description
La taille moyenne est de 1,40 m chez les femelles et 1,45 m chez les mâles, pour un poids moyen respectif de 350 à 370 kg[1]. D'assez petite taille, la race est connue pour ses jambes courtes et son adaptation à la selle [4].
Le Kuda Padi s'est adapté à son environnement tropical, et peut se nourrir sur la végétation locale[1]. Il est d'une excellente rusticité, et présente une très bonne fertilité[1]. La race est réputée être résistante aux infestations par les parasites de type strongyle et haemonchus[1].
La robe est essentiellement de couleur unie, bai ou bai-brun, mais peut présenter des marques blanches[1].
Utilisation
Ces chevaux sont essentiellement montés pour le travail[1].
Diffusion de l'élevage
Le Kuda Padi provient plus particulièrement des régions de Kelantan et Trengganu, en Malaisie[1].
Il n'est pas évalué dans l'étude des menaces de disparition portant sur les races de chevaux menée par l'université d'Uppsala en 2010[5].
Dans la culture
Ces chevaux sont cités dans plusieurs romans malaisiens, tels que Janda 916 de Raihan Zaffya[6], et Awek Abang Poyo de Ummu Wafa[7].
Notes et références
- DAD-IS.
- Porter et al. 2016, p. 411.
- Fadzilah 1994.
- (en) Adam Jacot de Boinod (ill. Sandra Howgate), The Meaning of Tingo : and Other Extraordinary Words from Around the World, Penguin UK, , 224 p. (ISBN 0-14-195457-4 et 9780141954578, lire en ligne).
- (en) Rupak Khadka, « Global Horse Population with respect to Breeds and Risk Status », Uppsala, Faculty of Veterinary Medicine and Animal Science - Department of Animal Breeding and Genetics, .
- (ms) Raihan Zaffya, Janda 916, Alaf 21, , 678 p. (ISBN 978-967-86-0577-9 et 967-86-0577-5, lire en ligne).
- (ms) Ummu Wafa, Awek Abang Poyo, Alaf 21, 569 p. (ISBN 978-983-124-903-1 et 983-124-903-8, lire en ligne).
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- (en) « Kuda Padi/Malaysia », Domestic Animal Diversity Information System of the Food and Agriculture Organization of the United Nations (DAD-IS)
Bibliographie
- (en) Fadzilah A. K. R., Babesia Equi in the Malaysian Kuda Padi (Sabah Pony), Ministry of Agriculture, Department of Veterinary Services, , 294 p.
- [Porter et al. 2016] (en) Valerie Porter, Lawrence Alderson, Stephen J. G. Hall et Dan Phillip Sponenberg, Mason's World Encyclopedia of Livestock Breeds and Breeding, CAB International, , 6e éd., 1 107 p. (ISBN 1-84593-466-0, OCLC 948839453, lire en ligne).