Koh Ker
Koh Ker est une ancienne capitale khmère, de 928 à 944, sous le règne de Jayavarman IV. Ses ruines se trouvent à 80 km au nord-est d'Angkor, province de Siem Reap, au Cambodge. Les temples se situent dans la forêt à une altitude comprise entre 70 et 80 m ; le paysage environnant ne présente qu'un faible relief entre 50 et 160 m. Un grand nombre d'édifices khmers conservent des témoignages de l'ancien Cambodge mais ils ont été largement pillés dans les années 1970 et le début des années 1980. À l'intérieur de cette ville, le complexe du Prasat Thom a fait l'objet d'une étude très précise révélatrice des ensembles sculptés disparus, dont la plus grande sculpture de tout l'espace khmer, celle de Shiva « Seigneur des trois mondes », reconnu dès lors comme la divinité tutélaire de la royauté angkorienne. Cette étude clarifie surtout la fonction funéraire du temple khmer au moment où se fonde le culte du Devarāja, le culte rendu à la divinité tutélaire de la royauté angkorienne[1].
Koh Ker | ||
Passage d'un gopura Complexe du Prasat Thom. Koh Ker, en 2006 | ||
Localisation | ||
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Pays | Cambodge | |
Coordonnées | 13° 47′ 13″ nord, 104° 32′ 09″ est | |
Géolocalisation sur la carte : Cambodge
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Histoire | ||
Époque | 928-944 | |
Ce nom, « Koh Ker », dérive du vieux-khmer Chok Gargyar ou Chok Grager : « le bosquet des koki[2] » (Hopea odorata).
Plusieurs statues du Musée National de Phnom Penh proviennent de Koh Ker.
Description
Pyramide à degrés
Complexe du Prasat Thom en 2006
Le site de Koh Ker est dominé par la pyramide à degrés, un temple-montagne, hindou puis bouddhiste, de 30 mètres de haut, s’élevant au-dessus de la plaine et les forêts alentour. Ce n'est que l'élément le plus saillant du complexe cultuel du Prasat Thom qui s'étire sur plus d'1 km sur un axe Nord-est / Sud-ouest[3]. Loin des foules d'Angkor, Koh Ker a un côté attrayant pour toute personne souhaitant vivre l’expérience de temples déserts et dont le silence est seulement troublé par le chant des oiseaux.
Outre la pyramide de Prasat Thom, on peut admirer à Koh Ker une concentration unique de fondations religieuses, à cette époque du Cambodge ancien :
- Le Prasat Bram (ou Pram) constitué de trois tours de briques enserrées dans les racines,
- Le Prasat Krachap dont ne subsistent que quelques pans de murs et de pignons et des pieds-droits de portes calligraphiés,
- Le Prasat Banteay Pichean avec ses tours complètement éventrées,
- Le Prasat Chin, et bien d'autres.
Le site a été proposé en 1992 pour inscription au patrimoine mondial et figure sur la « liste indicative » de l’UNESCO dans la catégorie patrimoine culturel[4].
Koh Ker - complexe du Prasat Pram Koh Ker - Temple tour, complexe du Prasat Pram (?) Koh Ker - complexe du Prasat Krachap Koh Ker - complexe du Banteay Pichean (ou Pir Chan)
Histoire d'une redécouverte
Les découvreurs et la redécouverte de 2009-2014
Le site a été étudié une première fois par l'explorateur Louis Delaporte (entre 1866 et 1881), puis par l'administrateur Étienne Aymonnier en 1880-90. Enfin l'archéologue Henri Parmentier a publié une première enquête détaillée dans L'art khmèr classique : monuments du quadrant Nord-Est, en 1939[5]. L'École française d'Extrême-Orient a mis en place en 2009 un programme de recherches, conduit par Eric Bourdonneau, sur le site ; recherches qui ont fait l'objet de plusieurs communications en 2011, 2012, 2013 et 2014[6].
Le site et l'eau
L'installation de la capitale en dehors d'Angkor n'est pas exceptionnel. La capitale n'a cessé de changer de lieu à l'intérieur de la région d'Angkor et jusque sur les monts Kulen, voisins. Cependant Jayavarman IV, en s'installant à plus de 80 km d'Angkor, rompait alors avec la tradition vieille de plus de deux siècles qui voulait que la capitale soit placée dans la proximité, au moins, de la plaine d'Angkor. Le site de cette capitale compte deux douzaines de temples répartis sur une cinquantaine de kilomètres carrés[8]. Plus tard, lorsque le roi disparu, la ville elle même fut abandonnée, et les temples furent envahis par la forêt pour toujours[9].
Lorsqu'on regarde le plan, l'organisation des édifices et la gestion de l'eau reproduisent un modèle qui se retrouve dans toute la plaine d'Angkor : la relation entre les capitales de la plaine de Siem Reap et les lieux saints situés aux sources des cours d'eau qui irriguent la plaine, dans les monts Kulen (par ex. « Rivière aux mille linga » : Kbal Spean). Ce modèle, la relation amont-aval figurant les eaux du Gange, se retrouve sur le site de Vat Phou (sud du Laos) reconnu comme grand lieu saint depuis le VIIe siècle, en amont des chutes du Mékong, en dehors du royaume khmer. À Koh Ker, c'est le site du Trapeang Khna (voir plan) qui assume cette fonction, en amont du temple et de la plaine[10]. C'est le point haut de Koh Ker, à la source d'un petit ruisseau qui alimentait le bassin, image réduite des futurs gigantesques baray de la plaine d'Angkor. Ce bassin est lui-même image de l'Océan de lait, aux vertus purificatrices comme celles du Gange[11].
Signification religieuse et politique du Prasat Thom
Composition architecturale
Le sanctuaire du Prasat Thom est composé sur un axe Sud-ouest / Nord-est. L'ensemble constituant le complexe du Prasat Thom, le « lieu saint royal »[12]. L'archéologue Éric Bourdonneau s'est posé la question de ce que contenaient ces volumes architecturaux et quelles en étaient les différentes fonctions.
L'élément le plus important de la composition, entre les portes d'entrée et la pyramide, présente une douve et trois enceintes emboitées, concentriques. Une chaussée les traverse, jalonnée de quatre pavillons d'entrée[1]. Tout au centre, la tour centrale est aussi la plus petite et abritait probablement l'image de Shiva « Seigneur des trois mondes » sous la forme d'un liṅga. L'ouverture sur le liṅga, de cette toute petite tour, ne mesurant qu'à peine 1 m.
Plus on s'écarte du centre et plus les édifices, mais aussi les images des dieux, leurs statues, sont de plus en plus grandes. Des deux premiers pavillons d'entrée, ou gopura, l'un est le plus haut, l'autre le plus étalé. Le gopura le plus haut abritait l'une des statues les plus remarquables du Cambodge ancien, un monumental Shiva dansant, en « Seigneur des trois mondes » qu'il aura fallu reconstituer virtuellement. Cette progression du centre vers la périphérie inscrit dans l'espace architectural « l'expansion cosmique du temple »[13]. On parvenait donc au centre du sanctuaire après avoir traversé cette succession de gopura, et de « chapelles », ou prasat, de plus en plus petites.
Au delà du sanctuaire, et toujours sur le même axe, on rencontre la pyramide, un temple-montagne aux proportions impressionnantes. Au sommet de la pyramide à cinq gradins, à 36 m de hauteur, la tour inachevée protégeait un second symbole de Shiva, un liṅga de pierre taillée et polie de plus de 4 m de haut[3] et de 1 à 2 m de diamètre. La prouesse de ces dimensions étant inscrites trois fois, dont deux fois à Koh Ker. Ce liṅga est d'ailleurs d'une taille tout à fait inédite dans le Cambodge ancien. Son piédestal était composé de blocs qui devaient peser dans les dix tonnes[14]. Ces deux liṅga, du sanctuaire et de la pyramide, étaient probablement recouverts d'or.
Ici plus qu'ailleurs au Cambodge, l'opposition entre le caractère colossal du temple-montagne et les petits volumes du sanctuaire fait clairement sens, les deux liṅga se faisant échos. Le temple-montagne apparaît comme le gigantesque piédestal du liṅga démesuré, « il proclame la gloire et la souveraineté du dieu en même temps que celle du roi à l'origine d'un tel exploit »[3]. Inversement, les tout petits édifices du sanctuaire « mettent l'accent sur l'inaccessibilité de la divinité au « corps subtil comme un grain de sésame », pour reprendre une formule rencontrée sur une inscription »[3].
Cette formule architecturale qui aura une postérité considérable retravaille des formules antérieures, issues des temples du groupe de Roluos, Preah Kô, Lolei et le Bakong, mais aussi plus anciennes, à Sambor Prei Kuk[15].
Les sculptures disparues, recomposées, comprises
Le site a été découvert par Louis Delaporte qui a effectué des dessins des ensembles sculptés encore en place, émergeant alors des couches archéologiques accumulées depuis le Xe siècle. Il a aussi prélevé deux statues qui sont actuellement conservées au musée Guimet, à Paris. L'administrateur colonial Étienne Aymonnier a effectué un relevé des monuments en 1880-90, publié en 1900[17]. Bien plus tard, au cours des années 1930, des photos ont été prises des sculptures, séparément[18].
À l'écart de la plaine d'Angkor, sur une colline, dans une région légèrement montagneuse, les édifices de l'ancienne ville de Koh Ker ont tous été pillés, essentiellement dans les années 1970 et au début des années 80, car ils étaient pratiquement intacts jusqu'alors[19]. Cependant de très nombreux fragments ont été retrouvés dans le pavillon d'entrée au Prasat Thom. Après une étude particulièrement poussée, l'archéologue Eric Bourdonneau a pu reconstruire, à partir de dix mille pièces, l'image - virtuelle, mais pour une éventuelle reconstitution future - d'une statue gigantesque, de plus de 4 m de haut, qui était placée en son cœur[20]. Il s'agit du Shiva dansant, Shiva nataraja, qui était entouré de plusieurs statues dont on a retrouvé les piédestaux sur place. Deux d'entre elles se trouvent au musée Guimet, à Paris[21]. Shiva possédait cinq têtes et cinq bras de chaque côté, qui tous tenaient un attribut du dieu (signes distinctifs conventionnels), ici une calotte crânienne, là un trident, etc. Ce type de statue, avec cette taille qui s'avère haute de 5,60 m, est unique dans le Cambodge ancien[22]. L'ensemble comptait aussi, Uma, l'épouse du dieu, qui danse avec lui, deux joueurs de tambour (les deux chefs des troupes de Shiva) et Châmundâ (la forme sanguinaire de Uma/Parvati) qui tient une tête décapitée et une jambe humaine[23]. Shiva « Seigneur des trois mondes » est reconnu désormais comme la divinité tutélaire de la royauté angkorienne[24].
La dimension théâtrale et novatrice des ensembles sculptés de Koh Ker a pu être mis en évidence par leur reconstitution tridimensionnelle. Cette restitution permet d'envisager la puissance de l'effet produit par le groupe sculpté dans son lieu. « La « puissance d'effet », ce que l'on désigne parfois comme la performance des images, est aussi significative pour leur compréhension que leur charge signifiante. Performance et signification [des images] demeurent difficilement compréhensibles l'une sans l'autre. »[26] Ces images, tridimensionnelles dans les sanctuaires ou sculptées sur les rochers en des lieux précis, « dont la matérialité est pour beaucoup dans leur fonctionnalité. »
Dans la chapelle suivante l'archéologue a retrouvé les piédestaux des huit statues qui s'y trouvaient. La fouille a permis de prouver que c'était une scène du jugement des morts, dominée par la présence monumentale de Yama sur son buffle, qui avait été érigée ici[27]. En poursuivant cette étude, l'une des statues conservées à Paris a attiré l'attention. Elle se distingue, en effet, par un traitement des cheveux plus naturaliste que les chevelures élevées en cylindre de mèches stylisées propres aux divinités. Il s'agit donc de l'image, sinon du "portrait", du roi qui a fait édifier Koh Ker et le complexe du Prasat Thom, Jayavarman IV. La cérémonie du jugement du roi devait aussi être marquée par un sacrifice humain, dont l'image a été sculptée sur un autre monument qui représente une scène identique, sur une stèle du sanctuaire de Vat Phou. Les autres protagonistes étaient le scribe, Chitragupta (en), et le bossu qui tient la balance, le soleil et la lune. On y mettait ainsi en scène la mort du roi. Celui qui allait revivre dans le royaume de Shiva, et dont il sortirait « divinisé », Devarāja.
Koh Ker. Musée Guimet
Conséquences : une vision nouvelle sur les temples khmers
Alors que l'on pensait que le temple khmer était uniquement la demeure du dieu, il s'avère, avec cette suite de découvertes, que le dévot qui allait au temple traversait, avant d'y parvenir, l'épreuve du jugement de Yama, dans ce type de chapelle. Il y subissait une « mort » rituelle, pour mieux « renaître » ensuite dans le séjour du dieu[28].
Au delà de la pyramide, une colline s'est révélée être un immense monticule de cendres[29] : trace d'un gigantesque bûcher funéraire. Ainsi la dimension funéraire de l'ensemble archéologique coïncide avec la dimension funéraire de la statuaire. Koh Ker était bien un temple funéraire[30]. Il semble bien en être de même pour tous les autres temples-montagne khmers. Ainsi, celui d'Angkor Vat, dont témoigne la vaste scène du jugement de Yama dans la galerie des bas-reliefs Sud-est, de la troisième enceinte, et préservés dans leur intégralité grâce au moulage effectué à l'initiative de Louis Delaporte.
Une vision plus complète de la sculpture khmère est aussi en bonne voie grâce au travail effectué par l'imagerie tridimensionnelle et ainsi la restitution des ensembles pillés. En effet plusieurs statues appartenant à un autre sanctuaire du site, le pavillon d'entrée I Ouest du Prasat Chen (voir plan), ont été restituées au Cambodge[31] à la suite de la communication des résultats des recherches effectuées à Koh Ker[32].
Le style de Koh Ker
Ce style se retrouve dans d'autres monuments réalisés à cette époque.
- Brahmā aux quatre visages et aux chignons d'ascète
Vat Baset (Battambang)
Grès, H 1,47 m. Musée Guimet[33] - Lion gardien. Galerie d'art de Nouvelle-Galles du Sud
Notes et références
- Bourdonneau, 2011.
- Éric Bourdonneau, 2014 à 03: 37:
- Bourdonneau, 2011, p. 1349.
- (en) UNESCO World Heritage, « Koh Ker: Archeological site of Ancient Lingapura Or Chok Gargyar », sur whc.unesco.org (consulté le ): Date de soumission : 27/03/2020
- Henri Parmentier, 1939, chap. I, "Le groupe de Koh Ker ", p. 15-117.
- EFEO, 2013.
- Voir aussi Éric Bourdonneau, 2014 : Plan d'ensemble du site à 01: 35:, et représentation 3D du complexe du Prasat Thom à 02: 07: et restitution 3D de la grande statue de Shiva dans l'architecture du pavillon d'entrée, à partir de 13: 39: (images essentielles pour comprendre la théâtralisation des statues dans leur contexte). Voir aussi Plan d'ensemble détaillé, plan détaillé du complexe du Prasar Thom sur Reseachgate
- Éric Bourdonneau, 2014 à 00: 30:
- Bourdonneau, 2011 à 01: 35:
- Éric Bourdonneau, 2014 à 03: 35:
- Éric Bourdonneau, 2014 à 04: 30:
- Eric Bourdonneau, sur EFEO.
- Bourdonneau, 2011, p. 1347.
- Bourdonneau, 2011, p. 1348.
- Bourdonneau, 2011, p. 1350.
- Nadine Dalsheimer (préf. Bruno Dagens), Les collections du musée national de Phnom Penh : L'art du Cambodge ancien, Magellan & Cie, coll. « École française d'Extrême-Orient », , 304 p., 26 cm (ISBN 978-2914330176 et 2-914330-17-0), p. 118-119
- (en) Damian Evans, « The Archaeological Landscape of Koh Ker, Northwest Cambodia », BEFEO, nos 97-98, , p. 91-150 (lire en ligne, consulté en ).
- Éric Bourdonneau dans Frédéric Wilner, 2013 à 00: 34: 00:
- Éric Bourdonneau, 2014 à partir de 10: 28:
- Plusieurs éléments de cette statue sont reproduits dans Nadine Dalsheimer, 2001, p. 120-121. Leur étude par Eric Bourdonneau a permis d'en préciser les motifs dans une appréhension de l'ensemble, et non plus séparément.
- Éric Bourdonneau dans Frédéric Wilner, 2013 à 00: 12: 50:
- Éric Bourdonneau dans Frédéric Wilner, 2013 à 00: 25: 60:
- Éric Bourdonneau, 2014 à partir de 09: 18:
- Éric Bourdonneau, 2014 à 02: 08:
- Cette statue a retrouvé sa base et un de ses pieds en 2016. Guimet, 2016
- Éric Bourdonneau, 2014 à partir de 13: 47:
- Éric Bourdonneau dans Frédéric Wilner, 2013 à 00: 29: 60:, puis Thierry Zéphir à propos de la distinction "figure divine / portrait royal".
- Éric Bourdonneau dans Frédéric Wilner, 2013 à 00: 49: 28:
- Éric Bourdonneau dans Frédéric Wilner, 2013 à 00: 46: 20:
- Éric Bourdonneau dans Frédéric Wilner, 2013 à 00: 46: 30:
- Statues khères : Un volé pour un rendu, Vincent Noce sur Libération, 14 juin 2013.
- Éric Bourdonneau, 2014 à partir de 14: 25:
- Pierre Baptiste et Thierry Zéphir, L'art khmer dans les collections du musée Guimet, Éd. de la Réunion des musées nationaux, (ISBN 978-2-7118-4960-4), p. 145-148
- Pierre Baptiste et Thierry Zéphir, 2008, p. 150-151.
Bibliographie et références en ligne
- Éric Bourdonneau, « Faire naître et croître, rochers et groupes sculptés de l'ancienne capitale Chok Guargyar (Koh Ker) », sur Académie des inscriptions et belles-lettres, sur Dailymotion, (consulté en ). Plan d'ensemble du site à 01: 35 sur 17: 52:
- Éric Bourdonneau, « La fondation du culte du Devarāja. Danse, sacrifice et royauté au Prasat Thom de Koh Ker », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, , p. 1343-1382 (lire en ligne, consulté le ). durée 17: 52:
- Éric Bourdonneau dans Angkor redécouvert : Le film de l'exposition « Angkor. Naissance d'un mythe - Louis Delaporte et le Cambodge. », de Iliade productions (prod.) et de Frédéric Wilner (réal.), coll. « Découvertes », 2013, 1 DVD vidéo monoface double couche toutes zones 16/9, 100 min [présentation en ligne] à partir de 00: 08: 52:
- « Mission archéologique à Koh Ker », sur EFEO, (consulté le ).
- Saveros Lewitz, La toponymie khmère, BEFEO (Bulletin de l'École française d'Extrême-Orient) 53, 2, 1967, pp. 377-450.
- Saveros Pou, Dictionnaire vieux khmer-français-anglais. An Old Khmer-French-English Dictionary, L'Harmattan, 2004, 2e édition augmentée, 732 p.
- Thierry Zéphir (résumé composé par la Société des Amis du Musée Cernuschi), « Koh Ker – capitale éphémère de l’empire angkorien (928-944 A.D.) », sur SAMC, (consulté en ) : plans du Prasat Thom : Henri Parmentier, « L'Art khmer classique. Monuments du quadrant nord-est », sur Gallica (consulté en ). Après téléchargement : page 16, figure 1 : « Kho Ker. Plan d'ensemble »
- Angkor redécouvert : Le film de l'exposition « Angkor. Naissance d'un mythe - Louis Delaporte et le Cambodge. », de Iliade productions (prod.) et de Frédéric Wilner (réal.), coll. « Découvertes », 2013, 1 DVD vidéo monoface double couche toutes zones 16/9, 100 min [présentation en ligne]. En complément : « Les premières découvertes » et « L'héritage de Louis Delaporte ». Koh Ker à partir de 00: 08: 52: .
Articles connexes
Lien externe
- « La danseuse de Koh Ker retrouve ses pieds », sur Musée national des arts asiatiques - Guimet, après janvier 2016 (consulté en ).