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Kmara

Kmara (en gĂ©orgien : კმარა) est un mouvement de rĂ©sistance civique nĂ© en GĂ©orgie avec l'aide de l'Open Society Institute[1], qui a contribuĂ© a dĂ©stabiliser le gouvernement d'Édouard ChevardnadzĂ©. AprĂšs que des observateurs internationaux condamnent l'attitude de ce gouvernement pendant les Ă©lections de , Kmara prit la tĂȘte de la contestation qui prĂ©cipita la chute de ce gouvernement, lors de ce qu'on appela la rĂ©volution des Roses.

Rose Revolution Georgia, Tbilissi 2003. Descendez sur l'avenue Rustaveli.

Son origine date de l'annĂ©e 2000, lorsqu'un groupe de 2500 Ă©tudiants de Tbilissi commença Ă  contester la corruption du pays dans les universitĂ©s. D’aprĂšs le journaliste canadien Mark MacKinnon, elle aurait reçu une somme de 500,000 dollars amĂ©ricains pour sa crĂ©ation, par le philanthrope George Soros[2] - [3] via l'Open Society Institute. L'ONG de dĂ©fense des droits de l'homme Liberty Institute, dirigĂ© par Levan Ramichvili, fournit de l'aide organisationnelle et logistique Ă  ce groupe qui devint Kmara en 2003[4]. Ivan Marovic, de l'organisation Otpor va former les dirigeants de Kmara Ă  fonder un parti, recruter des militants, organiser des manifestations[5].

Son action se base notamment sur l'utilisation de symboles et de slogans[6] marquant l'opinion, comme expliqué dans le livre de Gene Sharp, 198 Methods of Nonviolent Action[7]

Avec l'arrivée au pouvoir de Mikheil Saakachvili, Kmara réorienta son action contre lui, puis par la suite soutint la réintégration de l'Adjarie à la Géorgie[8].

Voir aussi

Notes et références

  1. Ukraine : L’internationale secrĂšte qui Ă©branle les dictatures de l’Est. En GĂ©orgie, en 2003, l’Open Society Institute (OSI) du financier George Soros a pareillement pris en charge la formation des militants de Kmara.
  2. Destabilization: Directed Discontent in Egypt and Beyond
  3. Russo-Georgian conflict originates With Soros Subversion
  4. Révolution, mode d'emploi. En novembre 2002, à l'initiative du National Democratic Institute for International Affairs et de la Fondation Soros, trois activistes serbes sont envoyés en mission d'évaluation à Tbilissi... Alors les Serbes concentrent leurs efforts sur la « Fair elections society »... Les « élÚves » géorgiens, par groupes de 150, apprennent à utiliser les médias pour une communication déstabilisatrice du pouvoir, à manifester dans l'ordre, à poser des affiches.
  5. De la GĂ©orgie Ă  l’Ukraine : Qui sont ces gĂ©orgiens au pouvoir en Ukraine ?
  6. ActualitĂ©s du CECE : OTPOR - KMARA - PORA : DES MOTS LOURDS DE SENS. Que s’est-il passĂ© en GĂ©orgie, lors des Ă©lections de novembre 2003 ? Nos ONG non violentes ont utilisĂ© l’article 7 du texte (slogans et symboles). Le slogan Ă©tait « ASSEZ (KMARA) », l’article 8 (banniĂšres, communications visuelles), des fanions blancs avec « ASSEZ » Ă©crit en noir Ă©taient portĂ©s par des jeunes garçons dans des camions ouverts, qui paradaient Ă  travers la ville.
  7. . Communications with a Wider Audience : Slogans, caricatures, and symbols.
  8. Respect des engagements et des obligations : la situation en GĂ©orgie. L'Ă©tat d'urgence a Ă©tĂ© imposĂ© dans la rĂ©gion (Adjarie) en novembre 2003 et plusieurs activistes de l'opposition du mouvement « Kmara » qui avaient entamĂ© une campagne anti-Abachidze en Adjarie, ainsi que des journalistes, ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s...En outre, on a empĂȘchĂ© des journalistes des mĂ©dias gĂ©orgiens Rustavi 2 et Imedi TV de filmer les manifestations organisĂ©es par Kmara.
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