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Khan Touman

Khan Touman ou Khan Tuman (arabe : ŰźŰ§Ù† Ű·ÙˆÙ…Ű§Ù†) est un village du nord de la Syrie, dans le district de Jabal Samʻān (mont SimĂ©on) dans le gouvernorat d'Alep. Le recensement de 2004 lui donne une population de 2 781 habitants. Les localitĂ©s proches sont Urum al-Kubrah, Urum al-Sughrah, al-Shaykh Ali et al-Zurbah.

Histoire

Résidence du sultan Qaitbay à Damas, peinture vénitienne anonyme, 1511
Caravane dans la steppe, peinture d'Alberto Pasini, 1867

SituĂ© au bord de la riviĂšre Qouweiq qui traverse Alep, au sud-ouest de cette ville, Khan Touman doit son nom au caravansĂ©rail (khan) construit en 1189 par l'Ă©mir Touman Nouri, rebĂąti en 1478 par le sultan mamelouk Al-Achraf Sayf ad-DĂźn Qa’it Bay puis en 1652 par Ibchir Mustafa Pacha (en), gouverneur ottoman du pachalik d'Alep.

En 1816, le voyageur français Louis-Alexandre-Olivier de Corancez dĂ©crit Khan Touman comme un village ruinĂ©. Bien que la proximitĂ© de la riviĂšre et de grands arbres favorise le repos, le caravansĂ©rail, souvent traversĂ© par des troupes, est dĂ©gradĂ© et tombe en ruines. Les voyageurs des caravanes doivent passer la nuit avec leurs bĂȘtes, sur un terrain infestĂ© d'insectes, pour Ă©viter les vols. Ils s'exposent Ă  ĂȘtre pillĂ©s par les nomades turkmĂšnes qui campent dans la plaine en hiver avec leurs troupeaux, ou par les Arabes qui y font souvent des incursions, ou rançonnĂ©s par les soldats ottomans. Plus au sud, le Qouweiq se perd dans un marais, et Ă  l'est, un Ă©tang salĂ© est exploitĂ© en saline pendant l'Ă©tĂ©[1].

En 1970, le caravansérail est en partie détruit pour aménager le chemin de fer d'Alep à Lattaquié.

Pendant la guerre civile syrienne, en 2015 et 2016, le village est disputĂ© entre les insurgĂ©s et les forces du rĂ©gime, appuyĂ©es par des gardiens de la rĂ©volution iraniens et autres Ă©trangers, lors de la bataille de Khan Touman. La tĂ©lĂ©vision gouvernementale le dĂ©crit en comme « le plus important bastion des organisations terroristes dans le sud-ouest de la province d’Alep »[2]. Les combats se poursuivent en [3].

Bibliographie

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de l’article de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Khan Tuman » (voir la liste des auteurs) dans sa version du .
  • (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de l’article de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Khan Tuman (building) » (voir la liste des auteurs) dans sa version du .
  • Louis-Alexandre-Olivier de Corancez, ItinĂ©raire d'une partie peu connue de l'Asie Mineure, Paris, 1816.

Références

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