Kekem
Kekem (parfois Kékem) est une commune du Cameroun située dans la région de l'Ouest et le département du Haut-Nkam, en pays Bamiléké.
Kekem | ||||
Administration | ||||
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Pays | Cameroun | |||
Région | Ouest | |||
Département | Haut-Nkam | |||
Démographie | ||||
Population | 31 542 hab.[1] (2005) | |||
Densité | 244 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 5° 10′ 00″ nord, 10° 02′ 00″ est | |||
Altitude | 877 m |
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Superficie | 12 910 ha = 129,1 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Cameroun
Géolocalisation sur la carte : Cameroun
Géolocalisation sur la carte : région de l'Ouest
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Le Nkam qui est le fleuve plus long du département Haut-Nkam.
Géographie
Situé sur l'axe Douala-Bafoussam, le village est célèbre par sa première maison dotée d'un étage, dont la terrasse porte fièrement en fer forgé la mention Le Premier étage de Kékem.
L'arrondissement de Kekem compte sept groupements. La Commune compte 25 conseillers municipaux tous issus du RDPC, depuis les municipales de 2002.
L'urbanisation est susceptible de s'étendre vers le quartier Bangui Chari. Bangui Chari à l'avantage de se situer géographiquement sur un plateau argilo-sableu. Le maire Djouamadji Joseph estime que c'est une zone d'opportunités de tous genres. Sur le plan sociologue, Kekem est « jaloux » de son cosmopolitisme qui fait de lui une mosaïque de culture. Il est peuplé en majorité de bamilekes descendus des hauts plateaux, puis des Mboo venus de Melong et de la Plaine des Mboo. Parmi ces bamilekes, les Fondjomekwet, les Fotouni et les originaires du Nde sont les plus nombreux.
Histoire
Le , la ville a connu un glissement de terrain qui a endeuillé une famille et laissé plus de quarante personnes sans abris. L'opération de secours a été illico organisée par le sous préfet Pipa, qu'assistait le maire Djouamadji Joseph. Le maire Sielienou, soucieux de la circulation des hommes et des biens, décida de la création de la déviation située en contrebas du grand mur. À cette occasion, le CERAC accorda un important don en produits de premières nécessité aux sinistrés. Au départ Keukeum, signifiant franges du fleuve Nkam ou franges de montagnes, de talus, de ravins, vu sa position par rapport au fleuve et aux hautes terres de l'ouest. Il a été écrit KEKEM par l'administration.
Population
Lors du recensement de 2005, la commune comptait 31 542 habitants[1], dont 17 333 pour Kekem Ville.
Elles sont composées des bamiléké majoritaires 88 %, les mbos 10 % et les autres tribus 2 %.
La diversité des populations locales fait de Kekem le Cameroun en miniature.
Parmi ces populations d'implantions anciennes, on note une prépondérance des communautés Fondjomekwet, Fotouni, bamboutos, nde, haut plateau, midi, mbos, etc.
Elles vivent dans la paix et la concorde.
Structure administrative de la commune
Outre la ville de Kekem proprement dite, la commune comprend les villages suivants[1] :
- Balembo
- Bamengui
- Fonkouakem
- Fondjomoko
- Foyemtcha
- Mboebo
- Tchoungou
Notes et références
- Troisième recensement général de la population et de l'habitat (3e RGPH, 2005), Bureau central des recensements et des études de population du Cameroun (BUCREP), 2010.
Annexes
Bibliographie
- P. Tjeega et H. Elingui, Dictionnaire des villages du Haut-Nkam, Horizon IRD, juillet 1982, 100 p. [lire en ligne]
Articles connexes
Liens externes
- Kekem, sur le site Communes et villes unies du Cameroun (CVUC)