Karl Huber (1915-2002)
Karl Huber, né le à Saint-Gall et mort à Berne le , est une personnalité politique suisse, membre du parti démocrate-chrétien.
Karl Huber | |
Portrait de Karl Huber. | |
Fonctions | |
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9e chancelier de la Confédération suisse | |
– (11 ans et 6 mois) |
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Élection | |
RĂ©Ă©lection | |
Prédécesseur | Charles Oser |
Successeur | Walter Buser |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Gall (Suisse) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Berne (Suisse) |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | Parti démocrate-chrétien (PDC) |
Diplômé de | Université de Berne |
Biographie
Après avoir terminé son collège à Saint-Gall, il suit des études son droit à l'Université de Berne où il obtient le titre de docteur en droit en 1939. En 1941, il est engagé comme collaborateur juridique au Département de l’économie avant d'être nommé en 1954 au secrétariat général du Département fédéral de l’économie publique, dont il devient secrétaire général de 1957 à 1967.
Cette année-là , il est élu chancelier de la Confédération. La « formule magique » valable pour le Conseil fédéral vaut pour la première fois à la Chancellerie : il est en effet assisté d’un vice-chancelier radical, Jean-Marc Sauvant et d’un vice-chancelier socialiste, Walter Buser.
Dès sa nomination, Karl Huber allège et rationalise la manière dont le Conseil fédéral prend des décisions : il uniformise la présentation des dossiers, prescrit les règles à suivre pour la préparation des textes de loi (procédure de consultation), élabore les premières lignes directrices de la politique du Conseil fédéral pour la législature à venir et préconise la recherche de solutions consensuelles par les quatre partis gouvernementaux. Ces réformes sont officialisées dans la loi de 1978 sur l’organisation de l’administration. Les droits politiques sont condensés dans une seule loi approuvée en votation populaire le , alors qu'il découlaient d'une multitude de textes auparavant.
Peu avant son départ à la retraite en 1981, l'Université de Fribourg lui décerne le titre de docteur honoris causa.
Voir aussi
Bibliographie
- Chancellerie fédérale, « Karl Huber (chancelier de 1968 à 1981) » (consulté le )