Karel Verbist
Karel (Martinus Carolus), "Carl", "Charles" ou "Sjoareltsje" Verbist, né le à Wijnegem[1] et mort le à Bruxelles, est un coureur cycliste belge, spécialiste du demi-fond.
Nom de naissance |
Martinus Carolus Verbist |
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Naissance | |
Décès |
(Ă 25 ans) Bruxelles |
SĂ©pulture |
Wijnegem Communal Cemetery (d) |
Nationalité |
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Biographie
Karel Verbist entre en contact avec le cyclisme lors de son apprentissage comme maçon et court d'abord en amateur pour un club, le RCB. En 1906, il participe à Paris-Roubaix[2] et attire l'attention en remportant de manière inattendue une course de 24 heures à Anvers[3]. Son ami d'enfance, l'entraineur de demi-fond et ancien pilote automobile Constant "Stan" Ceurremans[4] remarque Verbist, reconnaît son talent et le persuade d'acheter une machine plus puissante. Avec cette machine et Ceurremans comme entraineur, il se tourne alors vers les courses de professionnels.
En 1907, Verbist prend la deuxième place au championnat du monde de demi-fond à Paris[5]. En octobre 1907, il est blessé lors de l'accident qui coute la vie à Ernest Wolff l'entraineur de Robl sur la piste de Dresde[6] - [7].
Au cours des deux années suivantes, Verbist bat presque tous les coureurs connus de l'époque, Paul Guignard, Georges Parent, Léon Vanderstuyft[8], Thaddäus Robl et remporte de nombreux grands prix. En 1908 et 1909, il est champion de Belgique de demi-fond. En 1908, il est également le premier à parcourir 100 km derrière un entraineur en moins d'une heure et bat les records du monde de la discipline[9].
Le , en présence du roi Léopold de Belgique, Verbist remporte le Prix du Roi devant Léon Vanderstuyft, Louis Darragon et Georges Parent[10].
Le , jour de la fête nationale belge, au dernier tour du Prix Dürkopp, sur la piste du Karreveld à Bruxelles, Verbist entre en collision avec la moto de son entraineur Constant Ceurreman, dont le pneu arrière à crevé. Il est projeté, retombe sur la piste, et est heurté de plein fouet par la moto d'Emil Meinhold (de), qui entraine Albert Schipke et la colonne vertébrale fracturée, meurt presque immédiatement[11] - [12] - [13] - [14] - [15] - [7].
Extrêmement populaire, il reçoit des funérailles nationales auxquelles assistent plusieurs milliers de personnes. Il est inhumé dans le cimetière municipal de Wijnegem[1] - [16]. Une réunion sportive est organisé au vélodrome de Zurenborg, au profit de son monument funéraire, avec la participation de Louis Darragon[17].
Verbist est le sujet d'une ballade funèbre flamande qui se traduit à peu près par « Chareltje, Chareltje Verbist, si tu n'avais pas roulé sur la piste, tu n'aurais peut-être pas fini dans un cercueil »[18] - [19].
Palmarès sur piste
Championnats du monde
- Paris 1907
- Médaillé d'argent du demi-fond professionnels[5] - [20].
Championnat de Belgique
- Champion de Belgique de demi-fond: 1908 et 1909
Autres
- 1907 :
- 1908 :
- 1er Grand Prix du Printemps Ă Hanovre[23].
- 1re Coupe d'Or de Cologne
- 1er Grand Prix d'Europe sur 100 km Ă Dresde[24]
- 1er GP Allemagne 1/2 longue distance (DĂĽsseldorf)
- 1er Prix Siebengebirge (Cologne)[25]
- 1er Derby allemand (Cologne)[25]
- 1er course horaire de Steglitz
- 2e prix international du printemps (Leipzig)
- 1909 :
Notes et références
- « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
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- (nl) « Het vergeten graf van een vader en zoon », sur Stuyfssportverhalen, (consulté le )
- « Le Monde illustré », sur Gallica, (consulté le )
- (en) The Bicycling world and motorcycle review, New York : [Bicycling World Co.], 902 p. (lire en ligne), p. 240 et 510
- « Le martyrologe du demi-fond », sur Stayer France, (consulté le )
- « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
- Marcel Viollette, Lucien Petit-Breton, Thornwald Ellegaard et Louis Darragon, Le cyclisme, (lire en ligne), p. 342 et 368
- « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
- (de) Sport-Album der Rad-Welt, Vol. 8, 1909, p. 49. Berlin, Verlag Rad-Welt.
- « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Journal », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
- (nl) « Sportsite van het Jaar Sportwereld », Het Nieuwsblad, (consulté le )
- « L'Intransigeant », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
- (nl) Marnix Gijsen, De zomers van mijn jeugd : omnibus, Amsterdam : Meulenhoff, (ISBN 978-90-290-1848-7, lire en ligne)
- (nl) Patrieck Geldhof, En de broodrenner, hij fietste verder: het wielrennen in België tijdens WO II, ACCO, (ISBN 978-90-334-5815-6, lire en ligne [archive du ]), p. 17
- « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
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- « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
Bibliographie
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Karel Verbist » (voir la liste des auteurs).
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Karel Verbist » (voir la liste des auteurs).
Liens externes
- Ressource relative au sport :
- (en) Site du Cyclisme
- (de) « Verbist, Karel », sur www.cycling4fans.de (consulté le ).
Image externe | |
Photographies de presse sur le site de la Bibliothèque nationale de Francelire en ligne sur Gallica | |