Kannemeyeriiformes
Les Kannemeyeriiformes forment un clade de thérapsides dicynodontes, généralement de grande taille, ayant existé durant la totalité du Trias. Ce groupe est défini pour « inclure l'espèce Kannemeyeria simocephalus et tous les dicynodontes qui lui sont plus étroitement liés qu'à Lystrosaurus murrayi ».
Règne | Animalia |
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Embranchement | Chordata |
Classe | Synapsida |
Ordre | Therapsida |
Sous-ordre | †Anomodontia |
Infra-ordre | †Dicynodontia |
Super-famille | †Dicynodontoidea |
Familles de rang inférieur
- †Angonisaurus
- †Dinodontosaurus
- †Dolichuranus
- †Parakannemeyeria
- †Rabidosaurus
- †Rechnisaurus
- †Repelinosaurus
- †Rhadiodromus
- †Kannemeyeria
- †Sinokannemeyeria
- †Uralokannemeyeria
- †Wadiasaurus
- †Xiyukannemeyeria
- †Shansiodontidae
- †Stahleckeriidae
Histoire Ă©volutive
Bien qu'il s'agisse du groupe de dicynodontes le plus riche en espèces de la période du Trias, les Kannemeyeriiformes présentent beaucoup moins de diversité en termes d'anatomie et de rôles écologiques que les dicynodontes du Permien.
Les Lystrosauridae (en) sont le groupe le plus étroitement apparenté aux Kannemeyeriiformes, et puisque les premiers lystrosauridés sont connus depuis la fin du Permien, la divergence de ces deux groupes doit avoir eu lieu au moins aussi loin que cette époque, ce qui implique qu'une longue lignée fantôme doit exister[1]. Bien qu'aucun membre du clade ne soit encore trouvé dans les archives datant de la fin du Permien, la récente découverte de Sungeodon aide à combler une lacune dans les premiers fossiles du groupe en montrant que les Kannemeyeriiformes se soit diversifiés juste après l'extinction Permien-Trias[2].
Classification
Historique
Trois familles sont traditionnellement incluses dans le groupe : Kannemeyeriidae, Shansiodontidae (en), Stahleckeriidae et Dinodontosauridae (en)[3]. Cependant, certaines de ces familles ne sont pas reconnues, la plupart des genres étant classés dans les Kannemeyeriidae[4]. Des analyses phylogénétiques récentes suggèrent que ces familles représentent des plans corporels ou des morphotypes similaires plutôt que de véritables groupements évolutifs[1].
Phylogénie
Ci-dessous, un cladogramme de Kammerer et al. (2013)[1] :
Kannemeyeriiformes |
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Notes et références
Notes
Références
- (en) Kammerer, Fröbisch et Angielczyk, « On the Validity and Phylogenetic Position of Eubrachiosaurus browni, a Kannemeyeriiform Dicynodont (Anomodontia) from Triassic North America », PLOS ONE, vol. 8, no 5,‎ , e64203 (PMID 23741307, PMCID 3669350, DOI 10.1371/journal.pone.0064203, Bibcode 2013PLoSO...864203K)
- (en) Maisch, M. W.; Matzke, A. T. (2014). "Sungeodon kimkraemerae n. gen. n. sp., the oldest kannemeyeriiform (Therapsida, Dicynodontia) and its implications for the early diversification of large herbivores after the P/T boundary". Neues Jahrbuch für Geologie und Paläontologie - Abhandlungen 272: 1. doi:10.1127/0077-7749/2014/0394. edit
- (en) Zavattieri et Arcucci, « Edad y posición estratigráfica de los tetrápodos del cerro Bayo de Potrerillos (Triásico), Mendoza, Argentina », Ameghiniana, vol. 44,‎ , p. 133–142 (ISSN 1851-8044, lire en ligne)
- (en) Surkov et Benton, M.J., « Head kinematics and feeding adaptations of the Permian and Triassic dicynodonts », Journal of Vertebrate Paleontology, vol. 28, no 4,‎ , p. 1120–1129 (DOI 10.1671/0272-4634-28.4.1120)