Kanchipuram
Kanchipuram (காஞ்சிபுரம் en tamoul, काञ्चिपुरम् en sanskrit), Kanchi, ou Kancheepuram (ou même Conjeevaram) est l'une des sept villes saintes de l'Inde. Elle fut la capitale des grands royaumes dravidiens (Pallava, Chola...). Elle se trouve sur la rivière Palar dans l'État du Tamil Nadu en Inde, à environ soixante-cinq de kilomètres de Madras. Elle recèle de nombreux sanctuaires dont certains datent du VIIe et VIIIe siècles[1].
Kanchipuram காஞ்சிபுரம் / Conjevaram | |||||
Dans l'enceinte du Temple de Kailasanathar | |||||
Administration | |||||
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Pays | Inde | ||||
État ou territoire | Tamil Nadu | ||||
District | District de Kanchipuram | ||||
Fuseau horaire | IST (UTC+05:30) | ||||
Démographie | |||||
Population | 164 265 hab. (2011) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 12° 29′ nord, 79° 26′ est | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Inde
Géolocalisation sur la carte : Inde
Géolocalisation sur la carte : Tamil Nadu
Géolocalisation sur la carte : Tamil Nadu
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Centre religieux
Surnommée la ville aux 1000 temples, elle n'en compte tout de même pas moins de 125. Elle attire de nombreux pèlerins et touristes. Les deux grands courants de l'hindouisme: le shivaïsme et le vishnuisme, sont représentés à parts égales, mais aussi le jaïnisme. On y trouve les temples de :
- Temple de Kailasanathar
- Temple d'Ekambaranatha
- Temple Varadharaja Perumal
- Temple de Kamakshi Amman
- Temple de Kachapeshwarar
- temple de Kumara Kottam
etc.
Une danseuse comme Balasaraswati a effectué son arangetram, sa première danse en public sur une scène, à l’âge de sept ans, en 1925, dans un temple de Kanchipuram[3] - [4].
Centre économique
La ville compte aujourd'hui 200 000 habitants. Son économie repose essentiellement sur le tourisme et sur les tisserands de soie qui ont fait la réputation de la ville en la matière.
Voir aussi
Références
- The A to Z of Hinduism, par B.M. Sullivan publié par Vision Books, page 107, (ISBN 8170945216)
- Anne-Marie Loth, Art de l'Inde : diversité et spiritualité. 1, des origines à la fin du VIIIe siècle, Bruxelles ; Paris, Chapitre Douze,, , 448 p. (ISBN 2-915345-02-3), p. 369
- (en) « Tracing Balasaraswati’s journey », The Hindu, (lire en ligne)
- (en) Ruchira Ghosh, « Balasaraswati: The Dancer Who Popularised Bharatnatyam To The World », Feminism in India, (lire en ligne)