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Kamel Malti

Kamel Mahieddine Malti est un musicologue et latiniste algérien, né à Tlemcen en 1929 et mort à Dijon en 2011. Il a exercé comme professeur agrégé de langue française à la faculté des Lettres à l'Université d'Alger.

Kamel Malti
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Biographie
Naissance
Décès
(Ă  81 ans)
Dijon
Nationalité
Activités
Musicologue, latiniste

Biographie

Kamel Malti est né le , dans le quartier d'El Qalaâ inférieure à Tlemcen, non loin de la maison de Cheïkh Larbi Bensari. Il est le fils de Abdelhamid Malti et de Aïni Bouchama[1].

Lors de la guerre d'Algérie, il est l'un des signataires aux côtés de Mahfoud Kaddache et Mouloud Mammeri, ainsi que des milliers d'enseignants français en Algérie, de la pétition lancée en 1956, qui plaide pour une résolution pacifique du problème algérien[1]. Après, l'indépendance, il a étudié à la Sorbonne avant d'enseigner au lycée Henri IV puis au lycée Saint-Louis[1].

Il est parmi les fondateurs de l'Université algérienne dès les lendemains de l'indépendance[2]. Il a exercé comme professeur agrégé de langue française à la faculté des Lettres à l'Université d'Alger dont il a été recteur honoraire. Polyglotte, il maîtrisait, en outre l'arabe, le latin, le grec, le sanscrit et l'hébreu[1].

Kamel Malti est musicologue, latiniste, traducteur et conférencier[1] ; spécialiste de la musique arabo-andalouse algérienne, toutes écoles confondues. Il menait notamment des recherches sur le mefqoud (« pièces musicales inédites »)[3]. Il a joué un rôle fondamental dans la reconstitution du patrimoine musical classique algérien, principalement algérois et tlemcénien[2]. Il était désigné membre du jury du festival national du hawzi de Tlemcen en 2007 et vice-président de l'Association de musique arabo-andalouse El Fekhardjia[1].

Kamel Malti est mort à l'hôpital de Dijon le [4]. Il résidait dans la commune de Hydra à Alger, mais venait régulièrement à Tlemcen. Plusieurs personnalités ont assisté à ses obsèques au cimetière de Sidi Senouci de sa ville natale, parmi elles l'archevêque Mgr Henri Teissier, le recteur Noureddine Ghouali et le commissaire de « Tlemcen 2011 » Abdelhamid Benblidia[1].

Publications

Kamel Malti a Ă©crit plusieurs publications[1] :

  • Ces trĂ©sors enfouis dans les mĂ©moires, un article sur CheĂŻkh Mohammed Bouali, publiĂ© dans El Moudjahid en 1983.
  • Une vie, une Ĺ“uvre exemplaire, publiĂ© dans Il Ă©tait une fois Tlemcen, Ă  la mĂ©moire de Djelloul Benkalfat, 1998.
  • L'idĂ©ologie de l'Ă©cole Ă  l'Ă©poque de Saint Augustin, lors du Colloque international sur Saint Augustin Ă  Annaba, 2001.
  • Le symbolisme de la lune dans les poèmes andalous chantĂ©s, publiĂ© dans Le Lien des Amis de Tlemcen (n°5 / )
  • Chants andalous (2002 et 2006 / ENAG), prĂ©face des deux ouvrages de Sid-Ahmed Serri , ainsi que la traduction des poèmes andalous.
  • Les rythmes dans l'Ă©criture de Saint Augustin : points d'une problĂ©matique, au programme de l'annĂ©e de l'AlgĂ©rie en France (2003).
  • De la pĂ©dagogie selon Saint Augustin, publiĂ© dans Le Lien des Amis de Tlemcen (n°8/)
  • Printemps andalou, livret d'un coffret de 5 CD (ONDA) consacrĂ©s Ă  la musique arabo-andalouse de la sanaâ d'Alger, 2007.

Références

Annexes

Articles connexes

Lien externe

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