Köbi Frei
Köbi Frei, né le à Heiden, est une personnalité politique appenzelloise, membre de l'Union démocratique du centre (UDC). Il est membre du Conseil d'État d'Appenzell Rhodes-Extérieures de à .
Köbi Frei | |
Fonctions | |
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Conseiller d'État | |
– | |
Élection | 6 avril 2003 |
Réélection | 11 mars 2007 13 février 2011 8 mars 2015 |
Successeur | Hansueli Reutegger |
Député au Conseil cantonal d'Appenzell Rhodes-Extérieures | |
– | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | Union démocratique du centre |
Profession | MĂ©canicien sur machines |
RĂ©sidence | Heiden |
Biographie
Köbi Frei naît le à Heiden, dans le canton d'Appenzell Rhodes-Extérieures[1].
Il grandit à Heiden[1]. Après son école obligatoire, il fait un apprentissage de mécanicien sur machines. Il obtient sa maîtrise fédérale en 1985 et travaille dans plusieurs PME jusqu'en 1995. L'année suivante, il crée sa propre entreprise de machines de constructions à Saint-Gall. Il la dirige jusqu'à son élection au gouvernement appenzellois en 2003[1].
Il est commandant d'unité, puis chef d'état-major dans l'aviation à l'armée[1].
Il est séparé et père de deux filles. Il habite à Heiden[1].
Parcours politique
Il est membre de l'UDC[1].
Il siège au Conseil cantonal d'Appenzell Rhodes-Extérieures de 1998 à 2003[1], où il est chef du groupe UDC[2].
Il est conseiller d'État du canton d'Appenzell Rhodes-Extérieures du au , à la tête du Département des finances[1] - [3]. Il est élu au deuxième tour le [4], boutant pour trois ans le Parti socialiste hors du gouvernement[2]. Il est réélu le sur une liste commune avec les six autres candidats[5] et le 13 février 2011[6] - [7], alors que seuls sept candidats se présentent à l'élection. La même année, il échoue face à Andrea Caroni dans sa tentative de décrocher un siège au Conseil national[2]. En 2015, lors de sa troisième et dernière réélection (le nombre de mandats successifs est limité à quatre[8]), il obtient le plus mauvais résultat des cinq élus après avoir été critiqué pour les honoraires élevés touchés par le conseil d'administration du réseau hospitalier cantonal dont il est membre[2]. Deux ans plus tard, alors qu'il aurait dû devenir Landammann selon les règles non écrites d'ancienneté, le Parti libéral-radical décide de lancer la candidature de Paul Signer contre lui. Celui-ci l'emporte nettement, par 9 655 voix contre 5 400[9].
RĂ©alisations et bilan de son action au gouvernement
Sous sa direction, le taux cantonal d'imposition sur les bénéfices des personnes morales est divisé par deux pour s'établir à 6 % au , soit le taux le plus bas de Suisse. Il remporte sept des huit votations populaires organisées au cours de ses quatre mandats. Sa seule défaite est l'abrogation en 2012 des forfaits fiscaux dans le canton, à laquelle il était opposé[2].
Il est longtemps considéré comme l'homme fort du gouvernement. Le magazine Bilan l'élit à deux reprises meilleur directeur des finances de Suisse[2].
Références
- (de) « Köbi Frei », sur Site du canton d'Appenzell Rhodes-Extérieures, (consulté le )
- (de) Jesko Calderara, « Der "Finanzdirektor des Jahres" geht: Die Bilanz zum Abgang von Köbi Frei », sur St.Galler Tagblatt, (consulté le )
- (de) « Doppel-Rücktritt - Wenn 29 Jahre Regierungs-Erfahrung zurücktreten », sur Schweizer Radio und Fernsehen (SRF), (consulté le )
- (de) « SP und SVP sehen sich als Wahlsiegerinnen », sur swissinfo.ch, (consulté le )
- (de) « Tagesschau - Regierungsratswahlen AR », sur SRF.ch, (consulté le )
- (de) Kantonskanzlei, « Schlussergebnisse Kantonale Wahlen vom 13. Februar 2011 », sur Ar.ch, (consulté le ), p. 157
- (de) Marc Bühlmann, « Regierungsratswahlen Appenzell Ausserrhoden 2011 », sur anneepolitique.swiss, (consulté le )
- « Constitution du canton d'Appenzell Rhodes-Extérieures, art. 83, al. 1bis », sur Plateforme du droit fédéral - Recueil systématique, (consulté le )
- Jörg Krummenacher, « Paul Signer wird neuer Landammann », NZZ,‎ (lire en ligne)