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Julio Alak

Julio CĂ©sar Alak, nĂ© le Ă  Benito JuĂĄrez dans la province de Buenos Aires, est un homme politique argentin. avocat de formation, il fut maire de la ville de La Plata pendant seize ans (de 1991 Ă  2007, aprĂšs trois rĂ©Ă©lections), et occupe actuellement le poste de ministre de la Justice et des Droits de l’homme de la RĂ©publique argentine.

Julio Alak
Julio Alak.
Fonctions
Minister of Justice and Human Rights of Argentina
-
GermĂĄn Garavano (en)
Maire de La Plata
-
Pablo Oscar Pinto (d)
Pablo Bruera (en)
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique

Biographie

NĂ© le dans la petite localitĂ© pampĂ©enne de Benito JuĂĄrez, dans le sud de la province de Buenos Aires, il arriva en 1976 Ă  La Plata pour Ă©tudier le droit Ă  l’UniversitĂ© nationale de La Plata (UNLP). DĂšs ses annĂ©es d’étudiant, il commença Ă  s’engager dans l’activitĂ© politique militante, au sein du groupe universitaire APU, branche platense du groupe Unidos, que dirigeait Chacho Álvarez[1]. En mĂȘme temps, il se voua Ă  l’enseignement, au journalisme, et Ă  la pratique professionnelle. Son diplĂŽme obtenu, il devint membre en 1982 de l’AssemblĂ©e permanente pour les droits de l'homme (APDH) de La Plata, acceptant Ă©galement d’assumer le rĂŽle de parrain de proches parents de dĂ©tenus-disparus. Cette mĂȘme annĂ©e 1982, il conclut un accord avec le caudillo JosĂ© Amerise, lequel allait toutefois perdre, comme candidat vice-gouverneur aux Ă©lections de l’annĂ©e suivante, face au pĂ©roniste Herminio Iglesias. En 1984, il commença Ă  militer au sein du Parti justicialiste (PJ), pour en devenir le prĂ©sident de la section platense en 1988. ParallĂšlement, il poursuivait une carriĂšre de professeur de droit public Ă  la facultĂ© des Sciences juridiques de l’UNLP.

En 1991, ĂągĂ© de 32 ans, Alak rĂ©ussit Ă  arracher la mairie de La Plata au radicalisme, avec quelques voix seulement d’avance, puis fut rĂ©Ă©lu en 1995, 1999 et encore en 2003.

Il figura comme personne-ressource du pĂ©ronisme sous les prĂ©sidences de Carlos Menem, Eduardo Duhalde et NĂ©stor Kirchner. AprĂšs que Cristina FernĂĄndez de Kirchner, originaire de Tolosa, dans la banlieue nord-ouest de La Plata, eut Ă©tĂ© choisie comme candidate Ă  la prĂ©sidence pour le Parti justicialiste, Alak eut un rĂŽle important Ă  jouer dans la campagne Ă©lectorale au niveau national. Ayant des liens de voisinage avec la famille de Cristina FernĂĄndez, Alak quitta la fonction publique le , jour de l’élection de Cristina FernĂĄndez Ă  la prĂ©sidence, mais pour Ă  peine deux mois et demi. Le , il fut appelĂ© par la prĂ©sidente Ă  exercer comme directeur dĂ©lĂ©guĂ© pour l’État argentin Ă  la compagnie aĂ©rienne AerolĂ­neas Argentinas[2] - [3]. Il prit ses fonctions aux cĂŽtĂ©s de Vilma Castillo, qui avait Ă©tĂ© adjointe comptable de Cristina FernĂĄndez pendant son mandat de sĂ©natrice. Il y manifesta bientĂŽt un profil personnel, adoptant une attitude Ă©quidistante entre Ricardo Jaime et Julio De Vido, les hommes Ă  qui Ă©tait imparti de dĂ©cider de la nationalisation de la compagnie. En , celle-ci fut prise en charge par l’État et Alak en devint le directeur gĂ©nĂ©ral. Sous son mandat, l’on procĂ©da Ă  l’achat de nouveaux avions Boeing ainsi qu’à l’expropiation de l’entreprise, du reste toujours en cours.

Le , Alak fut nommé ministre de la Justice et des Droits de l'homme[4], et reconduit à ce poste le sous le second mandat de la présidente Cristina Fernåndez[5].

Références


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