Julien Saraben
Julien Saraben est un illustrateur et peintre français né au Havre le et mort à Trélissac le [1].
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(à 87 ans) Trélissac |
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Biographie
Julien Saraben est le fils de Joseph Saraben, peintre décorateur au Théâtre du Havre qui avait eu Georges Braque comme apprenti, et de Marie Juliette Deneulin, violoncelliste. Son frère, Georges Saraben, et son cousin, Marius Saraben, qui se formaient pour être peintres, ont été tués au cours de la Première Guerre mondiale. Son oncle, Louis-Alexis Saraben[2], peintre, a été l'élève de Charles Lhuillier à l'École des beaux arts du Havre.
Après des études à l'école des beaux-arts du Havre, il a obtenu une bourse de la ville pour continuer ses études à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Raphaël Collin entre 1910 et 1913. Il est violoniste à l’orchestre du Théâtre Sarah Bernhardt pour augmenter ses revenus. Il a obtenu en 1913 le premier degré du professorat de dessin. Il est ensuite mobilisé et combat pendant la Première Guerre mondiale dans le 5e régiment du génie.
En 1919, au sortir de la guerre, il choisit de s'installer à Paris comme peintre décorateur. Il peint des décors pour l'Opéra, l'Opéra-Comique, les Folies Bergère et le Vaudeville-Lyrique. Il travaille dans l'atelier Deshayes. Entre 1920 et 1927 il a été professeur de dessin au collège de Soissons.
En 1925, il a obtenu son second degré de professeur de dessin. En 1927, il est nommé professeur de dessin au lycée de garçons de Périgueux. Ses qualités humaines le font nommer directeur de l'École municipale de dessin, en 1931. Il est nommé professeur de dessin à l'École normale en 1937. La même année, il est choisi comme conservateur du Musée du Périgord. Il en devient le directeur en 1942. C'est en 1958 qu'il a quitté le musée, l'École normale et le lycée.
Il s'est marié avec Gabrielle Saraben-Varailhon, originaire de Ribérac, autodidacte, qui a enseigné la peinture à l'école Sainte-Marthe de Périgueux.
Il a réalisé des peintures à l'huile, des aquarelles, des bois gravés, mais a surtout excellé dans le dessin et la gravure. Il a été illustrateur pour Les grands chemins sous la lune et Périgord, terre de légendes, publiés par l'éditeur Pierre Fanlac et Léon Bloy et le Périgord aux Éditions Floury. Il avait réalisé des peintures pour décorer un kiosque pour le stade du Val d'Atur[3] - [4].
Il a exposé ses œuvres dans de nombreux salons à partir de 1923.
Distinctions
Notes et références
- Acte de naissance au Havre, no 2244, vue 46/544, avec mention de mariages à Paris en 1919 et à Périgueux en 1932, ainsi que du décès à Trélissac le 12 décembre 1979.
- Émile Bellier de La Chavignerie et Louis Auvray, Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours : architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes, t. 2, Paris, Librairie Renouard, (lire en ligne), p. 463
- « Courrier des lecteurs : stade route d'Atur, peintures de Julien Saraben », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. 135, no 4,‎ , p. 314-316 (lire en ligne)
- Sud Ouest : Des logements au stade du Val d'Atur (17/12/2010)
- Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1936, p. 377
Annexes
Bibliographie
- Guy Penaud, Dictionnaire biographique du PĂ©rigord, , 957 p. (ISBN 978-2-86577-214-8), p. 847
- Jean Riboulet-Rebière, « Les artistes en Périgord : Julien Saraben (1892-1979) », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. 130, no 4,‎ , p. 552, 560-561 (lire en ligne)
- Jacques Saraben, « Julien Saraben, peintre de l'École de Périgueux », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. 137, no 2,‎ , p. 151-152 (lire en ligne)
- Jean-Michel Linfort, « L'“école de Périgueux” : une tradition paysagère entre interrogations arlésiennes et arborescences avérées », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. 148, no 3,‎ , p. 231-232 (ISSN 1141-135X)
Liens externes
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Archives Bugue-Périgord Noir : Robert Delfour, « Julien Saraben », Le Populaire du Centre , 1964