Jules LĂ©ger
Jules Léger, né le à Saint-Anicet (Québec) et mort le à Ottawa (Ontario) à l'âge de 67 ans, est un homme d'État. Il fut le vingt-et-unième gouverneur général du Canada, de 1974 à 1979.
Jules LĂ©ger | |
Fonctions | |
---|---|
21e gouverneur général du Canada | |
– (5 ans et 8 jours) |
|
Monarque | Élisabeth II |
Premier ministre | Pierre Elliott Trudeau |
Prédécesseur | Roland Michener |
Successeur | Edward Schreyer |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Anicet, Québec (Canada) |
Date de décès | |
Nationalité | canadienne |
Conjoint | Gabrielle LĂ©ger (en) |
Diplômé de | Sorbonne Université de Montréal |
Profession | Diplomate |
|
|
Gouverneurs généraux du Canada | |
Biographie
Il commence sa carrière comme journaliste au quotidien Le Droit d'Ottawa puis se dirige, après son mariage en 1938 avec Gabrielle Léger (en). (1916-1998), dans l'enseignement à l'Université d'Ottawa. En 1940, il embrasse la carrière de diplomate et occupe successivement les postes d'ambassadeur du Canada à Londres, au Mexique, en Italie (entre 1962 et 1964), puis en France (entre 1964 et 1968). Entre 1958 et 1962, il est représentant permanent du Canada à l'Otan, et compte parmi les très nombreux Canadiens disséminés alors dans l'organisation dont Hugh Hambleton. En 1969, il est sous-secrétaire d'État, subordonné à G. Pelletier.
Nommé gouverneur général en 1974, il aide à redéfinir le rôle du gouverneur général au Canada. À peine est-il nommé qu'un accident cérébro-vasculaire le prive de ses forces et altère sa capacité d'élocution. Il ne s'en remet jamais entièrement, mais parvient, à force de courage, à retrouver l'usage de la parole, et termine dignement son mandat.
Il est le frère cadet du cardinal Paul-Émile Léger.
L'une de ses deux filles, Francine est décédée subitement à l'ambassade du Canada en France en 1968 pendant son mandat ce qui peut expliquer le retour à Ottawa[1].
Références
- « La dépouille de Francine Léger à Montréal », La Presse,‎ , p. 4 (lire en ligne)