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Jules-Isidore Lafrance

Jules-Isidore Lafrance, né à Paris le et mort dans la même ville le , est un sculpteur français.

Biographie

Inscrit à l’École des beaux-arts de Paris, Jules-Isidore Lafrance est élève de Francisque Duret, de Jules Cavelier et d’Auguste Maillard.

Il débute au Salon de la Société des artistes français en 1860.

Il obtient le premier grand prix de Rome en 1870 et séjourne à la villa Médicis à Rome entre 1871 et 1874. De retour en France, il se voit décerner la médaille d’or du Salon en 1874, puis obtient une médaille d’or à l’Exposition universelle de 1878 à Paris.

Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur le .

Une partie de ses œuvres sont éditées par la fonderie Susse.

Ses obsèques ont eu lieu le à Paris au cimetière de Montmartre[1], puis son corps a été transféré au cimetière de Passy le , où il repose avec ses parents (4e division, 1re ligne est, no 9 nord).

Ĺ’uvres

Saint Jean-Baptiste enfant (1878), Paris, musée d'Orsay.
Monument à Frédéric Sauvage (1881, détail), Boulogne-sur-Mer, place Sauvage.
  • Samson rompant ses liens, 1870, premier prix de Rome[2], Paris, École nationale supĂ©rieure des beaux-arts.
  • Saint-Jean Baptiste enfant. L'artiste adressa un modèle en plâtre au cours de son sĂ©jour Ă  la villa MĂ©dicis Ă  Rome, en 1873. Acquis par l’État en 1874, exposĂ© Ă  l’Exposition universelle de 1878, il a Ă©tĂ© envoyĂ© au musĂ©e des Beaux-Arts de Reims. Un bronze, fondu par le fondeur Martin et exposĂ© au Salon de 1876, est conservĂ© au musĂ©e des Beaux-Arts et de la Dentelle Ă  Alençon. La statue en marbre de 1878 (h. 149 cm) est conservĂ©e Ă  Paris au musĂ©e d’Orsay[3].
  • Saint Jean prĂŞchant dans le dĂ©sert, statue en plâtre, 1874, musĂ©e des Beaux-Arts de Reims. Le mĂŞme modèle, en bronze, fondu par les Ă©tablissements Susse, est conservĂ© au musĂ©e des Beaux-Arts et de la Dentelle d’Alençon.
  • Monument Ă  FrĂ©dĂ©ric Sauvage. En 1864, la municipalitĂ© de Boulogne-sur-Mer dĂ©cide d'Ă©riger un monument Ă  la mĂ©moire de l'inventeur boulonnais. Le ministère des Beaux-arts, dans un arrĂŞtĂ© du , charge Lafrance d'exĂ©cuter le modèle de la statue et accepte ensuite la proposition de l’artiste telle que prĂ©sentĂ©e au Salon de 1880. Le comitĂ© d'Ă©tude propose, le , la pose de trois bas-reliefs relatant des Ă©pisodes de sa vie. Le monument, Ă©difiĂ© selon les plans du sculpteur boulonnais Albert Thomas, est inaugurĂ© le . Les bas-reliefs sont dus au sculpteur Édouard Lormier. Statue et bas-reliefs ont Ă©tĂ© fondus par Gruet Jeune de Paris. La statue a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e et mise Ă  l'abri durant la Seconde Guerre mondiale ; elle a Ă©tĂ© dĂ©placĂ©e plusieurs fois et orne dĂ©sormais la place Sauvage, devant la Poste[4].
  • Achille, Salon de 1877, statue en marbre, prĂ©sentĂ©e Ă  l'Exposition universelle de 1878, dĂ©pĂ´t du musĂ©e d'Orsay au musĂ©e Bernard-d'Agesci de Niort depuis 1881.
  • Buste de Diderot, 1880, marbre, musĂ©e d'Art et d'Histoire de Langres.
  • La Hongrie, statue exĂ©cutĂ©e pour le palais du Champ de Mars Ă  l'Exposition universelle de 1878. La maquette de la statue (modèle au un quart) est conservĂ©e au musĂ©e des Beaux-Arts de Tours, ainsi que les maquettes de La Loi et de La Prudence.
  • Saint Jean, Salon de 1876, statue en bronze, fondue par le fondeur Martin, Alençon, musĂ©e des Beaux-Arts et de la Dentelle.
  • Paris, palais du Louvre : mascarons de satyres ornant la façade extĂ©rieure du pavillon de Rohan. En 1876, pour la dĂ©coration de la nouvelle façade du pavillon de Flore, du cĂ´tĂ© nord, l’architecte fit appel Ă  de nombreux sculpteurs, dont Lafrance qui rĂ©alisa les statues La Prudence (au premier Ă©tage) et La Loi (au deuxième Ă©tage).

Notes et références

Liens externes

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