Judy Raper

Raper est nommée maître de conférences à l'université de Newcastle en 1982. Elle rejoint l'université de Nouvelle-Galles du Sud en 1986, où elle est responsable du génie chimique à l'Université de Nouvelle-Galles du Sud. Elle y réforme le programme d'ingénierie de premier cycle[2]. En 1997, Raper est la première femme à être nommée doyenne de la faculté d'ingénierie de l'université de Sydney[7]. Elle quitte l'université de Sydney pour les États-Unis et rejoint l'université du Missouri à Columbia en tant que présidente du département de génie chimique et biologique en 2003[8] - [9]. Elle passe l'année 2006 en détachement à la Fondation nationale pour la science (NSF) [10] - [11] - [12]. Ses recherches portent sur la caractérisation des particules et leur impact sur le contrôle de la pollution[13]. Elle se concentre sur les applications pharmaceutiques et médicinales des poudres en aérosol[13] - [14] - [15].

De retour en Australie, Raper est nommée vice-chancelière adjointe de la recherche et de l'innovation à l'Université de Wollongong en juillet 2008, poste qu'elle occupe jusqu'en décembre 2018[16]. Elle dirige des appels d'offres pour des subventions d'immobilisations du gouvernement fédéral d'une valeur de 135 millions de dollars[17]. En 2017, Raper est la deuxième femme à remporter la médaille Chemeca de la Fédération australienne et néo-zélandaise des ingénieurs chimistes. Lors de son discours d'acceptation du prix, elle évoque le besoin de diversité dans l'ingénierie[18] et souligne le besoin d'accroître l'égalité des sexes et la diversité au sein de l'Université de Wollongong[19]. Raper nomme Valerie Linton au poste de doyenne de l'ingénierie et des sciences de l'information en 2018[20].

Raper est l'une des doyennes fondatrices de l'Alliance PLuS, une collaboration entre l'Université de Nouvelle-Galles du Sud, l'Université d'État de l'Arizona et le King's College de Londres [21].

En 1998, Raper est lauréate du Avon Spirit of Achievement Award pour la science [6]. Elle est membre en 2003 de l'Académie australienne de technologie et d'ingénierie (en)[6], membre honoraire de Engineers Australia (en)[6], et membre de la Royal Society of New South Wales[22].

The Australian Financial Review la classe en 2012 parmi les « 100 femmes d'influence » [23].

En 2017 elle reçoit la médaille Chemeca de la Fédération australienne et néo-zélandaise des ingénieurs chimistes [23] - [24] puis en 2018 la médaille Ada Lovelace de l'Université de Nouvelle-Galles du Sud[25] - [26]. En 2019 elle est nommée Membre de l'Ordre d'Australie[17] - [27]. L'Université de Nouvelle-Galles du Sud décerne un Judy Raper Award for Leadership en son honneur[28].