Joseph de Riquet de Caraman-Chimay (1836-1892)
Marie-Joseph-Guy-Henry-Philippe de Riquet de Caraman, 18e prince de Chimay, est un diplomate et homme politique belge, né le à Menars (Loir-et-Cher)[1] et mort le à Bruxelles[2].
Joseph de Riquet de Caraman-Chimay | ||
Joseph de Riquet de Caraman-Chimay ministre des Affaires étrangères de Belgique | ||
Autres fonctions | Gouverneur de la province de Hainaut (1870-1878) Ministre des Affaires étrangères (1884-1892) |
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Biographie | ||
Nom de naissance | Marie-Joseph-Guy-Henry-Philippe de Riquet de Caraman | |
Naissance | Menars (Loir-et-Cher) |
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Décès | Bruxelles (Belgique) |
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Père | Joseph de Riquet de Caraman | |
Mère | Émilie Pellapra | |
Conjoint | Marie-Joséphine de Montesquiou-Fezensac (1834-1884) Mathilde de Barandiaran |
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Enfants | Marie-Anatole-Louise-Élisabeth (1860-1952) | |
Il est gouverneur de la province de Hainaut de 1870 à 1878 puis ministre des Affaires étrangères de Belgique de 1884 à 1892.
Biographie
Fils de Joseph de Riquet de Caraman, 17e prince de Chimay, et d'Émilie Pellapra, il naît au château de Menars dont son père est alors propriétaire et où il a fondé un « prytanée » (école professionnelle).
Il épouse en premières noces le dans le 10e arrondissement ancien de Paris[3], Marie-Joséphine-Anatole de Montesquiou-Fézensac (1834-1884)[4] avec laquelle il a six enfants :
- Joseph-Marie-Anatole-Élie (1858-1937), 19e prince de Chimay, épouse en 1890 Clara Ward, fille d'un riche industriel américain. À la suite de la fuite de Clara avec un violoniste gitan, le divorce est prononcé à Charleroi le 2 février 1897[5]. Le 24 juin 1920, soit trois ans après la mort de Clara, Joseph se remarie avec Gilone Le Veneur de Tillières (1889-1962).
- Marie-Anatole-Louise-Élisabeth (1860-1952) mariée avec le comte Henry Greffulhe (1848-1932).
- Pierre-Marie-Joseph-Anatole-Eugène-Philippe (1862-1913) marié avec Marthe Werlé (1870-1906).
- Ghislaine-Marie-Anatole-Pauline-Henriette (1865-1955) célibataire[6].
- Marie-Joséphine-Anatole-Augustine-Geneviève (1870-1961)[7] mariée avec Camille Pochet le Barbier de Tinan (1864-1952).
- Alexandre- Marie-Joseph-Anatole-Adolphe-Charles (1873-1951) marié en premières noces avec la princesse Hélène Bibesco-Bassaraba de Brancovan (1878-1929), puis en secondes noces avec Mathilde Élisabeth Loewenguth (1870-1948), veuve du milliardaire américain Rutherfurd Stuyvesant.
Ayant reçu une éducation musicale, il lui arrive de donner des concerts privés, lui au violon et sa femme au piano. Franz Liszt, qui assiste à l'un d'eux, leur dédicace une messe en souvenir d'une de ces soirées[8].
Joseph de Riquet de Caraman-Chimay épouse en secondes noces à Bruxelles le , Marie Mathilde Lucie Christine Françoise de Paule de Barandiaran[9] (1862-1919).
Ce portrait de Joseph de Riquet de Caraman-Chimay adolescent est réalisé par sa tante, Rosalie de Riquet de Caraman-Chimay (1814-1872). Marie-Joséphine-Anatole de Montesquiou-Fézensac se marie avec Joseph de Riquet de Caraman-Chimay, le à Paris.
Fonctions
Joseph de Riquet de Caraman-Chimay occupe principalement les fonctions suivantes :
- : attaché à la Légation de Belgique.
- : secrétaire de la Légation deuxième classe.
- Diplomate Ă la LĂ©gation de Belgique.
- : Paris.
- : Rome.
- : Saint-PĂ©tersbourg.
- : Berne.
- au : gouverneur de la province de Hainaut.
- au : membre du parlement pour le parti catholique dans le district de Philippeville.
- au : délégué belge à la Conférence de Berlin.
- au : Ministre des Affaires étrangères de Belgique.
Sources : Jean-Luc de Paepe et Christiane Raindorf-Gérard, Le Parlement Belge 1831-1894 : Données biographiques, Bruxelles, Académie royale de Belgique, , p. 216
Bibliographie
- Alain Jouret, de Riquet Joseph, prince de Caraman, dans 1000 personnalités de Mons et de la région. Dictionnaire biographique, Waterloo, 2015, p. 256..
- Oscar-Émile Coomans de Brachène, État présent de la noblesse belge : Annuaire 1997, Bruxelles, Éditions E. Guyot,
- Jean-Luc de Paepe et Christiane Raindorf-Gérard, Le Parlement Belge 1831-1894 : Données biographiques, Bruxelles, Académie royale de Belgique, , p. 216
- Jean Stengers (dir.), Jean-Luc de Paepe (dir.) et Massia Gruman (dir.), Index des Éligibles au Sénat (1831-1893), Bruxelles, Palais des Académies, , 549 p.
- G. Braive et I. Mondovits (dans Risorgimento, tome XII), Le corps diplomatique et belge consulaire et l'Italie (1830-1914) : RĂ©pertoire bio-bibliographique, , p. 126
- A. baron de Rasse, La noblesse belge, Bruxelles, Imprimerie Veuve Monnom, , 310 p. (lire en ligne), « Chimay-Caraman (Riquet de Caraman) », p. 12 à 15
- Paul comte Vasili, La société de Paris : Le grand monde, vol. 1, Paris, Éditions de La Nouvelle Revue, , 483 p. (BNF 38937856, lire en ligne), « Familles ducales à titre étranger ou de création récente », p. 220 à 222[note 1]
Liens externes
- « Généalogie de Riquet », sur Les Amis de Riquet
- « Les Riquet de Caraman », sur le château de Chimay
- (nl) « Joseph de Riquet de Caraman-Chimay (1836-1892) », sur Odis
Notes et références
Notes
- Le comte Paul Vasili est le pseudonyme collectif de : Juliette Adam (1836-1936), Élie de Cyon (1843-1912), Henri Durand-Morimbau (1848-1911) et Catherine Radziwill (1858-1941).
Références
- Acte no 16 (vue 567/583), registre des naissances de l'année 1836 pour la ville de Menars, Archives départementales de Loir-et-Cher.
- Louis de la Roque (dir.), Le bulletin héraldique de France : ou Revue historique de la noblesse, vol. XI, Paris, Éditions du Bulletin Heraldique de France, , 852 p. (lire en ligne), p. 235 et 236
- Acte de mariage du 10e arrondissement ancien de Paris, cote V3E / M295, Archives de Paris.
- Née le 16 août 1834 à Paris, elle meurt le 25 décembre 1884 à Bruxelles, à l’âge de 50 ans.
- (en) « The Prince de Chimay free from his eloping wife », The New York Times,‎ (lire en ligne)
- Laure Hillerin, La comtesse Greffulhe : l'ombre des Guermantes, Paris, Éditions Flammarion, coll. « Documents et essais », , 560 p. (ISBN 978-2-08-129054-9, présentation en ligne), chap. 5 (« Ghislaine, l'amie-sœur »), p. 230
- « Visionneuse - Archives de Paris », sur archives.paris.fr (consulté le ) p.11
- Anne de Cossé-Brissac, La Comtesse Greffulhe, coll. « Terre des femmes », Perrin, Paris, 1991, p. 34.
- A. baron de Rasse, La noblesse belge, Bruxelles, Imprimerie Veuve Monnom, , 310 p. (lire en ligne), « Chimay-Caraman (Riquet de Caraman) », p. 12 à 15