Joseph Merrick (missionnaire)
Joseph Merrick ( – ) est un missionnaire baptiste jamaïcain. Assisté de Joseph Jackson Fuller, il a établi la première mission sur la côte du Cameroun.
Naissance | |
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Décès |
(à 41 ans) |
Nationalité |
colonie de Jamaïque (en) |
Activités |
Biographie
Enfance et débuts
Merrick est né en en Jamaïque [1].
Il a commencé à prêcher en 1837[2], puis il a été ordonné missionnaire en 1838[3]. En 1842, le pasteur John Clarke et G. K. Prince, membres de la Société missionnaire baptiste, étaient à la recherche de laïcs jamaïcains prêts à se joindre à eux pour une mission d'évangélisation sur la côte du Cameroun et Merrick s'est engagé[4]. Le groupe rejoint l'Angleterre, le [5], et arrive à Santa Isabel, sur l'île de Fernando Po en 1843[3].
Ministère
L'année suivante, en 1844, Merrick visite Bimbia et demande à William Ier de Bimbia, roi des Isubu l'autorisation d'établir une église sur le continent. Malgré une résistance initiale, le roi y consent, et Merrick fonde la « Mission du jubilé » en 1844-1845[3]. Durant les quatre à cinq ans suivants, il traduit des écrits du Nouveau Testament en langue Isubu[2].
Il construit une machine à brique et une presse d'imprimerie, pour publier sa traduction de la Bible et un manuel pour l'enseignement en Isubu.
Merrick a fait des incursions dans l'intérieur des terres camerounaises, notamment en escaladant le mont Cameroun, et devenant le premier non-Africain à rendre visite au peuple Bakoko[6]. En 1849, Merrick est en mauvaise santé, aussi il décide de prendre un congé de convalescence en Angleterre mais, le , il meurt en mer[3].
Postérité et tourisme
Joseph Jackson Fuller prend sa succession à la tête de la station missionnaire et de la congrégation de Bimbia. Alfred Saker fait usage de l'imprimerie de Merrick pour imprimer et diffuser la Bible en langue douala[7]. Une statue représentant Joseph Merrick, le pasteur jamaïcain, est érigée à Bonangombè, (Bimbia)
Distinctions
Le collège Joseph Merrick Baptist à Ndu dans la Province du nord-ouest au Cameroun, lui doit son nom[6].
Notes et références
- Mark Dike DeLancey, Rebecca Neh Mbuh, Mark W. Delancey, Historical Dictionary of the Republic of Cameroon, Scarecrow Press, USA, 2010, p. 245
- Ngoh 352.
- Fanso 102.
- DeLancey and DeLancey 45; Fanso 101–2.
- Ngoh 49.
- DeLancey and DeLancey 174.
- DeLancey and DeLancey 174; Ngoh 69.
Annexes
Bibliographie
- (en) Mark Dike DeLancey, Rebecca Mbuh, Mark W. Delancey, « Joseph Merrick », in Historical Dictionary of the Republic of Cameroon, Scarecrow Press, 2010 (4e éd.), p. 245-246 (ISBN 9780810873995)
- (en) Verkijika G. Fanso, Cameroon History for Secondary Schools and Colleges, vol. 1, From Prehistoric Times to the Nineteenth Century, Macmillan, Londres, 1989
- (en) Victor Julius Ngoh, History of Cameroon since 1800, Presbook, Limbe, 1996, 367 p.
- (en) Bengt Sundkler et Christopher Steed, A history of the Church in Africa, Cambridge University Press, Cambridge, 2000, 1 232 p. (ISBN 0-521-58342-X)