Accueil🇫🇷Chercher

Joseph Gallifet

Joseph Gallifet, connu également sous le nom de Joseph de Gallifet, né le au Tholonet dans les Bouches-du-Rhône (France) et mort le à Lyon (France), était un prêtre jésuite français, écrivain spirituel influent et promoteur zélé de la dévotion au cœur aimant de Jésus (Sacré-Cœur).

Joseph Gallifet
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  86 ans)
Lyon
Activité
Autres informations
Ordre religieux

Biographie

Gallifet entre dans la Compagnie de JĂ©sus Ă  l’âge de 15 ans (le ), après avoir fait des Ă©tudes classiques au collège d’Aix. Durant ses Ă©tudes de philosophie Ă  Lyon il eut comme directeur spirituel Claude la Colombière qui l’introduit Ă  la dĂ©votion au cĹ“ur de JĂ©sus.

Gallifet enseigne durant trois ans au collège d’Avignon : il y entreprend ensuite les études de théologie, mais il tombe malade de tuberculose et interrompt durant un an (1685-1686) qu’il passe à Aix. Il reprend ses études en 1686 mais sa santé reste précaire. Gallifet est ordonné prêtre en 1689.

Au service de malades durant son Troisième An, il est frappé de graves fièvres qui font rapidement craindre pour sa vie. Un compagnon jésuite, Jean Croiset, fait en son nom le vœu de consacrer toute sa vie au culte du Sacré-Cœur s’il échappe à la mort. Rétabli, Gallifet ratifie personnellement ce vœu.

Gallifet est successivement recteur des collèges de Vesoul (1692-1704), Grenoble et Lyon. Il est ensuite provincial de Lyon (1716-1719). En 1723 il est appelé à Rome comme Assistant du supérieur Général des Jésuites, Michelangelo Tamburini. Ces charges administratives ne l’empêchent pas de consacrer du temps à promouvoir la dévotion au Sacré-cœur.

Revenu en France en 1732, il est de nouveau recteur à Lyon où il demeure jusqu'à la fin de sa vie (). Au moment de sa mort pas moins de 700 confraternités du Sacré-Cœur existent en France.

Écrits spirituels

  • Son Ĺ“uvre thĂ©ologique principale est le De Cultu Sacrosancti Cordis Dei ac Domini Nostri Jesu Christi, qui fut publiĂ© en 1726, non sans de grandes difficultĂ©s, car les censeurs officiels estimaient que l’Église « n’approuvait pas de nouvelles formes de dĂ©votions ». Sa demande de l’institution d’une fĂŞte universelle du SacrĂ©-CĹ“ur ne fut entendue qu’en 1765.
  • De l’excellence de la dĂ©votion au cĹ“ur adorable de JĂ©sus-Christ, Lyon, 1733.
  • VĂ©ritĂ©s importantes sur la fin de l’homme et de la grande affaire du salut, Lyon, 1734.
  • L'excellence et la pratique de la dĂ©votion Ă  la Sainte Vierge. Lyon, AimĂ© Delaroche, 1750 puis Lyon, Jacquenot père et Rusand, 1767. Il sera Ă©ditĂ© plusieurs fois au XIXe siècle.

Notes et références

    Voir aussi

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.