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Joseph Daussoigne-MĂ©hul

Joseph Daussoigne-Méhul est un compositeur et professeur de musique français né le à Givet et mort le à Liège (Belgique)[1].

Joseph Daussoigne-MĂ©hul
Portrait photographique de Daussoigne-Mehul par les frères Ghémar, photographes de la cour de Belgique.
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Louis-Joseph Daussoigne
Nationalité
Formation
Activités
Enfant
Alexandre Daussoigne-MĂ©hul (d)
Autres informations
A travaillé pour
Mouvement
Instrument
Maîtres
Genre artistique
Distinctions

Premier directeur du Conservatoire royal de Liège (de à ), il y a parallèlement enseigné l’harmonie et la composition musicale. Parmi ses élèves notables, César Franck, Étienne Soubre et Jean-Théodore Radoux[1] qui lui succède comme directeur. En , il a été fait commandeur de l’ordre de Léopold.

Biographie

Né Louis-Joseph Daussoigne, il est adopté avec son frère cadet par leur oncle, le compositeur Étienne Méhul (1763-1817)[1] en . Il changera légalement son nom en Daussoigne-Méhul le , à l'âge de 55 ans.

En , à l'âge de 9 ans, il devient élève au Conservatoire de musique de Paris. Il y étudie pendant dix années, période durant laquelle il reçoit plusieurs distinctions, notamment un premier prix en théorie de la musique (1799), en composition de musique (1803), en piano (1806), en contrepoint (1808) et en fugue (1808). Ses professeurs sont notamment Louis Adam (piano), Charles Simon Catel (harmonie) et son oncle (composition). En , il commence à enseigner à son tour la théorie de la musique au conservatoire.

En , il remporte le prix de Rome avec la cantate Agar le désert[1]. Il reçoit une bourse pour poursuivre ses études à l'Académie de France à Rome, située dans la villa Médicis, au sein de la villa Borghese, sur la colline du Pincio à Rome. En conséquence, il démissionne de son poste d'enseignant au Conservatoire et s'installe à Rome où il étudie de février à fin , après quoi il retourne enseigner au Conservatoire de à . Son frère qui sert comme lieutenant dans l’armée française pendant la guerre de 1812, est tué au combat.

En , il est nommé directeur du Conservatoire royal de Liège, poste qu'il conserve pendant 35 ans.

En 1834, il est nommé membre correspondant de l'Institut de France, en remplacement de Meyerbeer[2]. Daussoigne-Méhul a composé plusieurs œuvres pour piano solo, de la musique symphonique, quelques opéras et quelques musiques de chambre. Son opéra-comique, Aspasie et Périclès, est créé à l'Opéra de Paris en . Il a également terminé l'opéra inachevé de son oncle Étienne Méhul, Valentin de Milan, créé à l'Opéra-Comique en .

Il meurt à l'âge de 84 ans, après plus de 50 ans de mariage avec Marie-Adélaïde Bellet, fille de l’entrepreneur en construction parisien Alexandre Godefroy-Bellet. Leur fils, Alexandre Daussoigne-Méhul, a été pianiste, organiste, compositeur et critique musical.

Ĺ’uvres

  • 3 Quatuors Ă  cordes
  • Ouverture pour orchestre
  • : Aspasie et PĂ©riclès, opĂ©ra en un acte, livret de Jean-Pons-Guillaume Viennet
  • : Les Deux Salem, opĂ©ra en un acte, livret de Paulin de Lespinasse
  • : Ă€ la mĂ©moire de GrĂ©try, cantate
  • : Bruxelles en 1830-1831, symphonie hĂ©roĂŻque pour chĹ“ur et orchestre
  • : Cantate sur des airs populaires
  • : Hommage Ă  GrĂ©try, cantate

Sources

Références

  1. Marc Honegger, Dictionnaire de la musique : Tome 1, Les Hommes et leurs Ĺ“uvres. A-K, Bordas, , 1232 p., 25 cm (ISBN 978-2-04-010721-5, OCLC 999730741), p. 257
  2. Annuaire dramatique de la Belgique, volume 2, 1840, Bruxelles, éd. Librairie franco-belge, J.-C. J. Raabé, p. 207-211.

Liens externes

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