Joseph Constant Amédée Conrad Berthois
Joseph Constant Amédée Conrad, chevalier Berthois (né le à Piré et mort le à Paris), est un militaire et homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles.
Joseph Constant Amédée Conrad Berthois | |
Fonctions | |
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Député à la Chambre (Monarchie de Juillet) | |
– | |
Gouvernement | Royaume de France |
Groupe politique | Centre gauche |
Biographie | |
Date de naissance | Piré |
Date de décès | |
Lieu de décès | Ancien 11e arrondissement de Paris |
Résidence | Ille-et-Vilaine |
Biographie
Joseph Constant Amédée Conrad était le fils de Pierre-François Berthois[1] (1737-1792), sieur de La Rousselière, colonel du génie, chevalier de Saint-Louis.
Il entra dans l'arme du génie, servit le Premier Empire, et devint aide de camp de l'Empereur[2] qui le créa chevalier le .
Retraité comme chef de bataillon, le , il fut sous-préfet après les journées de Juillet, et entra à la Chambre des députés le : il avait été le candidat du gouvernement au collège de département d'Ille-et-Vilaine.
Mais il ne tarda pas à se séparer de la majorité ministérielle ; il vota : le , contre l'ordre du jour Ganneron, approuvant les explications des ministres sur la situation extérieure ; contre les ordonnances du relatives à la nomination de 36 pairs à la fois, et protesta aussi contre la dénomination inconstitutionnelle de « sujets » en .
Mort le 18 avril suivant, il fut remplacé à la Chambre par son frère cadet, le général-baron Auguste de Berthois.
Titre
- Chevalier Berthois et de l'Empire (à la suite du décret du le nommant membre de la Légion d'honneur, lettres patentes du , Paris) ;
Distinctions
- Légion d'honneur[2] :
- Légionnaire (), puis,
- Officier de la Légion d'honneur ().
Armoiries
Figure | Blasonnement |
Armes des Berthois de La Rousselière
D'argent, au lion de gueules, couronné du même, au chef d'azur, ch. d'un croissant d'or.[3] | |
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Armes du chevalier Berthois et de l'Empire
Parti, au premier d'argent au lion rampant de gueules, au deuxième d'azur au croissant d'or surmonté d'une étoile du même : sur le tout de gueules occupant le tiers de l'écu et chargé du signe des chevaliers légionnaires.[4] |
Notes et références
- Victime d'une exécution populaire lilloise. Il fut pendu à un réverbère, en 1792, des soldats ayant cru à tort qu'il était coupable de trahison. Le général Theobald de Dillon subit le même sort et fut réhabilité.
- « Cote LH/212/16 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887
- « BB/29/972 page 472. », Titre de chevalier accordé à Joseph, Constant, Amédée, Conrad Berthois, à la suite du décret du le nommant membre de la Légion d'honneur. Paris ()., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le )
Annexes
Articles connexes
Bibliographie
- « Berthois (Joseph-Constant-Amédée-Conrad, chevalier de) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore] ;
Liens externes
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