Joseph Coldefy

Fils de Jean Coldefy, cultivateur âgé de 48 ans, et de Marguerite Carrayol, son épouse, âgée de 46 ans, Joseph Coldefy naît dans une famille très chrétienne qui donnera cinq prêtres à l'Église catholique[3]. Après des études au petit séminaire de Montfaucon puis au grand séminaire de Sarlat-la-Canéda, il est ordonné pour le diocèse de Périgueux le 14 juin 1851. Tour à tour vicaire à Sarlat, curé de Meyrals puis Cénac, il devient doyen de Sigoulès en 1868, de Thiviers en 1874, obtenant parallèlement un canonicat honoraire à la cathédrale Saint-Front[4]. Nommé évêque de La Réunion le 17 février 1881, préconisé dans le consistoire du 13 mai suivant, il est sacré le 3 juillet en l'église Notre-Dame de l'Assomption de Thiviers par l'ordinaire du lieu, M^gr Dabert, assisté de M^gr Grimardias, évêque de Cahors, et M^gr Delannoy, évêque d'Aire, ancien évêque de Saint-Denis de la Réunion auquel il succède. De santé délicate, M^gr Coldefy endure mal le climat réunionnais, contraint ainsi de s'absenter de son diocèse pour de longues périodes. Revenant à trois reprises en métropole pour prendre les eaux, son dernier séjour lui est fatal, décédant promptement après avoir débarqué dans la cité phocéenne.

Coupé : d'azur au pélican avec sa pitié d'or et d'azur à la nef gréée et matée en forme de croix d'or sur une mer d'argent, sénestrée en chef d'une étoile d'argent[5].

• Évêque de La Réunion.
• Évêché de La Réunion.
• Diocèse de Saint-Denis de La Réunion.