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Joseph B. Soloveitchik

Joseph Ber (Yosef Dov, Yoshe Ber) Soloveitchik, né le à Proujany, Biélorussie et mort le à Boston, est un illustre rabbin orthodoxe américain, talmudiste et philosophe.

Joseph B. Soloveitchik
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Biographie
Naissance
Décès
(Ă  90 ans)
Boston
SĂ©pulture
Nom de naissance
Joseph Ber (Yosef Dov, Yoshe Ber) Soloveitchik
Surnom
Harav, The Rov
Formation
Activités
Famille
Père
Mère
Peshka Feinstein Soloveichik
Fratrie
Samuel Soloveichik (en)
Ahron Soloveichik (en)
Conjoint
Tonya Lewit (1904-1967)
Enfants
Haym Soloveitchik (en)
Tovah Lichtenstein (d)
Autres informations
A travaillé pour
Maître
Ĺ’uvres principales
Synthèse de la Torah Umadda, Le Croyant solitaire, L'Homme de la Halakha

Éléments biographiques

Joseph Ber (Yosef Dov, Yoshe Ber) Soloveitchik est né le à Proujany, en Biélorussie[1] - [2]. Il est le fils aîné du rabbin Moshe Soloveichik né en 1879 à Valojyn en Biélorussie et mort le à Manhattan, New York.

Il est un descendant de la famille Soloveitchik, une dynastie de rabbins originaires de Lituanie.

Il était le rosh yeshiva, le directeur des études religieuses, au sein de l'université Yeshiva[3] à New York. Dans ce rôle, il milita pour une synthèse personnelle entre science, démocratie et judaïsme orthodoxe.

Au cours de sa carrière prolifique au sein de cet Ă©tablissement, il participe Ă  la formation et Ă  l'ordination de 2 000 rabbins.

Joseph B. Soloveitchik est considéré comme une personnalité importante du mouvement appelé le judaïsme orthodoxe moderne, à savoir la fraction des juifs orthodoxes qui aspirent à une insertion aussi complète que possible dans la société, tout en restant dans le cadre de la halakha telle qu’elle est définie par ce courant[4]. Ainsi, il inspira plusieurs dizaines de milliers de juifs de ce courant en tant que philosophe[5] et figure religieuse par les nombreux livres qu'il publia (plus de 70) et ses célèbres cours[6] - [7].

En 1937, il crée l'École maïmonide (Maimonides School) à Brookline (Boston)[8].

Philosophie

Torah et sciences

Un point central de sa philosophie est la recherche d'une synthèse entre monde juif traditionnel et monde occidental. À la différence du rabbin Samson Raphael Hirsch, qui tenta de rapprocher monde juif et culture allemande, Soloveitchik se focalisa plutôt sur la sagesse occidentale, incarnée par les études universitaires.

Dans cette optique, il instaure le diplôme universitaire comme condition immuable pour l’obtention d’une semikha (ordination) à l'université Yeshiva. Shlomo Riskin (en), aujourd’hui grand-rabbin d’Efrat (Israël), raconte dans son autobiographie qu’après avoir terminé ses études rabbiniques, Soloveitchik lui confia explicitement qu’à ses yeux il ne serait considéré comme rabbin qu’une fois ses études universitaires terminées[9].

Sionisme

Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, Soloveitchik faisait partie de « l’assemblée des grands de la Torah », le conseil rabbinique qui dirigeait le mouvement américain de l’Agoudat Israel (organisation orthodoxe, traditionnellement anti-sioniste).

Profondément traumatisé par la Shoah, Soloveitchik abandonne l'Agoudat Israel au profit du Mizrahi (mouvement religieux-sioniste). Il en deviendra le président d’honneur jusqu’à sa mort[10].

Ouvrages

  • Le Croyant solitaire[11] - [12]
  • L'Homme de la Halakha

Bibliographie

  • (en) Shulamith Soloveitchik Meiselman. The Soloveitchik Heritage. A Daughter's Memoir. KTAV Publishing House, Hoboken (New Jersey), 1995
  • (en) Seth Farber. An American Orthodox Dreamer: Rabbi Joseph B. Soloveitchik and Boston's Maimonides School. UPNE, 2004. (ISBN 1584653388), (ISBN 9781584653387)

Notes et références

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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