Joseph-Napoléon Francoeur
Joseph-Napoléon Francoeur, né le à Cap-Saint-Ignace et mort le à Québec, est un homme politique et un avocat québécois.
Joseph-Napoléon Francoeur | |
Fonctions | |
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Député de Lotbinière à la Chambre des communes du Canada | |
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Prédécesseur | Joseph-Achille Verville |
Successeur | Hugues Lapointe |
Député de Lotbinière à l'Assemblée législative du Québec | |
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Prédécesseur | Napoléon Lemay |
Successeur | Maurice Pelletier |
Orateur de l'Assemblée législative du Québec | |
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Prédécesseur | Antonin Galipeault |
Successeur | Hector Laferté |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Cap-Saint-Ignace |
Date de décès | |
Lieu de décès | Québec |
Parti politique | Parti libéral du Québec, Parti libéral du Canada |
Diplômé de | Université Laval |
Profession | Avocat |
Biographie
Originaire d'une famille d'agriculteurs, il étudie le droit à l'Université Laval et est admis au barreau du Québec en 1904.
Il a notamment été député libéral de Lotbinière à l'Assemblée législative du Québec de 1908 à 1936 et orateur de l'Assemblée législative de 1919 à 1928. Dans le gouvernement de Louis-Alexandre Taschereau, il a été ministre des Travaux publics de 1930 à 1936.
À la suite de la crise de la conscription de 1917, il propose une motion visant à rompre la confédération canadienne de 1867. Cette motion n'est jamais votée mais elle est retenue par les souverainistes comme un geste précurseur à leur mouvement politique.
En 1920, il est l'avocat de Marie-Anne Houde et de Télesphore Gagnon, dans le procès pour meurtre de Aurore Gagnon, qui horrifia la province de Québec. Le procès eut lieu du 13 au à Québec. Ils furent tous les deux reconnus coupables de ce meurtre.
En 1937, il est élu député du Parti libéral du Canada dans la circonscription fédérale de Lotbinière. Il démissionne en 1940 pour accepter un poste de juge.
Il meurt à Québec en 1965 à l'âge de 84 ans et il est enterré à Leclercville.
Le fonds d'archives de Joseph-Napoléon Francoeur est conservé au centre d'archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec[1].
Citation
- « Que cette Chambre est d'avis que la province de Québec serait disposée à accepter la rupture du pacte fédératif de 1867 si, dans les autres provinces, on croit qu'elle est un obstacle à l'union, au progrès et au développement du Canada. » ()
Notes
- Fonds Joseph-Napoléon Francoeur (P172) - Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).
Liens externes
- Joseph-Napoléon Francoeur — Assemblée nationale du Québec
- « Joseph-Napoléon Francoeur — Fiche de parlementaire », Parlement du Canada
- https://www.canadianmysteries.ca/sites/gagnon/accueil/indexfr.html