Joseph's Coat
'Joseph's Coat' est un cultivar de rosier grimpant obtenu avant 1964 par Herbert Swim pour la pépiniÚre de David Amstrong, en Ontario, et commercialisé en 1969[1]. Son nom (« tunique de Joseph » en anglais) fait référence à Joseph dans l'Ancien Testament à qui son pÚre Jacob offre une tunique multicolore pour ses dix-sept ans.
âJoseph's Coatâ | |
Fleurs de 'Joseph's Coat' | |
Type | Floribunda |
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Obtenteur | Swim & Amstrong |
Pays | Ătats-Unis |
Année | 1964 |
Description
Ce rosier grimpant trĂšs Ă©pineux, au feuillage vert foncĂ© brillant, peut atteindre 4 m de hauteur et 120 cm de largeur. Il prĂ©sente de grandes fleurs semi-doubles de 7 Ă 8 cm de diamĂštre (26â40 pĂ©tales) qui fleurissent en bouquets tout au long de la saison, la premiĂšre floraison Ă©tant extrĂȘmement spectaculaire. Les fleurs au parfum fruitĂ© sont d'une couleur fort originale, d'abord jaune rosĂ©, puis rouge nuancĂ© d'orange cuivrĂ©, mĂȘlĂ© de jaune et de rose carnĂ©[2] pour finir en un jaune de plus en plus lumineux et un rose profond[3] - [4] - [5].
'Joseph's Coat' est rĂ©sistant aux trĂšs grands froids, puisque sa zone de rusticitĂ© est de 4b Ă 10b, et il se plaĂźt aussi en climat mĂ©diterranĂ©en. Il doit ĂȘtre soignĂ© contre la maladie des taches noires et son bois ĂągĂ© doit ĂȘtre ĂŽtĂ©.
'Joseph's Coat' est un grand succĂšs international prĂ©sent dans de nombreux catalogues. Il est issu d'un croisement 'Buccaneer' x 'Circus' (Swim, 1955)[2]. Il illumine avec bonheur murs, tonnelles, pergolas et pyramides. LaissĂ© en arbuste, il peut grandir en buissons touffus pouvant former des haies. On peut l'admirer dans nombre de roseraies, dont la roseraie des terrasses de l'Ă©vĂȘchĂ© de Blois et la roseraie du Val-de-Marne, prĂšs de Paris.
Prix
- MĂ©daille d'or de la roseraie de Bagatelle 1964[6].
Notes et références
- Roseraie du Val de Marne
- (en) « Joseph's Coat », sur Help Me Find.
- Promesse de Fleurs
- Planfor
- Gardenia
- Mon jardin et ma maison, n° 80, janvier 1965
Bibliographie
- Marie-ThérÚse Haudebourg, Roses Jardins, Hachette, 1995-1998, page 149