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José García-Aldave Mancebo

José García-Aldave Mancebo[note 1] (?, 1876 – Alicante, 1936) était un officier supérieur de l’armée espagnole.

José García-Aldave
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Allégeance
Monarchie bourbonienne ; dictature de Primo de Rivera ; République
Activité
Famille
José García Aldave (père)
Père
José García Aldave (d)

Après une carrière dans des unités combattantes (Cuba, Afrique du Nord), il alla occuper un poste de commandement sur la place d’Alicante. Lors de l’insurrection militaire nationaliste de , il s’affirma certes fidèle à la République, mais ses tergiversations lui valurent finalement d’être appréhendé par les autorités républicaines et condamné à mort.

Biographie

Fils du militaire José García Aldave, qui était capitaine général de Melilla, et de María Belén Mancebo[1], José García-Aldave Mancebo fut inscrit le à l’Académie générale militaire de Tolède, d’où il sortit diplômé en avec le rang de lieutenant d’infanterie en second. Au cours de sa carrière militaire, il participa à la guerre d'indépendance cubaine, à la seconde guerre de Melilla et à la guerre du Rif. Promu au grade de colonel en 1925, il fut placé à la tête des régiments d’infanterie no 29, 17 et 33, et monta au rang de général de brigade en [2].

En , il occupait un poste de commandant militaire dans la place d’Alicante, ayant sous ses ordres la 6e brigade d’infanterie, laquelle appartenait à la IIIe Division organique[3] - [4]. À l’éclatement de la Guerre civile, si certes il ne se souleva pas contre le gouvernement républicain[note 2], il fit montre d'une attitude ambigüe vis-à-vis de la rébellion militaire[5] ; ainsi ordonna-t-il aux troupes sous son commandement de regagner leurs quartiers, encore qu’il ait permis l’envoi d’une colonne pour combattre les insurgés à Almansa[6]. Demeurant indécis[7], García-Aldave suspendit sa décision au parti qu’allait prendre le commandant de la IIIe Division organique, le général Fernando Martínez-Monje Restoy[8]. Quand, le , il eut un entretien avec le président des Cortes, Diego Martínez Barrio, il lui déclara être fidèle à la République, mais qu’il n’affronterait jamais ses « frères d’armes »[9]. Devant sa position hésitante, les autorités républicaines finirent, le , par le destituer et le mettre aux arrêts dans l’hôtel Samper à Alicante, aux côtés d’autres officiers suspects[10]. García-Aldave passa en jugement devant un tribunal[6], fut condamné à mort et fusillé le [11], en même temps que huit autres officiers rebelles[12].

Bibliographie

  • (es) Julio Aróstegui, Por qué el 18 de julio… Y después, Barcelone, Flor del Viento Ediciones, (ISBN 84-96495-13-2).
  • (es) Guillermo Cabanellas, Cuatro generales: La Lucha por el poder. Volume II, Barcelone, Planeta, .
  • (es) Carlos De Arce Robledo, Los generales de Franco, Seuba Ediciones, .
  • (es) José Manuel Martínez Bande, Los años críticos: República, conspiración, revolución y alzamiento, Madrid, Encuentro, (ISBN 84-306-0487-1, lire en ligne).
  • (es) Manuel Martínez López, La Experiencia Republicana y la Guerra Civil en Alicante, Alicante, Club Universitario, (ISBN 978-84-8454-606-1).
  • (es) Hugh Thomas, Historia de la Guerra Civil Española, Barcelone, Círculo de Lectores, (ISBN 84-226-0874-X).

Notes et références

Notes

  1. On trouve aussi dans la documentation la forme José García-Aldave y Mancebo (avec la conjonction y).
  2. Dans la soirée du 17 au , García-Aldave, participant à un dîner, avait tenu quelques propos énigmatiques. Lorsque les convives vinrent à parler des festivités qui devaient avoir lieu l’été prochain, García-Aldave déclara qu’à ce moment-là, « lui ne serait plus là » et que « Dieu sait quelle direction les choses auront prise en Espagne ». Cf. M. Martínez López (2007), p. 65.

Références

  1. (es) Miguel Parrilla Nieto, « José García Aldave », sur Diccionario biográfico español, Madrid, Real Academia de la Historia, (consulté le )
  2. (es) « Ministerio de la Guerra. Biografías », Gaceta de Madrid, Madrid, Ministerio de la Gobernación (=ministère de l’Intérieur), no 63, , p. 1596 (ISSN 0212-1220, lire en ligne).
  3. J. M. Martínez Bande (2007), p. 432.
  4. C. De Arce Robledo (1998), p. 95.
  5. J. M. Martínez Bande (2007), p. 421
  6. Julio Aróstegui (2006), p. 88.
  7. H. Thomas (1976), p. 277.
  8. M. Martínez López (2007), p. 65-68.
  9. M. Martínez López (2007), p. 66.
  10. M. Martínez López (2007), p. 67-68.
  11. G. Cabanellas (1977), p. 183.
  12. M. Martínez López (2007), p. 69.
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