Jon Monnard

Jon Monnard grandit à Châtel-Saint-Denis[1] dans le canton de Fribourg.

Il écrit ses premières nouvelles dès l’âge de 13 ans et gagne plusieurs concours d’écriture. Après une formation de libraire terminée en 2009, il intègre une école de marketing et de communication[2].

En 2017, il sort son premier roman[3] Et à la fois je savais que je n’étais pas magnifique publié aux éditions l’Âge d’Homme[4] préfacé par l’écrivain français Philippe Besson[5]. Le roman est très bien reçu par la critique[6]. Selon le journaliste Jonas Schneiter: «[...] adoubé par la presse suisse romande et par ses pairs, Jon Monnard fait une entrée réussie dans le monde littéraire[7].»

Le roman raconte l’histoire d’un jeune garçon étudiant dans une école d’art. L’uniformisation des idées l’oblige à quitter ce monde académique pour se mettre à l’écriture. Il participe à un concours d’écriture (inspiré du Prada Journal) qu’il remporte et se retrouve propulsé dans le milieu de la mode parisien. Il commence à prendre goût à tout ce qui lui répugnait jusqu'à provoquer sa chute[6].

En septembre 2017, il est lauréat de la bourse d’encouragement à la création littéraire de l’État de Fribourg pour son deuxième roman à paraître[8].

Pendant deux ans, (septembre 2018-septembre 2020), il tiendra toute une série de chroniques hebdomadaires, Du côté de chez oim[9], pour l’émission Pony Express de Couleur 3 (RTS) qui parle d’actualités littéraires pop-culture[10].

En janvier 2019, il est nommé ambassadeur Haute-écriture pour la marque Caran d’Ache[11].

En mai 2019, il sort en collaboration avec l’illustrateur Fichtre[12] et la marque de vêtements Avnier (la marque du rappeur Orelsan[13]), un t-shirt ainsi qu’un livre inspiré d’une résidence à Hyères, à la villa Noailles[14], centre d'art d'intérêt national.

En avril 2020, en plein confinement, via un live Instagram organisé par la villa Noailles[15], Jon Monnard annonce une collaboration avec l'artiste new-yorkais Richard Haines, connu pour ses illustrations pour les magazines Vogue et GQ[16]. Il s'agit de textes illustrés inspirés par la liberté, devenue rare en cette période de pandémie. Il partage un lien proche avec la Villa Noailles.

Au mois d'avril 2022, il expose pour la première fois dans le cadre d'une résidence organisée par Caran d'Ache[17] avec Mathias Forbach. L'exposition a lieu dans leur espace d'exposition à Plateforme10. Sa réflexion et ses créations tournent autour de l'occupation de l'espace, de l'écriture imagée sous différentes formes et composées de différents matériaux.

Il est chercheur associé[18] au Centre hospitalier universitaire vaudois dans le domaine de la psychiatrie. Il donne des ateliers d'écriture[19] en hôpital psychiatrique et milite pour la déstigmatisation des maladies psychiques et leur visibilisation[20]. Le Prix So-Psy est créé la même année[21].

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