John Sartain
John Sartain, né à Londres (Angleterre) le et mort à Philadelphie (Pennsylvanie) le , est un artiste américain d'origine britannique, pionnier de la gravure à la manière noire.
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Décès |
(Ă 89 ans) Philadelphie |
SĂ©pulture |
Mount Peace Cemetery (en) |
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Sartain family (d) |
Enfants |
Samuel Sartain (d) Henry Sartain (d) Emily Sartain (en) William Sartain |
Biographie
À l'âge de vingt-deux ans, il émigre aux États-Unis et s'installe à Philadelphie. Tôt dans sa carrière, il peint des portraits à l'huile et crée des miniatures. Entre 1841 et 1848, il réalise des planches pour le Graham's Magazine publié par George Rex Graham. En 1843, il devient rédacteur en chef et propriétaire du Campbell's Foreign Semi-Monthly Magazine et, entre 1849 et 1852, il collabore avec Graham pour publier le Sartain's Union Magazine.
En juin 1849, quatre mois avant la mort d'Edgar Allan Poe dont il est un collègue et un ami, Poe se rend inopinément chez Sartain dans sa maison de Philadelphie en clamant qu'il est poursuivi par des « chaises longues »[1] et qu'il envisage le suicide. Poe demande à emprunter le rasoir de Sartain, affirmant qu'il a l'intention de raser sa moustache pour tenter d'échapper à ses mystérieux poursuivants. Inquiet des idées suicidaires de son ami, Sartain déclare qu'il n'a pas de rasoir chez lui. Il nota plus tard cet incident dans ses mémoires.
Responsable des beaux-arts à l'Exposition universelle de 1876, à Philadelphie, il participe aux travaux du comité chargé du Washington Monument de Fairmount Park, réalisé par Rudolf Siemering. Il réalise le dessin des médaillons du monument érigé en 1869 en l'honneur George Washington et de Lafayette dans le Monument Cemetery (en). John Sartain est également membre de l'Académie des beaux-arts de Pennsylvanie et cavaliere de l'Ordre de la Couronne d'Italie. En 1899, à New York, il publie ses Mémoires d'un très vieil homme[2].
Son fils William Sartain, né à Philadelphie le , est un paysagiste et un portraitiste. Étudiant d'abord la peinture auprès de son père, puis auprès de Léon Bonnat à Paris, il devient l'un des fondateurs de la Society of American Artists et un associé de la National Academy of Design. Un autre de ses fils, Samuel Sartain (1830-1906) est également un artiste. Une de ses filles, Emily Sartain (en) (1841-1927), devient en 1886 directrice de la Philadelphia School of Design for Women, connue aujourd'hui sous le nom de Moore College of Art and Design[3].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « John Sartain » (voir la liste des auteurs).
- Loungers en anglais
- John Sartain, Reminiscences of a Very Old Man, New York, 1899.
- Wardle, p. 104-105.
Annexes
Bibliographie
- (en) « John Sartain », dans Encyclopædia Britannica, 1911 [Sartain (en) Lire en ligne sur Wikisource].
- (en) « Sartain, John, artist and engraver on steel » dans National cyclopedia of American Biography, vol. 6 (OCLC 144856358)
- (en) « Sartain, John » dans American national biography, vol. 19, 1999 (OCLC 62150389)
- (en) John Sartain, The Reminiscences of a very old man, 1808-1897, New York, D. Appleton and Co., 1899. (OCLC 2484445)
- (en) Marian Wardle, Sarah Burns, American women modernists: the legacy of Robert Henri, 1910-1945, New Brunswick, NJ: Rutgers University Press. (OCLC 71195336)
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Musée d'Orsay
- Royal Academy of Arts
- (de + en) Artists of the World Online
- (en) Bénézit
- (en) British Museum
- (en) Musée d'art Nelson-Atkins
- (en) National Gallery of Art
- (en) National Portrait Gallery
- (en) Smithsonian American Art Museum
- (en) Union List of Artist Names
- (en) The Winterthur Library Collection d'archives de John Sartain.