John Byron
John Byron, né le à Nottingham, mort le , à Londres est un officier de marine et navigateur britannique.
John Byron | ||
John Byron par Joshua Reynolds | ||
Surnom | « foulweather Jack » | |
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Naissance | à Nottingham |
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Décès | à Londres |
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Origine | Britannique | |
Allégeance | Grande-Bretagne | |
Arme | Royal Navy | |
Grade | Vice-amiral Commodore Rear admiral |
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Commandement | Commander-in-Chief, North American Station | |
Conflits | Guerre de Sept Ans Guerre d'indépendance des États-Unis |
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Famille | Famille Byron | |
Guerres et voyages
Il est le second fils de William Byron (4e baron Byron), et de sa troisième femme, Frances Berkeley.
Il fait un premier voyage dès 1742 avec l'amiral George Anson dans le détroit de Magellan[1], où son navire, le HMS Wager, fait naufrage (1741) près des îles Chiloé ; il est quelque temps recueilli par les Alakalufs puis prisonnier des Espagnols.
Il participe à la guerre de Sept Ans contre la France puis il exécute de 1764 à 1766 un nouveau voyage avec le titre de commodore, explore les Mers du Sud. Parti de Plymouth le 3 juillet 1764 avec ses navires The Dolphin de 24 canons et le Tamar de 16, il visite les Malouines, franchit le Détroit de Magellan, fait halte dans l'Archipel Juan Fernandez et l'archipel Dangereux, découvre les îles du Désappointement, du roi Georges et donne son nom à une île des îles Gilbert (Kiribati). Il est nommé rear admiral le . Il participe à la guerre d'indépendance des États-Unis et assume brièvement le commandement en chef des forces anglaises en Amérique du Nord en 1779. Il est à cette occasion, lourdement battu le par l'escadre de Charles Henri d'Estaing lors de la bataille de la Grenade, mais parvient à sauver son escadre.
En septembre 1780, il est promu vice-amiral de l’escadre blanche (Vice Admiral of the White) , mais ne reçoit aucune autre affectation avant sa mort.
John Byron est le précurseur de James Cook. Il est le grand-père de Lord Byron et donc l'arrière-grand-père de la mathématicienne Lady Augusta Ada King (plus connue sous le nom d'Ada Lovelace).
Bibliographie
Il publie en 1748 son 1er voyage (traduit par Michel Cantwell, Paris, 1800) ; en 1766, un de ses officiers (Philip Carteret) donna la relation du 2e (traduit par Jean-Baptiste-Antoine Suard, 1767).
- Récits de John Bulkeley et de John Byron sur le naufrage du Wager
Source
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Notes et références
- Pierre-Jacques Charliat, Le temps des grands voiliers, tome III de Histoire Universelle des Explorations publiée sous la direction de L.-H. Parias, Paris, Nouvelle Librairie de France, 1957, p. 157
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (en) British Museum
- (en) National Portrait Gallery
- Ressource relative à la recherche :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :