Johann Ludwig von Wallmoden-Gimborn
Johann Ludwig, comte de Wallmoden-Gimborn (en allemand : Johann Ludwig, Reichsgraf von Wallmoden-Gimborn ; né le à Hanovre et mort le dans la même ville[1]) est un lieutenant-général et collectionneur d'art allemand.
Comte |
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(Ă 75 ans) Hanovre |
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Frédéric de Galles Anne de Hanovre Amélie de Grande-Bretagne Caroline de Grande-Bretagne George William de Hanovre (en) William Augustus de Cumberland Marie de Grande-Bretagne Louise de Grande-Bretagne Franz Ernst von Wallmoden (d) |
Conjoints | |
Enfants |
Ernst Georg August Graf von Wallmoden (d) Ludwig von Wallmoden-Gimborn Georgine Charlotte Auguste Gräfin von Wallmoden (d) Christiane Magdalene Gräfin von Wallmoden (d) Friedrike Eleonore Juliane Gräfin von Wallmoden (d) Karl Graf von Wallmoden-Gimborn (d) Adolf Franz James Wilhelm Graf von Wallmoden (d) Luise Henriette Gräfin von Wallmoden (d) |
Membre de | |
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Biographie
Johann Ludwig était le fils illégitime de George II de Grande-Bretagne et de sa maîtresse Amalie von Wallmoden[1]. Cette dernière était légalement mariée à Adam Gottlieb, comte de Wallmoden (1704-1752)[1]. Toutefois, pour un paiement de 1 000 ducats, Adam était prêt à se séparer d'Amélie, ce qui arriva finalement en 1740.
À la mort de la reine Caroline, en 1737, le premier ministre Robert Walpole suggéra qu'Amélie soit emmenée du Hanovre en Grande-Bretagne afin de devenir la maîtresse en titre de George II. Dans le même temps, Lady Deloraine, une bavarde mais peu intelligente courtisane avec qui George II avait eu une relation éloignée, servait de bouche-trou. Ainsi, Johann Ludwig grandit aux palais St. James et Kensington. Comme fils illégitime du roi il reçut une solide éducation, après quoi il effectua un Grand Tour en Italie où il acquit une vaste collection de statues, bustes et bas-reliefs classiques. À son retour, Johann Ludwig entra dans les rangs de l'armée hanovrienne et fut promu major-général.
Vers 1700, un certain nombre de nobles s'établirent dans l'ancien lit de la Leine. En 1768, Wallmoden-Gimborn acquit une partie de ces nouvelles terres et les rassembla toutes afin de former le Wallmodengarten (en français : « le jardin Wallmoden »). Ce jardin deviendra plus tard le Georgengarten (de)[1]. En 1782, Johann Ludwig fit construire le palais Wallmoden afin d'y conserver sa collection d'œuvres d'art et d'antiquités. La même année, il acheta le comté de Gimborn, en Westphalie, au prince Jean Ier de Schwarzenberg[1]. Le , Johann Ludwig fut élevé au rang de comte du Saint-Empire par l'empereur Joseph II[1]. Il obtint également un siège et une voix au Reichsgrafenkollegium (collège de comtes du Saint-Empire) de Westphalie[1].
Après la mort du comte Philippe II de Schaumbourg-Lippe, Johann Ludwig entreprit une démarche auprès de sa veuve, Julienne de Hesse-Philippsthal, afin de devenir le tuteur de son fils Georges-Guillaume[1]. De 1790 à 1811, Johann Ludwig fut membre honoraire de l'Académie des arts de Berlin. À sa mort, sa collection d'œuvres d'art, d'antiquités et de livres (environ 8 000 volumes) fut acquise par son neveu George III du Royaume-Uni. Elle est actuellement conservée à l'université de Göttingen.
Mariage et descendance
Johann Ludwig se maria pour la première fois avec Charlotte Christiane Auguste Wilhelmine von Wangenheim (-), le à Hanovre[2]. De cette union naquirent cinq enfants :
- Ernst Georg August (1767-1792)[2] ;
- Ludwig Georg Thedel (1769-1862)[3] ;
- Georgine Charlotte Auguste (1770-1859)[4] ;
- Christine Wilhelmine Magdalene Friederike (1772-1819)[5] ;
- Fredrike Eleonore Juliane (1776-1826)[6].
Johann Ludwig se maria une seconde fois avec la baronne Luise Christiane von Lichtenstein (-), le Ă BĂĽckeburg[2]. De cette union naquirent trois enfants :
Liens
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Johann Ludwig von Wallmoden-Gimborn » (voir la liste des auteurs).
- (de) Bernhard von Poten, « Wallmoden-Gimborn, Ludwig Graf von », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 40, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 756-761
- (en) Christine Schrezenmaier, « Johann Ludwig von Wallmoden-Gimborn », sur royal-genealogy.com.
- (en) Christine Schrezenmaier, « Ludwig von Wallmoden-Gimborn », sur royal-genealogy.com.
- (en) Christine Schrezenmaier, « Georgine von Wallmoden-Gimborn », sur royal-genealogy.com.
- (en) Christine Schrezenmaier, « Wilhelmine Magdalene von Wallmoden-Gimborn », sur royal-genealogy.com.
- (en) Christine Schrezenmaier, « Fredrike Eleonore von Wallmoden-Gimborn », sur royal-genealogy.com.
- (en) Christine Schrezenmaier, « Karl August von Wallmoden-Gimborn », sur royal-genealogy.com.
- (en) Christine Schrezenmaier, « Luise Henriette von Wallmoden-Gimborn », sur royal-genealogy.com.
Bibliographie
- Ralf Bormann: Wallmoden’s Collections at Hanover-Herrenhausen Depicted: Towards the Reconstruction of a Baroque aemulatio of the Uffizi, in: Andrea M. Gáldy, Sylvia Heudecker, Collecting Prints and Drawings, Newcastle 2018, S. 172-189
- Ralf Bormann: Das verschleierte Bild. Zur Logik der Kopie in der Sammlung des Grafen Wallmoden (1736–1811), in: Antonia Putzger, Marion Heisterberg, Susanne Müller-Bechtel (Hg.), Nichts Neues Schaffen. Perspektiven auf die treue Kopie 1300–1900, Berlin 2018, S. 231-250
- Ralf Bormann: Die Kunstsammlung des Reichsgrafen Johann Ludwig von Wallmoden-Gimborn, in: Katja Lembke (Hg.), Als die Royals aus Hannover kamen. Hannovers Herrscher auf Englands Thron 1714–1837. Katalog zur Niedersächsischen Landesausstellung im Landesmuseum Hannover und im Herrenhäuser Schloss vom 17. Mai bis zum 5. Oktober 2014, Dresden 2014, S. 238–261