Jimmy Stevens
Jimmy Stevens (vers 1922 - 1994) est un leader revivaliste Ni-Vanuatu. C'est la principale figure du mouvement Nagriamel.
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Biographie
En 1973, avec d'autres membres de Nagriamel, il crée le Vemarana, qu'ils envisagent comme la branche politique de Nagriamel, tandis que le mouvement Nagriamel se concentrerait sur la défense des coutumes autochtones locales. La maison de Georges Cronsteadt à Sarakata est choisie comme bureau du Vemerana[1].
Il est élu à l'Assemblée représentative des Nouvelles-Hébrides (nom du Vanuatu durant la période coloniale) à l'occasion d'une élection partielle le le [2] - [3].
Le 29 août 1980, sur l'île d'Espiritu Santo, au cours de la « guerre de la noix de coco », des rebelles sécessionnistes dirigés par Jimmy Stevens se confrontent à des troupes envoyée en renfort au gouvernement vanuatais par la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Parmi eux se trouve le fils de Jimmy, Eddie Stevens, âgé de 24 ans. Au cours de l'assaut, il y trouve la mort à la suite de l'explosion d'une grenade[4]. Jimmy Stevens se rend et est condamné à quatorze ans de prison. Il est relâché en 1991[5].
Notes et références
- (en) Jimmy Stevens, "The Nagriamel Movement", dans Howard Van Trease (dir.), Melanesian Politics: Stael Blong Vanuatu, université du Pacifique Sud, 1995, ISBN 9820201195, p.227
- (en) "New Hebrideans clear the arena for the next round", Pacific Islands Monthly, janvier 1977, p.19
- (en) "Santo still 'National'", Pacific Islands Monthly, décembre 1976, p.16
- Vanuatu - Mort du fils de Jimmy Stevens. (1980, août 31). Sud-Ouest. Consulté le 8 mars 2022, à l’adresse https://nouveau-europresse-com.ezproxy.normandie-univ.fr/WebPages/Pdf/SearchResult.aspx?DocName=pdf%C2%B719800831%C2%B7SO_P%C2%B73
- "A memory of the Coconut War: Rebel Leader Jimmy Stevens Freed", The Economist, 31 August 1991