Jim Frey
James Gottfried Frey, dit Jim Frey (né le à Cleveland (Ohio) et mort le à Ponte Vedra Beach (Floride)[1]), est un dirigeant américain de baseball.
Jim Frey
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Jim Frey en 1980. | ||
Manager | ||
Frappeur gaucher Lanceur gaucher | ||
Premier match (manager) | ||
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10 avril 1980 | ||
Dernier match (manager) | ||
10 juin 1986 | ||
Statistiques de manager (1980-1986) | ||
Victoires-DĂ©faites | 323-287 | |
% Victoires | ,530 | |
Équipes | ||
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Il est le gérant (manager) des Royals de Kansas City de la Ligue majeure de baseball en 1980 et 1981, menant l'équipe à son premier titre de la Ligue américaine, puis dirige les Cubs de Chicago de 1984 à 1986. De à , il est directeur général des Cubs.
Carrière
Jim Frey joue au baseball comme voltigeur dans les ligues mineures avec des clubs affiliés aux Braves de Boston, aux Braves de Milwaukee, aux Dodgers de Brooklyn, aux Phillies de Philadelphie, aux Cardinals de Saint-Louis et aux Pirates de Pittsburgh, de 1950 à 1963[2], sans atteindre la Ligue majeure de baseball. Il est nommé joueur de l'année en 1957 dans la Texas League[3].
Frey passe ensuite 15 ans à l'emploi des Orioles de Baltimore, comme gérant en ligues mineures, dépisteur, puis instructeur de 1970 à 1980[4] dans les années 1970 chez les Orioles alors dirigés par Earl Weaver[3].
Succédant à Whitey Herzog comme gérant des Royals de Kansas City, Jim Frey mène l'équipe au titre de la division Ouest de la Ligue américaine après une saison 1980 de 97 victoires et 65 défaites, puis à une première participation à la Série mondiale. Pour la première fois champions de la Ligue américaine, les Royals perdent la Série mondiale 1980 face aux Phillies de Philadelphie. Les Royals ont 30 victoires contre 40 défaites lorsqu'ils congédient Frey et le remplacent par Dick Howser le [4]. Le directeur général des Royals, Joe Burke, justifie sa décision en qualifiant d'« erreur » l'embauche de Frey, à qui il reproche d'être incapable de motiver ses joueurs[4]. En 232 matchs de saison régulière à la barre des Royals, l'équipe gagne 127 parties contre 105 défaites, pour un pourcentage de victoires de ,547.
En , après deux saisons passées comme instructeur des frappeurs des Mets de New York, Jim Frey est nommé gérant des Cubs de Chicago[5]. La première saison, en 1984, voit les Cubs remporter 96 matchs contre 65 défaites et participer aux séries éliminatoires pour la première fois depuis 1945[6]. Le rêve des Cubs se termine toutefois abruptement en Série de championnat de la Ligue nationale où, après avoir remporté les deux premiers matchs pour s'approcher à une victoire de la Série mondiale, Chicago perd les trois suivants et subit l'élimination aux mains des Padres de San Diego. Frey est, à tort ou à raison, traité comme un bouc émissaire pour avoir retiré son lanceur partant, Rick Sutcliffe, prématurément dans le 3e match contre San Diego, espérant le faire lancer lors du premier match d'une éventuelle Série mondiale 1984[7].
Les Cubs remportent 196 matchs et en perdent 182 sous les ordres de Frey, pour un pourcentage de victoires de ,519 en 379 parties. Frey est congédié le [8].
En , Frey signe un contrat pour être commentateur sportif à la radio lors des matchs des Cubs[9]. Un an plus tard, en , il est nommé directeur général des Cubs de Chicago, prenant le poste laissé vacant par la démission de Dallas Green[10]. Une de ses premières décisions est de nommer au poste de gérant des Cubs Don Zimmer[11], son ancien instructeur qui avait été congédié en même temps que lui en [8]. Sous les ordres de Zimmer, les Cubs remportent le titre de la division Est de la Ligue nationale en 1989[6].
L'une des transactions les plus mémorables[12] effectuées par Frey durant ses années comme directeur-général est celle qui en envoie Rafael Palmeiro et Jamie Moyer des Cubs aux Rangers du Texas en échange, entre autres, du stoppeur Mitch Williams[13]. Les relations entre Frey et le président des Cubs, Dan Grenesko, s'effritent avec le temps, particulièrement après que ce dernier l'oblige à congédier Zimmer de son poste de gérant[14]. En , Frey est démis de ces fonctions de directeur général, rôle dans lequel Larry Himes le remplace, et assigné au poste de vice-président senior[15]. Les Cubs ne le reconduisent pas dans ce rôle et le laissent partir en [16].
Notes et références
- (en-US) « Jim Frey, Manager Who Flirted With Championships, Dies at 88 », sur The New York Times, (consulté le )
- (en) Statistiques de Jim Frey en ligues mineures, baseball-reference.com.
- (en) World Series first: 'rookie' managers in both dugouts, Phil Elderkin, The Christian Science Monitor, 15 octobre 1980.
- (en) Royals Fire Frey, Hire Howser to Manage Club, Kerry Dougherty, The Washington Post, 1er septembre 1981.
- (en) Frey New Cub Manager, Associated Press, 7 octobre 1983.
- (en) Chicago Cubs Team History & Encyclopedia, baseball-reference.com.
- (en) The fall guys, Steve Wulf, ESPN, 4 avril 2014.
- (en) Cubs Fire Frey, Zimmer; Vukovich Temporary Manager, United Press International, 13 juin 1986.
- (en) Names in the News, Los Angeles Times, 21 novembre 1986.
- (en) Cubs Name Frey to Succeed Green, Los Angeles Times, 12 novembre 1987.
- (en) CUBS NAME ZIMMER NEW MANAGER , The Washington Post, 21 novembre 1987.
- (en) The Cubs' trade of Rafael Palmeiro to Texas in 1988 remains unpopular with fans, but it paved the way for Sammy Sosa., Phil Rogers, Chicago Tribune, 18 juin 2002.
- (en) BASEBALL; Cubs Trade Palmeiro for Williams of Rangers, Murray Chass, New York Times, 6 décembre 1988.
- (en) Himes replaces Frey in Cubs GM job, The Baltimore Sun, 15 novembre 1991.
- (en) Jim Frey loses out in Cubs' power war, now will come home and take it easy, Andrew Bagnato, Chicago Tribune, 15 novembre 1991.
- (en) SPORTS PEOPLE: BASEBALL; Cubs Release Jim Frey, New York Times, 3 novembre 1992.
Lien externe
- (en-US) Statistiques de Jim Frey sur Baseball-Reference.