Jeanne VĂ©ron
Jeanne VĂ©ron (Quelaines, 1767 - ErnĂ©e, ) est une sĆur de la CharitĂ© de Notre Dame d'Ăvron reconnue martyre et bienheureuse par l'Ăglise catholique. Elle est fĂȘtĂ©e la 20 mars.
Jeanne VĂ©ron | |
Martyre, bienheureuse | |
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Naissance | 1767 Ă Quelaines |
DécÚs | à Ernée |
Ordre religieux | sĆur de la CharitĂ© de Notre Dame d'Ăvron |
Vénérée à | Saint-Pierre-des-Landes |
BĂ©atification | par Pie XII |
FĂȘte | 20 mars |
Biographie
SĆur de la CharitĂ© de Notre Dame d'Ăvron, elle soigne et porte secours Ă tous ceux qui ont besoin de son aide. Lors de la RĂ©volution française, elle est accusĂ©e dâavoir cachĂ© des prĂȘtres malades.
Elle est condamnée à mort le par la Commission militaire révolutionnaire du département de la Mayenne. Elle est menée à la guillotine en fauteuil à cause de ses infirmités.
Théodore Perrin indique dans les Martyrs du Maine que les jugements peuvent parfois paraßtre assez curieux :
« Jugement de la commission militaire révolutionnaire, établie par les représentons du peuple en le département de la Mayenne, séance publique tenue à Ernée, au temple de la raison le décadi 30 ventÎse, deuxiÚme année de la république impérissable....
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Le pape Pie XII bĂ©atifie Jeanne VĂ©ron avec les 14 martyrs de Laval le , en mĂȘme temps qu'un curĂ© et trois religieuses Ă©galement guillotinĂ©s en 1794[2]. Elle est commĂ©morĂ©e le 20 mars selon le Martyrologe romain[3].
Sources partielles
- Isidore Boullier, Mémoires ecclésiastiques concernant la ville de Laval et ses environs.
Notes et références
- Il s'agit d'un prĂȘtre que Louis Charles du Plessis d'ArgentrĂ©, avait appelĂ©, dans son diocĂšse, aux fonctions de Vicaire-gĂ©nĂ©ral. Au milieu de la Terreur, fidĂšle aux engagemens sacrĂ©s du sacerdoce, il revient dans son pays , oĂč il est surpris et arrĂȘtĂ© par les rĂ©publicains.
- « Quatorze prĂȘtres guillotinĂ©s Ă Laval le 21 janvier 1794 », sur laval53000.fr (consultĂ© le ).
- « Bienheureuse Jeanne Véron », sur nominis.cef.fr (consulté le )