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Jean le Presbytre

Jean le Presbytre est un personnage mentionnĂ© par Papias et Eusèbe de CĂ©sarĂ©e et qui serait Ă  l'origine de la communautĂ© johannique d'Éphèse. Eusèbe, se faisant l’écho de traditions anciennes, distingue deux « Jean Â» : Jean l'apĂ´tre (fils de ZĂ©bĂ©dĂ©e), et Jean le Presbytre (l'« Ancien Â»), mentionnĂ© dans les Ă©pĂ®tres. Certains exĂ©gètes ont fait de Jean le Presbytre l'auteur de l'Ă©vangile selon Jean, mais cette hypothèse n'a plus cours. Il aurait vĂ©cu entre l'an 50 et l'an 100 de notre ère et ne serait donc pas un apĂ´tre ni un tĂ©moin de la Crucifixion, vers l'annĂ©e 30 de notre ère.

L'auteur du quatrième évangile et des épîtres ?

Différents exégètes ont soutenu la thèse de l'identification de l'auteur du quatrième évangile avec Jean le Presbytre, et non avec l'apôtre Jean, fils de Zébédée. Selon Jean Colson, Jean aurait été en sa jeunesse un jeune et riche patricien habitant Jérusalem[1]. Depuis, cette thèse a été reprise par Oscar Cullmann[2], François Le Quéré[3], Joseph A. Grassi[4], James H. Charlesworth[5], Xavier Léon-Dufour[6]. Il habitait Jérusalem.

Les anciennes traditions ecclésiales

  • Au dĂ©but du IIe siècle, Papias, Ă©vĂŞque de HiĂ©rapolis, en Phrygie, au IIe siècle, distingue deux « Jean Â» dans la gĂ©nĂ©ration apostolique : le fils de ZĂ©bĂ©dĂ©e, mort, et le presbytre Jean, « disciple du Seigneur », accompagnĂ© d’un certain Aristion qui n’a pas eu le statut d’apĂ´tre. Le texte de Papias, repris par Eusèbe de CĂ©sarĂ©e dans son Histoire ecclĂ©siastique : « Si quelque part venait quelqu’un qui avait Ă©tĂ© dans la compagnie des presbytres, je m’informais des paroles des presbytres : ce qu’ont dit AndrĂ© ou Pierre, ou Philippe, ou Thomas, ou Jacques, ou Jean, ou Matthieu, ou quelque autre des disciples du Seigneur, et ce que disent Aristion et le presbytre Jean, disciples du Seigneur. Je ne pensais pas que les choses qui proviennent des livres saints me fussent aussi utiles que ce qui vient d’une parole vivante et durable[7]. »
  • Polycrate, fut, comme cinq membres de sa famille avant lui, Ă©vĂŞque d'Éphèse au IIe siècle et donc au fait des traditions de sa citĂ©. Invoquant dans une lettre adressĂ©e au pape Victor entre 190 et 198 les « grandes lumières » qui s’étaient Ă©teintes en Asie, il cite Philippe, « l’un des Douze, qui s’est endormi Ă  HiĂ©rapolis » et « Jean, qui a reposĂ© contre la poitrine du Seigneur, qui fut hiĂ©reus [prĂŞtre] et [Ă  ce titre] a portĂ© le pĂ©talon [la lame d'or], tĂ©moin et didaskale [enseignant][8] ». Ce Jean serait donc un homme de JĂ©rusalem, membre de la haute aristocratie juive de la ville. Le pĂ©talon (le tsits, la fleur ou lame d'or) Ă©tait l'insigne sacerdotal portĂ© sur le front par le grand prĂŞtre au temps de l'Exode, mais dont l'usage s'Ă©tait Ă©tendu Ă  certains membres des familles ayant donnĂ© des grands prĂŞtres. Jean l'Ă©vangĂ©liste aurait Ă©tĂ© un membre de l'aristocratie religieuse de JĂ©rusalem, un prĂŞtre de haut rang, pĂ©tri de thĂ©ologie juive.
  • Ă€ la fin du IIe siècle, IrĂ©nĂ©e de Lyon, qui avait frĂ©quentĂ© Polycarpe, Ă©vĂŞque de Smyrne, Ă©crit : « Après les autres disciples, Jean, le disciple du Seigneur qui reposa sur sa poitrine, donna lui aussi sa version de l’évangile comme il sĂ©journait Ă  Éphèse[9]. »
  • D'après l'Ă©vangile de Marc, JĂ©sus aurait annoncĂ© Ă  Jean et Jacques, fils de ZĂ©bĂ©dĂ©e, leur mort en martyrs, incompatible avec une mort Ă  Éphèse Ă  un âge avancĂ©[10], peut-ĂŞtre avec son frère Jacques sous le règne d'HĂ©rode Antipas. Une notice attribuĂ©e Ă  Papias et divers textes plus tardifs Ă©tudiĂ©s par Marie-Émile Boismard, comme un martyrologe syriaque relatant le martyre des deux frères Ă  JĂ©rusalem, un livre de la liturgie gallicane, un sacramentaire irlandais et un manuscrit conservĂ© Ă  la cathĂ©drale de Trèves, indiquent que Jean serait mort soit en 43, soit peu après[11].
  • Jean, fils de ZĂ©bĂ©dĂ©e, n'est plus mentionnĂ© après la rĂ©union de JĂ©rusalem[12] ; la distance temporelle qui sĂ©pare cet Ă©vĂ©nement de la rĂ©daction de l'Ă©vangile Ă  la fin du Ier siècle est importante. Les Ă©vangiles de Matthieu et Marc rapportent comment JĂ©sus les a prĂ©venus qu’ils seraient tous deux associĂ©s Ă  sa Passion et martyrisĂ©s[13]. Au moment oĂą les Ă©vangiles furent diffusĂ©s, la mort des fils de ZĂ©bĂ©dĂ©e pourrait avoir incitĂ© les auteurs des Ă©vangiles Ă  affirmer qu’elle avait Ă©tĂ© prophĂ©tisĂ©e.

Analyse des textes

  • Dans ses deuxième et troisième Ă©pĂ®tres, l’auteur se prĂ©sente comme l’« ancien » ou « presbytre » et non comme un apĂ´tre, c’est-Ă -dire l’un des membres de la première gĂ©nĂ©ration apostolique ne faisant pas partie des Douze[14].
  • Aucun des premiers Pères de l’Eglise ne dit que l’évangĂ©liste Ă©tait le fils de ZĂ©bĂ©dĂ©e et a accompagnĂ© JĂ©sus dans ses dĂ©placements en GalilĂ©e[15].
  • Dans l’évangile selon Jean, on ne trouve pas les principaux Ă©pisodes auxquels Jean, fils de ZĂ©bĂ©dĂ©e, a Ă©tĂ© associĂ©, comme la rĂ©surrection de la fille de JaĂŻre ou la Transfiguration.
  • Sa description du ministère galilĂ©en, qui aurait dĂ» ĂŞtre dĂ©veloppĂ©e s'il Ă©tait le fils de ZĂ©bĂ©dĂ©e, est sommaire; il semble mal connaĂ®tre la gĂ©ographie de cette rĂ©gion, ignore le nom des bourgades du pourtour du lac de GĂ©nĂ©sareth, alors que l'analyse interne du quatrième Ă©vangile, largement centrĂ© sur JĂ©rusalem, suggère que son auteur en Ă©tait un familier[16] ; il connaĂ®t la topographie de la JudĂ©e et de JĂ©rusalem :il parle de la piscine de BĂ©thsada, de celle de SiloĂ©, du portique de Salomon, du pavement de pierre du prĂ©toire romain… . Son Ă©vangile est centrĂ© sur la Ville sainte. Il connaĂ®t Malchus, le serviteur du grand prĂŞtre et il est connu de ce dernier. La gardienne du Temple, sur un simple mot, le laisse entrer avec Pierre, ce qui serait plus facile pour un membre de l'aristocratie sacerdotale que pour le fils de ZĂ©bĂ©dĂ©e.
  • L'auteur de l'Ă©vangile est un thĂ©ologien et une forte personnalitĂ© littĂ©raire ; ce n’est pas un compilateur de sources orales ou Ă©crites, car il se prĂ©sente comme un tĂ©moin des faits et paroles de JĂ©sus. C’est un intellectuel qui a longuement mĂ©ditĂ© et Ă©crit avec autoritĂ©. Son texte, si imprĂ©gnĂ© de liturgie sacerdotale, considĂ©rĂ© comme le plus thĂ©ologique des quatre Ă©vangiles, aurait difficilement pu sortir de la plume d'un fils de patron pĂŞcheur de GalilĂ©e, qui rĂ©parait les filets de son père[15].

Jean le Presbytre, auteur de l'Apocalypse ?

  • Au IIIe siècle, Denys d'Alexandrie procède Ă  une analyse textuelle qui lui fait conclure que l’Apocalypse n'a pas Ă©tĂ© rĂ©digĂ©e par l’auteur de l'Ă©vangile johannique ou des trois premières Ă©pĂ®tres qu'il attribue Ă  l'apĂ´tre Jean. Il attribue le texte apocalyptique, suivant Papias, Ă  Jean le Presbytre distinguĂ© de Jean, l'un des Douze[17].
  • Au IVe siècle, en se fondant sur Papias, Polycarpe de Smyrne et Denys, Eusèbe de CĂ©sarĂ©e attribue Ă  son tour l’Apocalypse Ă  Jean le Presbytre[18].
  • Martin Hengel identifie l'auteur Ă  Jean le Presbytre qui aurait connu JĂ©sus de Nazareth dans sa jeunesse[19].

Contestation de l'attribution au presbytre Jean

Des arguments ont été avancés pour attribuer les écrits johanniques au fils de Zébédée et contester l'attribution à un presbytre Jean, distinct de ce dernier, et figure emblématique de la communauté johannique à l'origine de la rédaction du quatrième évangile.

  • Il existe une tradition ancienne identifiant Jean l'Ă©vangĂ©liste et Jean le presbytre remontant au IIIe siècle par Denys, Ă©vĂŞque d'Alexandrie.
  • Pour expliquer la connaissance de JĂ©rusalem de l'auteur du quatrième Ă©vangile et sa familiaritĂ© avec des proches du Temple en la conciliant avec l’identification de l’auteur avec le fils de ZĂ©bĂ©dĂ©e, il a Ă©tĂ© avancĂ© que celui-ci aurait Ă©tĂ© avec son frère le fournisseur de poissons du grand prĂŞtre et aurait eu une maison Ă  JĂ©rusalem pour y entreposer sa marchandise[20].
  • Si l'Ă©vangĂ©liste Jean ne mentionne pas la Transfiguration, c'est qu'il Ă©crirait pour complĂ©ter les synoptiques et donc omet volontairement tout ce qui s'y trouve, hors ce qui est indispensable Ă  son rĂ©cit.
  • L'Ă©vangĂ©liste a pu disposer d'informations internes aux Romains et au sanhĂ©drin de JĂ©rusalem, car il a Ă©crit de nombreuses annĂ©es après les Ă©vĂ©nements et a pu rencontrer et interroger des tĂ©moins. N'Ă©tant pas originaire de JĂ©rusalem, il a pu accumuler les informations sur cette ville.
  • Dans les Ă©crits chrĂ©tiens, qu'ils soient nĂ©o-testamentaires ou patristiques, le fait de porter le titre de « prĂŞtre » (hiereus) au sens de l'ancien sacerdoce du Temple, après la destruction de l'an 70, serait totalement obsolète et anachronique. Pour un auteur sacrĂ© de l'Église des temps apostoliques, un tel sacerdoce judaĂŻque n'existerait plus ; il n'aurait plus, dès lors, qu'un sens sacerdotal chrĂ©tien. En effet, les termes de hiereus, de presbytres ou d'anciens sont frĂ©quents dans le Nouveau Testament (Pierre lui-mĂŞme se qualifie de presbytre dans ses lettres). Cette qualitĂ© presbytĂ©rale, d'ancien, aurait Ă©tĂ© donnĂ©e pareillement Ă  l'apĂ´tre Jean, en tant que prĂŞtre de JĂ©sus-Christ (d'abord par lui-mĂŞme, au dĂ©but de ses 2e et 3e lettres), et par la première tradition patristique[Note 1]
  • Pour les partisans de l'identification de l'auteur du quatrième Ă©vangile avec le presbytre Jean, il est peu probable qu'un humble fils de pĂŞcheur comme l'apĂ´tre Jean de ZĂ©bĂ©dĂ©e ait pu avoir la capacitĂ© intellectuelle de rĂ©diger l'Apocalypse et le quatrième Ă©vangile, de haute dimension thĂ©ologique et intellectuelle. Pour les opposants Ă  cette hypothèse, l'auteur ignorerait l'accomplissement historique de l'Ă©vĂ©nement de la PentecĂ´te, don du Saint-Esprit pour les chrĂ©tiens et ses effets spirituels sur l'âme des Douze et sur leurs facultĂ©s humaines. L'apĂ´tre Pierre Ă©tait, lui aussi, un humble pĂŞcheur inculte de GalilĂ©e ; mais après l'Ă©vĂ©nement de la PentecĂ´te, dĂ©sormais assistĂ© de l'Esprit Saint, il a ultĂ©rieurement rĂ©digĂ©, ou supervisĂ©, la rĂ©daction des deux ÉpĂ®tres catholiques qui portent son nom. Le critère de l'origine humble des disciples, pour disqualifier leur capacitĂ© de rĂ©diger ou de dicter leur tĂ©moignage, serait donc un critère irrecevable : depuis la PentecĂ´te, les Douze seraient les premiers docteurs de l'Église universelle[Note 2].
  • Quant Ă  la parole de JĂ©sus aux deux fils de ZĂ©bĂ©dĂ©e, Jacques et Jean : « Il est vrai que vous boirez mon calice[21] », on lui a opposĂ© le jugement de Saint JĂ©rĂ´me, Père et docteur de l'Église, et de Bède le VĂ©nĂ©rable : « On se demande dans quel sens les deux enfants de ZĂ©bĂ©dĂ©e, Jacques et Jean, ont bu le calice du martyre, puisque, d'après l'Écriture, Jacques seul fut dĂ©capitĂ© par HĂ©rode (Ac 12), et que Jean mourut de mort naturelle. Mais puisque nous lisons dans l'histoire ecclĂ©siastique que Jean fut plongĂ© dans une chaudière d'huile bouillante, et qu'il fut exilĂ© dans l'Ă®le de Pathmos, nous voyons qu'il eut vraiment l'esprit du martyre, et qu'il but le calice du confesseur de la foi, calice que burent aussi les trois enfants dans la fournaise, bien que leur persĂ©cuteur n'ait pas rĂ©pandu leur sang[22] ».

Fin de vie de Jean le Presbytre

Le disciple bien-aimé a fini sa vie au début du IIe siècle. La question de savoir si les événements que l'on connaît à ce propos se rattachent à Jean l'Apôtre ou à Jean le Presbytre recoupe celle de l'identité de l'auteur du quatrième évangile. Irénée précise que Jean est mort très âgé sous le règne de Trajan (98-117).

Irénée ne parle d'ailleurs pas d’un apôtre, mais d’un «témoin authentique de la tradition des apôtres». Clément d’Alexandrie précise que Jean, d’abord exilé de l’île de Patmos (où il aurait écrit l'Apocalypse), attendit la disparition de Domitien, mort en 96, pour revenir à Éphèse, avec l'autorisation de l'empereur Nerva. Il quitta Patmos, au grand regret de ses habitants, qu'il avait convertis en très grand nombre, selon le commentateur grec Victorin de Pettau (IIIe siècle). De là, il rayonna dans la région, invité par les églises locales, " tantôt pour y établir des évêques, tantôt pour y organiser des églises complètes, tantôt pour choisir comme clerc un de ceux qui étaient désignés par l’Esprit."

Selon Irénée de Lyon, Jean publia alors son livre, pour contrer les erreurs propagées par Cérinthe et les Nicolaïtes[23]. C'est à Éphèse, ville où il compose ses trois Épîtres et le quatrième Évangile (dont la plus ancienne trace est le Papyrus P52), en l'an 97), qu'il serait mort en l'an 101, à l'âge de 98 ans, alors qu’il travaillait encore sur ses textes. Après sa disparition, un de ses proches édita la version définitive, ajoutant des notes ou variantes de discours trouvés dans ses papyrus, expliquant plusieurs répétitions et absences de suture[24]. Il serait enterré à Selçuk, près d'Éphèse, où il existait une basilique Saint-Jean, hélas aujourd'hui en ruines.

Notes et références

Notes

  1. Cette appellation pourrait également être donnée à chacun des Douze en tant que pontifes institués le jeudi saint, lors de la dernière Cène de Jésus.
  2. Cet argument de nature religieuse est recevable pour les croyants.

Références

  1. Jean Colson, L’Énigme du disciple que Jésus aimait, Paris, Beauchesne, 1969.
  2. Oscar Cullmann, Le Milieu johannique, étude sur l’origine de l’évangile de Jean, Neuchâtel-Paris, Delachaux et Niestlé, 1976.
  3. François Le Quéré, Recherches sur saint Jean, F.-X. de Guibert, 1994.
  4. J.A. Grassi, The Secret Identity of the Beloved Disciple, New York, Paulist, 1992.
  5. J.H. Charlesworth, The Beloved Disciple, Valley Forge, Trinity, 1995.
  6. Xavier Léon-Dufour, Lecture de l’Evangile selon Jean, Paris, Seuil.
  7. Eusèbe, Histoire ecclésiastique, III, 39, 4.
  8. Jean-Christian Petitfils, Jésus, éd. Fayard, décembre 2011, p. 24.
  9. Irénée, Contre les hérésies, III, 1, 2.
  10. Mc 10. 35-40
  11. Marie-Émile Boismard, « Le Martyre de Jean l'apôtre », Paris, éd. Gabalda, coll. Cahiers de la Revue biblique, no 35, 1996.
  12. Ga 2. 9
  13. Matthieu, 20, 28 & Marc, 10, 35-45.
  14. Deuxième et troisième épîtres de Jean, chapitre 1.
  15. Jean-Christian Petitfils, JĂ©sus, Ă©d. Fayard, 2011, p. 525-526.
  16. Jean-Christian Petitfils, Jésus, éd. Fayard, décembre 2011, p. 25.
  17. Raymond E. Brown, Que sait-on du Nouveau Testament ?, Ă©d. Bayard, 2011, p. 859.
  18. Paulin Poucouta, « L'Apocalypse johannique », dans Michel Quesnel et Paul Gruson (dirs.), La Bible et sa culture, éd. Desclée de Brouwere, 2001, vol. II, p. 461.
  19. Martin Hengel, Die johanneische Frage. Ein Lösungsversuch. Mit einem Beitrag zur Apokalypse von Jörg Frey (WUNT 67), J.C.B. Möhr, Tübingen 1993, p. 96-107.
  20. R. Brown, La mort du Messie, p. 670.
  21. Mt 20,20-28 ; Mc 10,35-40.
  22. Thomas d'Aquin "Catena Aurea" Explication suivie sur l'Évangile de Saint Matthieu 20,20-28 ; Explication suivie sur l'Évangile de Saint Marc 10,35-40.
  23. Irénée, Contre les hérésies, III, 11, 1.
  24. Jean-Christian Petitfils, JĂ©sus, Ă©d. Fayard, 2011, p. 534 et 627.
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