Jean Tranape
Jean Tranape, né le à Nouméa, et mort le à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) est un combattant de la France libre, héros de la bataille de Bir-Hakeim, compagnon de la Libération[1].
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(Ă 93 ans) Rueil-Malmaison |
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Biographie
Fils d’un commerçant néo-calédonien d'origine vietnamienne, Jean Tranape est dessinateur de travaux publics lorsqu’il commence en son service militaire au Bataillon mixte d’Infanterie coloniale de Tahiti.
Après le ralliement de la Nouvelle-Calédonie à la France libre le , il s’engage pour la durée de la guerre dans le bataillon du Pacifique du commandant Félix Broche[2].
À partir de , Jean Tranape combat au Moyen-Orient. En 1942, il est à la bataille de Bir Hakeim où il est remarqué pour sa conduite héroïque et cité à l’ordre de l’Armée. Le bataillon du Pacifique est ensuite fusionné avec le 1er bataillon d’infanterie coloniale pour créer le 1er bataillon d’infanterie de marine[3]. Jean Tranape continue la guerre avec sa nouvelle unité dans les combats de Libye, de Tripolitaine et de Tunisie. Il est blessé le pendant la campagne d'Italie. Il participe au débarquement de Provence et est de nouveau blessé lors des combats de la libération de Toulon. Il est porte-drapeau de son unité lors du défilé de la victoire sur les Champs-Élysées. Démobilisé en comme sergent-chef, il reprend son activité professionnelle comme dessinateur industriel.
Le général de Gaulle lui a remis en personne en la croix des Compagnons de la Libération. Membre du Conseil de l’Ordre de la Libération depuis 1958[4], Jean Tranape était commandeur de la Légion d’honneur et titulaire de la Médaille militaire et de la croix de guerre 1939-1945 avec deux palmes.
D'avril à , il devient le deuxième parrain de promotion[5] des engagés volontaires de l'armée de Terre du centre de formation initiale militaire de la 1re brigade mécanisée, héritier des traditions[6] de la 1er division française libre.
Jean Tranape meurt le , à l’âge de 93 ans à Rueil-Malmaison.
Le , l'espace Jean Tranape[7] est inauguré à Rueil-Malmaison.
DĂ©corations militaires
- Commandeur de la LĂ©gion d'honneur
- Compagnon de la Libération par décret du 20 novembre 1944[8]
- MĂ©daille militaire
- Croix de guerre 1939-1945 avec deux palmes
- MĂ©daille coloniale avec agrafes Libye, Bir-Hakeim, Tripolitaine, Tunisie
- Médaille commémorative des services volontaires dans la France libre
- Insigne des blessés militaires
- Médaille commémorative française de la guerre 1939-1945
Sources
- Site de l'ordre de la Libération
- Jean-Mathieu Boris, Combattants de la France Libre, Perrin, 2012 (ISBN 2-262040028)
Notes et références
- AFP, « Jean Tranape, Compagnon de la Libération et soldat à Bir Hakeim », sur lepoint.fr, (consulté le )
- Le lieutenant-colonel Félix Broche, compagnon de la Libération à titre posthume, a été tué le à la bataille de Bir-Hakeim.
- Le bataillon a été fait compagnon de la Libération (décret du 20 novembre 1944).
- Décret du 19 août 1958
- « 1 DE LA DFL - Souvenirs, témoignages...Jean TRANAPE (Bataillon du Pacifique) : parrain de la promotion du CFIM de Dieuze, 28 avril 2012 », sur Amicale de la 1er division française libre (consulté le )
- « La 1ère Brigade Mécanisée héritière des traditions de la 1ère D.F.L », sur Amicale de la 1er division française libre (consulté le )
- « Un Espace Jean-Tranape Héros De Bir Hakeim Inauguré », sur L'histoire en rafale, (consulté le )
- « Jean TRANAPE », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le )
Voir aussi
- Documentaire
- Timothy Miller, « Bir Hakeim 1942, quand la France renaît », produit par Cinétévé, avec la participation de France Télévisions, Toute l’histoire, TV5 Monde avec le concours de la Fondation de la France libre, de la Fondation CARAC, du Musée de l’Ordre de la Libération et du CNC. Diffusé sur France 3 le .