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Jean Shrimpton

Jean Shrimpton, née le à High Wycombe, est un mannequin anglais. Elle est une figure emblématique du Swinging London et connaît au cours de sa carrière deux événements majeurs : une série de photographies de mode en 1962 pour Vogue avec David Bailey, ainsi qu'une apparition en Australie trois années plus tard qui aura un retentissement important dans les médias. Elle est, durant les années 1960, le mannequin le mieux payé au monde.

Jean Shrimpton
Image illustrative de l’article Jean Shrimpton

Naissance
High Wycombe
Nationalité Anglaise
Physique
Cheveux Cheveux bruns
Yeux bleus
Mensurations 34-23-35 pouces[1]
Carrière
Formation Lucie Clayton college
Période active années 1960

Biographie

Jeunesse

Jean Rosemary Shrimpton[2] est née en 1942 dans la campagne anglaise. Elle et sa sœur Chrissie[n 1] grandissent dans une ferme avec des chevaux[4]. Elle fait ses études à l'école St Bernard's (en) à Langley. Âgée de dix-sept ans, elle fait sa première séance photo, pour un montant de 5 livres pour toute la demi-journée[5]. Expérience non concluante, elle poursuit ses études à Londres pour devenir secrétaire[6], moyen de devenir rapidement indépendante financièrement[4]. Un jour alors qu'elle est sortie de son collège pour acheter à manger, elle est abordée par Cy Endfield qui lui suggère de participer à un casting pour un de ses films, Mysterious Island. Mais le producteur du film refuse sa candidature et lui suggère de devenir model[7] - [8]. Elle rejoint le Collège Lucie Clayton (en)[9], école de mannequinat[n 2], où elle commence à travailler comme mannequin pour des catalogues[11]. A l'issue de ses études, elle est photographiée lors de la remise des diplômes et se fait un book ; dès le lendemain, avec une liste d'une trentaine de photographes, elle commence sa carrière, confidentielle au départ, et finit par trouver du travail, entre autres avec John French (en)[12]. Sa rencontre avec ce photographe reste primordiale. D'ailleurs l'assistant de John French est alors un débutant nommé David Bailey[13].

Débuts

Tout au début des années 1960, elle acquiert, en à peine un an, un statut de star[14]. Elle travaille de plus en plus et apparaît en couverture de magazines de mode tels que Vogue[n 3], Harper's Bazaar, Glamour, Elle[n 4] ou Vanity Fair[11]. Alors qu'elle commence à être connue[1], elle rencontre de nouveau David Bailey lors d'une séance photos avec Brian Duffy[15]. « Nous avons instantanément été attirés l'un vers l'autre[11] » et « Bailey a fait de moi ce qu'il voulait[16] » dira-t-elle. Il a 33 ans, elle en a 18[15]. Leur liaison dure quatre ans[11] - [17].

En 1961, le Vogue britannique commande une série intitulée « Young Idea »[n 5] à David Bailey, avec le mannequin français Nicole de Lamargé, mais celui-ci impose Jean Shrimpton[18]. Devant le résultat, le Vogue demande une seconde séries d'images, réalisée à New York l'année suivante[18] - [19] - [n 6], ce qui n'est pas dans les habitudes de l'époque. Le magazine n'est d'abord pas convaincu du choix du photographe de mettre en scène Jean Shrimpton[21], mais celui-ci l'impose[20] avec ce look naturel qu'il lui a fabriqué, ne nécessitant ni coiffure ni maquillage[16] ; les photos de New York plaisent au magazine qui les publie : elles marqueront l'histoire de la photographie de mode[18] - [22] - [23] et propulseront le photographe et son mannequin au rang d’icônes des années 1960[11] - [21] - [24] - [25] - [26]. « Il était impossible de prendre une mauvaise photo d'elle » affirmera le photographe[9] et Jean Shrimpton précisera « je suis devenu son model[15] », « Bailey organisait ma carrière et cela fut une réussite car il savait faire de moi quelque chose d'exclusif[16] ». Pourtant, David Bailey reconnait que leur relation exclusive nuit à la carrière de Shrimpton et il l'encourage à travailler avec d'autres photographes[27]. Ce qu'elle fait alors, posant pour Henry Clarke, Cecil Beaton, Irving Penn, Jeanloup Sieff, Guy Bourdin, William Klein[14] ou encore Norman Parkinson, Saul Leiter et Terry O'Neill.

Consécration

Diana Vreeland, alors rédactrice en chef du Vogue américain, ira jusqu'à faire apparaître Jean Shrimpton dix-neuf fois en couverture[6]. Par la suite, David Bailley restera crédité comme celui qui a découvert Jean Shrimpton[6] - [28], façonné son look ce qu'elle reconnait elle-même [15] et qui l'a transformée d'une « fille de la campagne » en une icône désirable[9] - [26]. À 23 ans seulement, Jean Shrimpton publie un livre de ses souvenirs qui rencontre le succès et un reportage documentaire lui est consacré : The Face of the Cover[29].

En , le magazine Glamour la nomme « Mannequin de l'année »[3]. Elle contraste à l'époque avec le look aristocratique des mannequins des années 1950[30] : « Jean Shrimpton portait avec une aisance de caméléon les modèles les plus divers[31]. ». Elle représente alors le Youthquake (ou mouvement de la jeunesse[32] du Swinging London) dont elle deviendra un symbole[1] - [22] - [25]. Avec son visage fin, ses longs cils[6], sa frange et surtout ses longues jambes[28] - [33] - [34], elle est surnommée The Shrimp (la crevette)[1] - [6] - [21], surnom qu'elle n'aime pas[3] : « Les crevettes sont d'horribles choses roses à qui on arrache la tête » dit-elle[27] - [n 7].

Jean Shrimpton participe à l'essor de la minijupe popularisée par Mary Quant[3] - [26] : le vêtement va quitter les podiums, défilés et vitrines de magasins pour descendre dans la rue[9] d'où elle vient et devenir le symbole du London look. Dans le British Vogue, Jean Shrimpton écrit en 1964 : « En Grande-Bretagne nous disposons d'un potentiel inégalé. À l'intérieur de ce magazine vous allez découvrir quelques-unes de nos dernières créations. Certaines sont futiles. Toutes sont terriblement excitantes. Et je suis l'une d'elles[35]. »

David Bailley divorce en 1963 puis annonce son mariage avec Jean Shrimpton l'année suivante[27]. Lors d'un voyage à New York, elle se rend compte que sa relation avec Bailey a assez duré. Lorsque le photographe la rejoint, elle fait tout pour l'éviter[36]. Peu après elle rencontre Terence Stamp[11], ami de David Bailey, et part sur un coup de tête à Los Angeles avec lui[36]. Bien qu'après quelques mois leur relation « brêve et insolite[37] » se détèriore, ils restent ensemble durant un temps[n 8] - [1] - [38]. Ils vivent dans le quartier de Mayfair une relation ennuyeuse, selon Jean Shrimpton[11]. Par la suite, elle est en couple avec le photographe Jordan Kalfus[11], le poète Heathcote Williams[26], puis l'écrivain Malcolm Richey[11].

Australie

Forme de consécration, elle travaille avec Richard Avedon, alors la star des photographes de mode. Avec lui, elle fait la couverture du Harper's Bazaar en avril 1965 ; le mois suivant, elle est en couverture de Newsweek[39] mais aussi de nombreux magazines tels que Esquire[3]. La British Invasion est à son apogée. Fin , Jean Shrimpton fait sensation à la Melbourne Cup[9] lorsqu'elle arrive, par un jour de forte chaleur, à cette course de chevaux portant une courte robe blanche sans manche s'arrêtant à 10 cm au-dessus des genoux, son costumier n'ayant pas assez de tissu pour confectionner les quatre tenues demandées par le mannequin[9] - [11]. Sans chapeau, collants ou bas, ni gants[40], avec juste des kitten heels bicolores et arborant une montre d'homme, chose inhabituelle à l'époque. Son apparition dans cet événement mondain déclenche de nombreuses réactions dans les médias mondiaux[3] - [26]. Alors que Londres est la capitale de la mode se permettant toutes les audaces, sa tenue est considérée par certains en Australie comme « insultante ou scandaleuse[3] » ; mais la plupart des femmes du monde vont alors vouloir porter une minijupe[9]. Pour cette tournée de promotion, elle est payée 2 000 £, somme considérable à l'époque[3]. Deux jours plus tard, pour la suite de sa tournée sur l'île, ses sponsors insistent pour qu'elle soit vêtue de façon plus conventionnelle[3].

Elle est l'image publicitaire des cosmétiques Yardley of London[3] avec lesquels elle a un contrat d'exclusivité de trois ans[37], elle incarne aussi le rouge à lèvres Revlon à partir de 1965.

En 1966, elle inspire le personnage de Jane dans le film Blow-Up[3]. Puis, elle joue le rôle de Vanessa Ritchie dans le film Privilège[6]. Bien plus tard, sa liaison avec David Bailey donne lieu en 2012 à un téléfilm pour BBC Four intitulé We'll Take Manhattan[21] avec Karen Gillan dans le rôle de Jean Shrimpton.

Retraite

Jean Shrimpton décide d'arrêter sa carrière[11] en 1969 et se retire au Pays de Galles. Elle reçoit cependant épisodiquement des propositions de mannequinat[38] - [41] mais ne travaille plus qu'exceptionnellement[42]. Dans la première moitié des années 1970, Twiggy l'a remplacée en couverture des magazines[38]. Elle rejette de toutes façons cette vie de célébrité[9] et ouvre un petit commerce d'antiquités[26] - [38]. C'est dans cette boutique qu'elle rencontre Michael Cox, avec qui, enceinte de quatre mois, elle se marie en janvier 1979 dans l'intimité[11] - [38] à Penzance ; ils achètent ensuite un vieil hôtel dans cette même ville des Cornouailles[38] - [43]. Elle écrit son autobiographie dans les années 1990[11].

Durant sa carrière, Jean Shrimpton est considérée comme le « mannequin le mieux payé au monde »[1] - [2] - [3] - [28] - [40] et le « plus célèbre mannequin »[28] - [43] - [44], la femme la « plus photographiée au monde »[28], ou encore le « plus joli visage du monde »[1], mais surtout le « visage des années 1960 »[3] - [6] - [17] - [38], incarnation de la mode anglaise[9]. Elle représente alors « la femme idéale », image d'une génération et d'une époque[29].

Elle restera catégorisée suivant le terme anglais de « supermodel »[11] - [33] - [45], entre autres par le Time[26]. Pour résumer cette époque, le British Vogue précise que « Le monde veut soudainement copier la façon dont nous nous habillons. À New York c'est le « London Look ». À Paris c'est « le style anglais »[9]. » Et d'après la presse de l'époque, Jean Shrimpton est la « perfection[28] » qui l'incarne.

Notes et références

Notes

  1. Sa sœur Chrissie est durant les années 1960 également mannequin et a une liaison avec Mick Jagger avant que celui-ci ne rencontre Marianne Faithfull[3].
  2. Le Lucie Clayton college ou Lucie Clayton Modeling School, ouvert en septembre 1928 par Sylvia Gollidge (qui change de nom pour Lucie Clayton), est un peu plus qu'une école de mannequinat puisqu'il enseigne également d'autres matières annexes ; celui-ci a vu, outre Jean Shrimpton, Fiona Campbell-Walter comme mannequin notable[10]. Lucie Clayton/Sylvia revend son collège après la guerre à Leslie Kark et part en Australie. En 1979, le collège arrête le mannequinat et change d'orientation.
  3. En juin et octobre 1962, Jean Shrimpton fait la couverture du British Vogue par David Bailey ainsi que septembre 1963, avril 1964, juin 1965, mars 1967 et octobre 1974, mais également mai 1963 par William Klein, septembre 1964 par Peter Knapp. Elle apparait aussi en couverture du Vogue Paris en avril 1963 par Henry Clarke, octobre et novembre 1963 par David Bailey.
  4. Shrimpton travaille également souvent pour Elle : elle est régulièrement en couverture de magazine dont, en septembre 1963, en novembre 1963, juin 1964, mai 1965, juin 1965
  5. Si la série de mode prend ce nom dans certaines sources, « Young Idea » est en fait le nom d'une rubrique dans le Vogue britannique présentant des vêtements précurseurs de la vague du prêt-à-porter.
  6. La série « Young Idea » pour Vogue de 1961/1962 est formellement la seconde réalisée par le couple, ensemble. La première, anecdotique, fut pour le magazine Brides[20] de Condé Nast le 7 décembre 1960.
  7. « Shrimps are horrible pink things that get their heads pulled off »
  8. Plusieurs sources indiquent plusieurs mois ou une relation brêve, certaines autres deux ans, d'autres trois ans…

Références

  1. (en) Geoffrey Bocca, « The Girl Behind the World's Most Beautiful Face », Family Weekly, (lire en ligne)
  2. (en) Aileen Ryan, « American Designs Best 'London Look' », The Milwaukee Journal, , p. 4 (lire en ligne)
  3. (en) « Jean Shrimpton in Melbourne », sur milesago.com (consulté le )
  4. Liaut, p. 112.
  5. Gross, p. 206.
  6. (en) « Jean Shrimpton, the Famed Face of the '60s, Sits Before Her Svengali's Camera One More Time », Archive, sur people.com, Time Inc., (consulté le )
  7. Gross, p. 207.
  8. Liaut, p. 112 à 113.
  9. (en) Design Museum et Paula Reed, Fifty fashon looks that changed the 1960s, Londres, Conran Octopus, , 114 p. (ISBN 978-1-84091-604-1, présentation en ligne), « Jean Shrimpton. The London Look », p. 12 à 13
  10. (en) Dennis Barker, « Leslie Kark », sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le )
    « The Lucie Clayton colleges, […] offered secretarial and modelling courses and advice on the social behaviour expected of young ladies aspiring to the aura of class in the postwar years. They also offered nursery training, and dressmaking and design, although after some aspects of modelling took on more vulgar shades in the 1960s, at the end of the decade Kark disposed of the model agency, which had earlier cradled such stars as Fiona Campbell-Walter (later Baroness Thyssen), Celia Hammond (en), Paulene Stone, Jean Shrimpton and Sandra Paul (now Mrs Michael Howard). »
  11. (en) Alex Wade, « The Saturday interview: Jean Shrimpton », sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le )
  12. Gross, p. 216 à 217.
  13. Liaut, p. 113.
  14. Liaut, p. 114.
  15. Gross, p. 217.
  16. Nathalie Herschdorfer, Sylvie Lécallier et al. (trad. de l'anglais), Papier glacé : un siècle de photographie de mode chez Condé NastComing into fashion »], Paris, Thames & Hudson, , 296 p. (ISBN 978-2-87811-393-8, présentation en ligne), « La fabrique du mannequin : la gestion du désir », p. 143.
  17. (en) Fred Hauptfuhrer, « The Women David Bailey Photographs Become His Lovers, and Marie Helvin Is the Latest » [archive du ], sur people.com, Time Inc., (consulté le )
    « Bailey still bears scars from his traumatic split with Jean Shrimpton, whom he made the Face of the '60s. When she wanted to wed early in their four-year affair, Bailey was still tied to his first wife, Rosemary, a typist he'd married at 21 and ditched after nine months for the Shrimp. But when his divorce came through, Jean bolted. »
    .
  18. Gross, p. 220.
  19. (en) « Initially Bailey ... », sur British Journal of Photography, (consulté le ).
  20. (en) Robin Muir, « Two take Manhattan », The Guardian, (consulté le )
    « Bailey and Shrimpton first worked together in 1960 at Brides, a testing ground for Vogue photographers. […] by insisting on Shrimpton as model. […] "I wanted Jean," Bailey says. "She was just about everything to me then. I put everything of me into her. She was my total muse - I didn't want to look ...; at another model. »
    .
  21. (en) Nicole Lampert, « The Shrimp and David Bailey's love affair that started the Swinging Sixties », sur dailymail.co.uk, The Daily Mail,
    « But Vogue loved the pictures and the rest has gone down in fashion history; the Swinging Sixties burst into life, Bailey went on to become the most lauded photographer this country has ever known, while Shrimpton became arguably the world’s first supermodel. »
    .
  22. (en) Raquel Laneri, « In Pictures: The Model As Muse », sur forbes.com, Forbes, (consulté le )
    « Rarefied couture gave way to the miniskirt and the British Invasion in 1960s, and suddenly the fashion world shifted its focus from Paris to London, with its new breed of bad boy photographers and their coltish muses. English beauty Jean Shrimpton represented the transition from the aristocratic-looking, ladylike models of the 1950s to the youthful, […] »
  23. Cally Blackman 2013, p. 229
    « […] avec David Bailey, qui, avec Terence Donovan, Terry O'Neill ou Brian Duffy, révolutionne la photographie de mode. »
    .
  24. (en) Lucy Mangan, « TV review: We'll Take Manhattan », sur theguardian.com, The Guardian, .
  25. Cally Blackman 2013, p. 216
    « Dans la première moitié des années 1960, c'est une « invasion britannique » qui déferle sur les États-Unis, et Mary Quant en représente une facette, de même que le photographe David Bailey et ses séries de photos en plein cœur de Manhattan avec Jean Shrimpton […] »
  26. (en) « Jean Shrimpton », Timeline, sur vogue.co.uk, Vogue UK (consulté le )
    « She was one of the first models to be associated with the term "supermodel", with TIME magazine labelling her as one in 1971. »
  27. Gross, p. 221.
  28. (en) Barbara Cloud, « Jean Shrimpton Shies From Glamor », The Pittsburgh Press, , p. 2 (lire en ligne)
  29. Liaut, p. 111.
  30. (en) Susie Orbach, Hunger Strike : The Anorectic's Struggle as a Metaphor for Our Age, Karnac Books, , 184 p. (lire en ligne), p. 53
    « Slimness as feminity […] appeared first in the early 1960s. Jean Shrimpton, 'the Shrimp', the upper-middle-class English woman, was the first mannequin goddess of the time who broke distinctly with the voluptuous images of women exemplified by Marilyn Monroe, Gina Lollobrigida, Jayne Mansfield and Brigitte Bardot. […] The original 1960s trendsetters of the fashion in body style and clothes came out of the ranks of the upper-middle and upper-class. »
  31. Valerie Mendes et Amy de la Haye (trad. de l'anglais par Laurence Delage, et al.), La mode depuis 190020th Century Fashion »], Paris, Thames & Hudson, coll. « L'univers de l'art », , 2e éd. (1re éd. 2000), 312 p. (ISBN 978-2-87811-368-6), chap. 6, p. 188
  32. Charlotte Brunel, « Les grandes filles modèles », Styles, sur lexpress.fr, Groupe l'Express-l'Expansion, (consulté le )
    « […] Jean Shrimpton, Veruschka et la "crevette" Twiggy imposeront à leur tour l'image d'une beauté libre et juvénile. »
  33. (en) Suzy Menkes, « A striking combo:broadtail and fringe », Style, sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le )
    « […] a collection inspired by the Swinging London photographer and especially by the era's long-legged, doe-eyed muse, Jean Shrimpton. A photograph of this early supermodel »
  34. (en) Harold Koda, Kohle Yohannan et Metropolitan Museum of Art, The Model as Muse : Embodying Fashion, New York, Yale University Press, , 223 p. (ISBN 9781588393135), p. 70
  35. Linda Watson (trad. de l'anglais), Vogue - La mode du siècle : Le style de chaque décennie, 100 ans de créateursVogue Twentieth Century Fashion - 100 years of style by decade and designer »], Paris, Éditions Hors Collection, , 255 p. (ISBN 2-258-05491-5), « 1960 - 69 », p. 54
  36. Gross, p. 222.
  37. Liaut, p. 116.
  38. (en) Jerene Jones, « Once the Face of the '60s, Jean Shrimpton Is Now the Model of An English Innkeeper », sur people.com, Time Inc., (consulté le )
  39. Gross, p. 223 à 224.
  40. Cally Blackman 2013, p. 230
    « Le visage du London look — celui du mannequin le mieux payé du monde 1965 — bouleverse tous les canons de la mode australienne. Lors de son apparition au derby de Melbourne, soit la plus importante manifestation de la saison mondaine, Jean Shrimpton a l'audace de se présenter en minirobe, sans chapeau, ni gants, ni bas. »
  41. (en) Hilary Alexander, « Bailey rolls back the years for Vogue at 90 », sur telegraph.co.uk, The Daily Telegraph, (consulté le )
  42. Liaut, p. 117.
  43. (en) Ann Morris, « A womb with a view », sur telegraph.co.uk, The Daily Telegraph, (consulté le )
    « For the first 20 years of her adult life, Jean Shrimpton was probably the world's most famous model: the Shrimp, the Face, the It girl; »
  44. (en) Barbara Cloud, « Ex-Window Designer London Look Winner », The Pittsburgh Press, (lire en ligne)
  45. Lucy Hutchings, « Jean Shrimpton style & Fashion », sur vogue.co.uk, Vogue UK, (consulté le )

Bibliographie des références

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Jean Shrimpton, Jean Shrimpton : An Autobiography, Ebury Press, , 191 p.
  • (en) Jean Shrimpton, My Own Story : The Truth About Modelling, Bantam Books,
  • David Bailey, Ny Js DB 62, Steidl Verlag, , 64 p. (ISBN 978-3-86521-441-6)

Articles connexes

Liens externes

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