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Penelope Tree

Penelope Tree (née le à New York) est un célèbre mannequin britannique des années soixante.

Penelope Tree
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Nationalité
Activité
Père
Mère
Marietta Tree (en)
Fratrie
Jeremy Tree (en)
Frances FitzGerald
Conjoint

Famille

Penelope est l'unique enfant de Ronald Tree, rentier, journaliste et dĂ©putĂ© britannique. Sa mère,  Marietta Peabody Tree (en), est une socialite amĂ©ricaine et activiste politique qui a posĂ© dans les annĂ©es 1940 pour des photos de mode[1]. Elle est l'arrière-petite-fille de l'homme d'affaires amĂ©ricain Marshall Field et du pĂ©dagogue Endicott Peabody. Elle est la demi-sĹ“ur de l'entraĂ®neur de chevaux Jeremy Tree et de l'Ă©crivain Frances FitzGerald. Elle est aussi une nièce de l'ancien gouverneur du Massachusetts Endicott Peabody.

Biographie

Sa famille est d'abord opposée à sa carrière dans le mannequinat, et lorsqu'elle est photographiée à l'âge de treize ans par Diane Arbus, son père menace la photographe de poursuites judiciaires si les photos sont publiées[2].

En 1966, lors du Black and White Ball (en), bal masqué organisé par l'écrivain Truman Capote au Plaza Hotel de New York, la robe et le maquillage portés par Penelope Tree font sensation[3]. Les photographes Cecil Beaton et Richard Avedon décident de lancer sa carrière de mannequin[3]. Elle a alors seize ans et son père cède.

En 1967, Penelope Tree emménage dans le quartier de Primrose Hill, à Londres, dans l'appartement du photographe David Bailey, lieu de rendez-vous branché des Swinging Sixties. Le photographe eut pour ses hôtes de l'époque cette réflexion : « Ils s'asseyaient à l'arrière de ma Rolls Royce, mangeaient ma nourriture, buvaient tout mon alcool, fumaient les joints que j'avais payé et me traitaient de cochon capitaliste! » [4]. David Bailey devient son mentor[1].

Penelope Tree devient une des icĂ´nes du Swinging London Ă  l'instar des Beatles. Au dĂ©but des annĂ©es 1970, les cicatrices laissĂ©es par une acnĂ© tardive mettent fin Ă  sa carrière : « Je suis passĂ©e du stade oĂą j'Ă©tais très recherchĂ©e Ă  celui d'un alien tenu Ă  l'Ă©cart parce que personne n'ose me parler de mon apparence. »[5] En 1972, elle est arrĂŞtĂ©e pour possession de cocaĂŻne[6]. En 1974, Bailey et Tree se sĂ©parent et elle part s'installer en Australie avec son premier mari Ricky Fataar[7].

Elle apparait dans la comédie britannique All You Need Is Cash en 1978[8].

Elle a Ă©tĂ© mariĂ©e au Sud-Africain Ricky Fataar (membre de The Flames, The Rutles, et des Beach Boys). Elle a deux enfants, Paloma Fataar (diplĂ´mĂ©e de Bard College et Ă©tudiante en musique et bouddhisme tibĂ©tain), et Michael MacFarlane, nĂ© de l'union avec l'Australien Stuart MacFarlane.

Penelope Tree est marraine de Lotus Outreach, une ONG qui travaille au Cambodge en partenariat avec des organisations locales pour permettre la scolarisation des filles des familles les plus pauvres[7] - [9].

En 1983, le groupe indiepop anglais Felt a sorti une chanson intitulée Penelope Tree, avec une photo d'elle sur la couverture[10] - [11].

Références

  1. (en) Harold Koda, Kohle Yohannan et Metropolitan Museum of Art, The Model as Muse : Embodying Fashion, New York, Yale University Press, , 223 p. (ISBN 9781588393135), p. 95
  2. "No Regrets: The Life of Marietta Tree" – book review, Washington Monthly
  3. Davis, Deborah (2006).
  4. « They sat in the back of my Rolls Royce, ate of my food, drank all my booze, smoking joints I had paid for and called me a capitalist pig! » | Starstruck: Fame, Failure, My Family and Me par Cosmo Landesman
  5. 'I felt just like an alien – so I thought I could look like one'
  6. (en) Louise France, « 'People thought I was a freak. I kind of liked that' », The Observer, London, Guardian News and Media Limited,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. (en) Louise France, « 'People thought I was a freak. I kind of liked that' », sur theguardian.com,
  8. (en) Penelope Tree sur l’Internet Movie Database
  9. Penelope Tree, « Why Cambodia? », Glass Magazine, London,‎ , p. 102 (ISSN 2041-6318)
  10. (en-US) Condé Nast, « Felt: Stains on a Decade », sur Pitchfork (consulté le )
  11. (en) Felt - Penelope Tree, (lire en ligne)
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