Jean Riffault

Jean René Denis Riffault naît le 2 mai 1752 à Saumur[1] où son père est médecin[2]. En 1782, il devient contrôleur à Paris pour le compte de la Régie générale des poudres et salpêtres. Deux ans plus tard, il est inspecteur dans les provinces de Touraine et d'Anjou[1]. À cette date, son appartenance à la franc-maçonnerie est attestée[3]. En 1786, Lavoisier lui confie la direction de la poudrerie nationale du Ripault à Monts, qui vient d'être créée[2]. Il prend également des responsabilités politiques au niveau départemental : il est à la tête du directoire du département d'Indre-et-Loire en 1793 puis du canton de Montbazon sous le Directoire[4].

Il se distingue par des recherches sur l'amélioration des techniques de fabrication de la poudre, études qui lui sont demandées par Bertrand Pelletier[4], ce qui lui vaut de quitter le Ripault pour devenir à Paris, en 1797, l'un des administrateurs des poudres et salpêtres, fonction qui sera confirmée sous Napoléon I^er. Il garde des liens avec la franc-maçonnerie puisqu'il représente, auprès du Grand Orient de France, la loge tourangelle de la Parfaite Union[5]. Il siège en outre au Conseil des Anciens de 1798 à 1800 pour le département d'Indre-et-Loire[6].

Il perd son poste d'administrateur des poudres et salpêtres à l'occasion d'une réforme de cette administration en 1817[7] et se consacre dès lors à la traduction et à la rédaction d'ouvrages de chimie[8].

Il meurt le 7 février 1826 à Paris[8].

Jean René Denis Riffault est fait chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur le 29 juillet 1816[1].

Le Système universitaire de documentation répertorie 17 ouvrages ou articles auxquels Riffault collabore en tant qu'auteur ou coauteur, et 18 pour lesquels il intervient en tant que traducteur.