Jean Louis Gros
Jean Louis Gros, né le à Montolieu (Aude) mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire[1] - [2].
Jean Louis Gros | ||
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Naissance | Montolieu (Aude) |
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Décès | (à 57 ans) Paris |
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Origine | ![]() |
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Arme | Infanterie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1785 – 1815 | |
Distinctions | Baron de l'Empire Commandeur de la Légion d'honneur Chevalier de l'Ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière Chevalier de l'ordre de la Couronne de fer Chevalier de Saint-Louis |
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Hommages | Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 15e colonne. | |
Biographie
Jean Louis Gros entre en service le , comme soldat aux chasseurs à pied des Cévennes, en France. Il devient caporal, le , sergent, le , puis il obtient son congé le .
Le , il reprend du service comme lieutenant au 2e bataillon de volontaires de l'Aude, et il sert à l'armée des Pyrénées orientales de 1792 à la paix de 1795. Il reçoit son brevet de capitaine le , et il est blessé d'un coup de sabre à la figure près de Céret, puis il a la cuisse droite fracturée lors du siège de Roses en 1794. Le , il est de nouveau blessé à l'affaire de Bà scara, et le suivant il passe par amalgame à la 147e demi-brigade de bataille.
Envoyé à l'armée d'Italie fin 1795, il est nommé capitaine de grenadiers à la 4e demi-brigade de ligne le . Il se distingue à la bataille de Castiglione le , où il est blessé d'un coup de feu à la jambe droite, ainsi qu'à Bassano le , où il est promu chef de bataillon sur le champ de bataille. Il a le pied droit traversé par une balle au combat de Saint-Georges le , il est blessé d'un coup de feu au côté gauche à la Bataille de Caldiero (1796) le , et le , il se trouve au passage du Tagliamento.
En 1799, il est employé à l'armée d'Angleterre, puis en 1800, à celle du Rhin. Il se couvre à nouveau de gloire à Biberach le , et le , il passe chef de bataillon aux chasseurs à pied de la garde consulaire au camp de Boulogne. Le , il est nommé major des chasseurs à pied de la garde, et il est fait commandeur de la Légion d'honneur le .
De 1805 à 1807, il sert à la Grande Armée, il obtient le rang de major-colonel le , et il est fait chevalier de l'ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière le . Le , il devient major-colonel du 1er régiment de chasseurs à pied de la Garde impériale, et il est promu général de brigade le . Il est fait chevalier de l'ordre de la Couronne de fer le , et il est créé baron de l'Empire le . Le , il commande la brigade de fusiliers de la garde, et il est blessé d'un coup de feu au flanc droit le lors de la bataille d'Essling.
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En 1810, il part pour l'Espagne avec un détachement de la garde, tout en restant major-colonel du 1er régiment de chasseurs à pied de la Garde impériale. En 1812, il participe à la campagne de Russie et il est admis à la retraite le . Relevé de sa retraite et remis en activité comme adjudant-général dans la garde impériale le , il participe à la campagne de Saxe de cette année. Il est blessé d'un coup de baïonnette à la cuisse à la bataille de Dresde le , puis d'un coup de feu à la jambe gauche à la bataille de Leipzig le de la même année. En 1814, il se bat en champagne dans la division Chritiani et il est mis en non activité le .
Lors de la première restauration, le roi Louis XVIII le fait chevalier de Saint-Louis le , et l'admet à la retraite le . Le , il commande une brigade de tirailleurs fédérés de la garde nationale de Paris, et il est remis en position de retraite le .
Quoique Stendhal le décrive comme « un des sabreurs les plus stupides de la Garde impériale », Gros fut un soldat courageux et capable. Son nom est inscrit sur l'Arc de Triomphe de l'Étoile.
Dotation
- Donataire d’une rente de 40 000 francs sur les biens réservés en Westphalie le , et en Gallicie le .
Armoiries
Figure | Nom du baron et blasonnement |
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Armes du baron Jean Louis Gros et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , commandeur de la Légion d'honneur
D'or, à une branche de laurier de sinople soutenue à dextre par un lion rampant d'azur et à sénestre par une levrette de même, le tout soutenu d'une terrasse de sinople, franc quartier des barons sortis de l'armée. Livrées : les couleurs de l'écu; le verd dans les bordures seulement. |
Notes et références
- Martial Andrieu, « Ce général de la Grande Armée de Napoléon Ier était né à Montolieu », sur musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com, (consulté le )
- Rémy Cazals, Dictionnaire biographique Les Audois - Jean-Louis Gros, Carcassonne, Association des amis des archives de l'Aude, Fédération audoise des œuvres laïques, Société d'études scientifiques de l'Aude, , 347 p. (ISBN 2-906442-07-0), p. 185
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- « Jean Louis Gros », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, [détail de l’édition]
- Jean Louis Gros, dans Alfred Fierro, André Palluel-Guillard et Jean Tulard, Histoire et dictionnaire
- du Consulat et de l'Empire, 1995
- Georges Six (2 volumes), Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814), Paris, Librairie G. Saffroy, , p. 530-531
- Vicomte Révérend, Armorial du Premier Empire, tome 2, Paris, Honoré Champion, , p. 272.