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Jean Jacquart

Jean Jacquart, le né à Paris et mort le dans cette même ville[1], est un historien français, spécialiste de l'histoire rurale moderne.

Jean Jacquart
Portrait de Jean Jacquart
Jean Jacquart vers 1947.
Biographie
Nom de naissance Jean Clément Jacquart
Naissance
4e arrondissement de Paris
Décès (à 70 ans)
4e arrondissement de Paris
Nationalité Française
Thématique
Formation Université Paris-Sorbonne (jusqu'en ) et École normale supérieure de Saint-Cloud
Profession Historien, professeur des universités et professeur d'université (d)
Employeur Université de Franche-Comté, université de Picardie, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et université de Clermont-Ferrand
Travaux
  • Le XVIe siècle en collaboration avec Bartolomé Bennassar (1972)
  • Thèse de doctorat, La crise rurale en Île-de-France 1550-1670 (1974)
Approche Histoire rurale moderne
Distinctions Prix Toutain ()

Biographie

Jeunesse et formation

Morangis dans le Hurepoix (Essonne), la Ferme.

Issu d'un milieu modeste, Jean Jacquart est né rue Ferdinand-Duval[N 1] (ancienne rue aux Juifs) dans le IVe arrondissement et a grandi dans ce quartier de Paris où, à l'époque, artisans et ouvriers étaient encore nombreux. Il fait de solides études. Après la Communale, il mène des études classiques aux lycées Charlemagne, Chaptal et Turgot[2].

Jean Jacquart est resté discret sur ses sentiments religieux. Converti à l'adolescence, il devient enfant de chœur du chanoine Louis Brochard[N 2], curé de l'église Saint-Gervais[3].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il passe des vacances au sud de Paris, à Morangis, dans les campagnes du Hurepoix. De là naquit sa passion pour la campagne au point d'en faire ultérieurement son objet d'étude[2].

En 1947, il entra à l'École normale supérieure de Saint-Cloud et en sort, agrégé d'histoire, en 1951[2].

Jean Jacquart meurt à l'Hôtel-Dieu à Paris, après une courte maladie et «une opération qui l'avait laissé sans illusions»[2].

Carrière universitaire

Il fut assistant à l'université de Besançon puis à l'université de Clermont-Ferrand et devint maître de conférences à l'université de Picardie à Amiens[4].

Il a soutenu sa thèse en 1971, sous la direction de Roland Mousnier, sur l'histoire des campagnes du Hurepoix à l'époque moderne[5].

Il fut ensuite professeur d'histoire moderne à l'université Paris-1 Panthéon-Sorbonne (1976-1989), où il a notamment dirigé les thèses de Dominique Dinet, Nicole Lemaître, Jean-Marc Moriceau, Philippe Hamon et Christian Renoux[6].

Membre de sociétés savantes

Il était président de la section moderne et contemporaine du Comité des travaux historiques et scientifiques (1981-1996), président de la Fédération des Sociétés historiques et archéologiques de Paris et d'Île-de-France (1972-1998), président d'honneur de la Société d'histoire et d'archéologie de l'arrondissement de Provins[2] et membre de la Société historique et archéologique de l'Essonne et du Hurepoix.

Il a présidé l'Association des Anciens élèves de l'École normale supérieure de Saint-Cloud (1976-1993)[2].

La salle de lecture des Archives départementales de l'Essonne porte son nom[7].

Publications

  • en collaboration avec Bartolomé Bennassar, Le XVIe siècle, Paris, Colin, 1972.
  • La crise rurale en Île-de-France 1550-1670, Paris, Armand Colin, 1974.
  • A collaboré à L'Histoire de la France rurale, t. II, Paris, Seuil, 1975.
  • A collaboré à L'Histoire économique et sociale du monde, t. II, Paris, 1978.
  • François Ier, Paris, Fayard, (1re éd. 1981), 458 p. (ISBN 2-213-59232-2).
  • Bayard, Paris, Fayard, , 396 p. (ISBN 2-213-01920-7, présentation en ligne).
  • Paris et l'Île-de-France au temps des paysans (XVIe – XVIIe siècles), Paris, Publications de la Sorbonne, coll. « Réimpressions » (no 5), , 398 p. (ISBN 9782859441814, lire en ligne).
  • Michel Balard, Jean-Claude Hervé, Nicole Lemaître [édit.], Paris et ses campagnes sous l'Ancien Régime. Mélanges offerts à Jean Jacquart, Paris, Publications de la Sorbonne, 1994.
  • en collaboration La terre et les paysans en France et en Grande-Bretagne du début du XVIIe siècle à la fin du XVIIIe siècle, Paris, A. Colin, 1999.
  • Journal. Carnets de jeunesse. Juin 1944/septembre 1966. Paris, Editions du Comité des travaux historiques et scientifiques. Hors collection, 2021. 654 pages. Introduction écrite par Philippe Hamon, Sylvie Le Clech, Nicole et Jean-Loup Lemaître, Claude Michaud.

Prix

Notes et références

Notes

  1. Il était revenu y habiter, au no 13.
  2. Le chanoine Louis Brochard était un érudit, membre de la Société d'histoire ecclésiastique de la France, auteur de plusieurs travaux savants, notamment sur l'église et la paroisse de Saint-Gervais.

Références

Liens externes

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