Jean Isaac Sabatier
Jean Isaac Sabatier, né le à Montauban (Tarn-et-Garonne), mort le à Avignon (Vaucluse), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Jean Isaac Sabatier | ||
Naissance | Montauban (Tarn-et-Garonne) |
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Décès | (à 73 ans) Avignon (Vaucluse) |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1773 – 1811 | |
Distinctions | Chevalier de Saint-Louis | |
États de service
Il entre en service le , comme soldat au régiment de la Sarre, déserte et est jugé par contumace le . En , il s'engage comme cavalier au Régiment Mestre de Camp Général cavalerie, et en 1784, il entre au régiment Royal-Pologne cavalerie, jugé et condamné à la chaine la même année, il passe comme soldat au régiment Royal-Piémont cavalerie le . Il est congédié le .
En , il organise la Garde nationale de Nevers, puis il devient capitaine de grenadier en 1792, commande une compagnie franche du Maine-et-Loire contre les vendéens en 1793, et il prend le commandement du 7e bataillon de chasseurs de Baugé la même année. Il sert à l’armée des côtes de Brest de 1793 à 1794, et il est promu général de brigade provisoire le . Le , il est envoyé à l’armée de l’Ouest, et le , il commande l’Île de Noirmoutier à la place de Boivin. Il est suspendu de ses fonctions le , arrêté le , et emprisonné à Fontenay-le-Comte le suivant. Il est amnistié par la loi du , et mis en liberté le . Il se retire à Nevers.
Le , il devient inspecteur des droits de passe dans le département du Mont-Blanc, puis officier des douane dans le département du Léman fin 1799. En 1800, il est rappelé à l’armée de réserve, mais non employé, il est réformé le .
Accusé de propos séditieux, il est arrêté en Haute-Garonne et interné sur l’île d’Oléron, puis déporté sans jugement à Cayenne, en .
En 1809, il se distingue pendant la défense de la ville, lors de l’attaque portugaise de la Guyane, et il rentre en France le , après la reddition de la ville. Détenu à la l'hospice des maisons d'arrêt de Nantes, il obtient le traitement de réforme de chef de bataillon à la date de son retour en France soit le . Il est admis à la retraite le .
Mis en liberté et envoyé en surveillance à Verceil dans le Piémont, le , il est relevé de sa surveillance le . Il se retire à Bordeaux puis à Tarbes, et demande à plusieurs reprises à être réintégré, sous la première restauration, pendant les Cent-Jours et lors de la seconde restauration, où il s'intitulait Sabatier de Sainte-Croix. Admis à la succursale de l’hôtel des Invalides à Avignon le , il est fait chevalier de Saint-Louis le .
Il meurt le , Ă Avigon.
Sources
- Jean Tulard (dir.), Dictionnaire Napoléon, vol. I-Z, Paris, Fayard, , 1000 p. (ISBN 2-213-60485-1), p. 683
- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- « Les généraux français et étrangers ayant servis dans la Grande Armée » (consulté le )
- (pl) « Napoléon.org.pl »
- Jean Destrem, Les déportations du consulat et de l'empire : (d'après des documents inédits), imprimerie G. Balitout, Paris, , 547 p. (lire en ligne), p. 481
- Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814), Paris : Librairie G. Saffroy, 1934, 2 vol., p. 408