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Jean Ier de Sancerre

Jean Ier de Sancerre (vers 1235 - + 1280 ou dès le ), comte de Sancerre, seigneur de Châtillon-sur-Loing, Meillant et de Charenton-du-Cher, Coësmes et Menetou-Salon (au nom de sa femme), fils du comte Louis Ier et de Blanche de Courtenay de Malicorne[1].

Jean Ier de Sancerre
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Titre de noblesse
Comte
Biographie
Père
Conjoint
Marie de Vierzon, Dame de Menetou-Salon (d)
Enfants
Étienne II de Sancerre
Thibaud de Sancerre
Blanche de Sancerre (d)
Jean II de Sancerre
Isabeau de Sancerre (d)

Résumé de sa vie

Jean Ier devient comte de Sancerre en 1268. Il épouse en 1259 Marie de Vierzon (née en 1240), dame de Menetou-Salon, Nançay et Soesmes, fille de Guillaume II, seigneur de Vierzon, et de dame Blanche de Joigny dame de Cézy. Par son mariage avec Marie, il devient seigneur de Menetou.

DĂ©tail de sa vie

La moitié de La Ferté-Loupière, engagée au comte de Joigny, par Étienne Ier, fit retour au comte Louis Ier (le père du comte Jean), qui en 1265, l'échangea contre celle de Charenton avec Guillaume de Courtenay-Champignelles.

Jean de Sancerre fait érigé en 1266 le château-forteresse de la Vieille-Ferté[2].

À la Pentecôte 1269, un arrêt du Parlement est rendu déboutant ainsi Thibaud II, roi de Navarre, comte de Champagne, de sa prétention d’attirer devant sa cour un procès au sujet de la terre de Ponnessant qui dépendait de l’abbaye Saint-Germain, et que revendiquait le comte de Sancerre. Lequel arrêt est motivé sur ce que le comte de Sancerre n’avait de droits que lorsqu’il était seigneur de La Ferté-Loupière, ce qui n’existait plus[3].

En , Jean, comte de Sancerre, rapporte comment Humbaud, autrefois abbé de l'abbaye Saint-Germain d'Auxerre, et ses moines, avaient remis en commun entre les mains d’Étienne, comte de Sancerre, frère de feu Guillaume, archevêque de Sens et légat, la potestas de Ponnessant[4], à certaines conditions; et spécialement de ne pouvoir l’aliéner ni la donner, sinon en aumône à l’abbaye Saint-Germain, et que celui qui serait seigneur de La Ferté-Loupière pourrait toujours obtenir cette cessation d’association.

La mise en commun ayant cessĂ©, et l’abbaye devant rentrer en possession, parce que lui Jean n’était pas seigneur de La FertĂ©, son père ayant Ă©changĂ© la dite terre pour une autre. Jean rĂ©pliquant le contraire: il y eut procès Ă  la cour du roi, entre son frère et lui, d’une part, et l’abbĂ©, de l’autre, lequel fut ainsi terminĂ© par une transaction dont voici les termes: L’abbĂ© abandonne Ă  Jean et ses hĂ©ritiers la dite communautĂ© ou association, quoiqu’il ne soit pas seigneur de La FertĂ©, et les conditions de cette association seront maintenues; ledit Jean reconnaĂ®t, en consĂ©quence, devoir Ă  l’abbaye 20 livres par an, Ă  prendre sur ses revenus de sa propre terre de Ponnessant[5].

Ayant hérité de Meillant à la mort de son père en 1267, Jean Ier confirma, le , aux bourgeois de Meillant les privilèges donnés dans l'acte de 1211.

Jean de Sancerre (1268-1280) frappa plusieurs deniers de type chartrain ou des oboles avec un Ă©cu (PA 2082-2084)[6].

Jean décède en 1280 au plus tôt[7].

Descendance

Jean et Marie de Vierzon eurent sept enfants :

Notes et références

  1. Généalogie Famille de Carné
  2. “La vente des biens nationaux à La Ferté-Loupière et ses conséquences sociales” par Germain BERTRANDN, Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l’Yonne. Années 1971 et 1972. 104ème volume.
  3. Recueil de Pièces pour faire suite au Cartulaire Général de l'Yonne. XIIIe siècle. Du Bouchet, Hist. généal. de la maison de Courtenay, preuves, p. 59.
  4. Histoire de Marchais-Beton (2)
  5. Recueil de Pièces pour faire suite au Cartulaire Général de l'Yonne. XIIIe siècle. D. Viole, Hist. des Évêques d’Auxerre, Ms, t. III, p. 344.
  6. Nieuwe pagina 1
  7. Étienne de Blois-Champagne, premier comte de Sancerre, Jacques Faugeras, p. 209
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